J'ai vu un film... qui m'a transporté sur les courts de tennis de Compton, quartier pauvre, en Californie, et dans l'intimité du clan Williams pour les voir atteindre les sommet du tennis mondial.
La Méthode Williams est bien plus qu'un simple biopic sur deux légendes du sport... C'est une ode à la famille, au rêve et à la persévérance. Le film retrace l'ascension fulgurante de Venus et Serena Williams, deux jeunes filles issues d'un milieu défavorisé, sous la houlette d'un père hors du commun, Richard Williams, interprété par Will Smith...
Déjà à la base, j'adore Will Smith mais là, je trouve qu'il livre une performance magistrale, incarnant avec justesse la complexité de ce personnage charismatique, exaspérant et controversé. Il oscille avec brio entre génie et folie, dévoilant un homme à la fois visionnaire et autoritaire, prêt à tout pour propulser ses filles vers les sommets.
Le scénario s'appuie sur des faits réel, et les reconstitutions de l'époque sont vraiment bien réussies... Et on découvre que dans le clan Williams pour "réussir", il faut faire des sacrifices et se dévouer sans faille à l'objectif...Et ce père fantasque, mais lucide, fait ce qu'il peut pour inculquer à ses filles des valeurs d'humilité et de travail acharné.
Loin d'être un simple film de sport, ce film explore des thématiques universelles telles que la persévérance face aux obstacles, l'importance de la famille et le pouvoir des rêves. Le film nous rappelle que la réussite n'est jamais un hasard, mais le fruit d'un travail acharné et d'une détermination sans faille. Par ailleurs, on est touché par son amour inconditionnel pour ses filles et sa volonté farouche de leur offrir un avenir meilleur, tout en les préservant.
Les scènes de tennis sont particulièrement réussies, restituant avec justesse l'intensité et la dureté (qq scènes avec les parents "entraîneurs" sont assez glaçants...) du sport de haut niveau. On est captivé par les prouesses athlétiques de Venus et Serena, et par la rage de vaincre qui les anime.
On passe un excellent moment, et je me souviens qu'il y a longtemps, très longtemps, je restais des heures et des heures sur un cours, par plaisir...