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Aubert T.
125 abonnés
139 critiques
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1,0
Publiée le 20 juillet 2022
Il y a quand même une différence entre une mise-en-scène qui vise l'épure et celle qui n'est qu'anémie. Ce film vise hélas la seconde catégorie : quel ennui.
Même les réflexions en filigrane qui auraient pû être développées sur l'identité, la famille et l'éducation, le deuil, la mémoire, le rôle les robots et l'attachement que leur montre les humains dans les sociétés futuristes sont anéanties par un rythme lent, des dialogues murmurés, feutrés, une lumière constamment tamisée et le manque de dynamisme. On s'ennuie ferme, très ferme. J'adore Colin Farrel, j'ai failli m'endormir puis j'ai failli partir.
Peut on encore faire de la science fiction sans une multitude d’effets spéciaux ? Sans vaisseaux qui explosent ? Sans une débauche de technologie ? Avec de longues discution sur l’art du thé, et sur Lao Tseu ? Et surtout sans violences ? En plaçant une famille touché par le deuil d’un android le Sud Coréen KOGONADA répond clairement oui. Dans un futur proche où les les humains cohabitent avec les androids qui font partis des famille à part entière, Yang, l’android de la famille de Jake, fait office de grand frère et est chargé inculquer la culture chinoise à leur fille adoptive. Quand il tombe en panne toute la famille est bouleversée. Jack va mettre sa vie en pause pour essayé de le réparer. En bricolant, il accédé aux souvenirs de Yang. Ceux de la vie dans la famille, mais aussi ceux dans « sa vie d’avant » C’est le point de départ d’un long (sans doute trop) voyage introspectifs. Sans aucune violences (rare pour être souligné en science fiction) au son du piano et du violoncelle. Aurait mérité un rythme plus soutenu. En effet, l’éloge de la lenteur, pourtant voulue, permet trop facilement de perdre le fil, et disons-le de s’ ennuyé.
Un peu l'impression d'être passe a côté du film tant certaines critiques sont vraiment élogieuses sur After Yang. Non le film n'est pas mauvais, mais je n'ai pas été transporté comme d'autres ont pu l'être et j'ai même trouvé le film un peu long.
J'ai beaucoup aimé les décors et le jeu des acteurs, mais ne comprenant l'enjeu du film sur la fin, je pense qu'il me faudrait un deuxième visionnaire pour pleinement l'apprécier.
Attention, cet avis comporte ce genre de divulgâcheurs : spoiler: M’enfin ?! Quels genres de parents préfèrent tenir une boutique de thé que de s’occuper de leur gamine ?! A ce niveau de technologie, ce sont les robots qui taffent et les humains qui se consacrent à des trucs plus intéressants que les boulots alimentaires, non ?
Alors oui, les lumières sont jolies. Mais qu’est-ce que c’est ch…La faute à un réal qui prétend trouver de puissantes émotions dans ce breuvage insipide qu’est le thé vert. Pourquoi pas. Il n’est pas interdit de s’extasier sur un truc tellement subtil qu’on dirait du presque rien. Snobisme, quand tu nous tient. Mais du coup, il s’imagine qu’en mettant du presque rien à l’écran, on va basculer nous aussi dans d’intenses réflexions.
Sur le mode « enquête au bord du complot », le réal délaisse le monde qu’il avait commencé à montrer (parce qu’il n’a rien à en faire, c’était du remplissage) et s’emballe sur la vie intime d’un automate dont on se fiche éperdument puisque on ne le connait pas, au lieu d’explorer l’étrange notion de deuil de la famille pour son curieux appareil ménager de luxe et de travailler notre empathie pour nous sentir concernés.
A la fin, on se dit que le robot était plus vivant que les autres personnages. After Yang est un objet formel sans vie dedans. Le réal évoque la puissance du souvenir mais est bien incapable de faire surgir la moindre émotion à l’écran (autre que l'ennui...qui est plutôt un sentiment).
2 étoiles pour le générique de début, très réussi. Le mec sait faire de l'image.
After Yang propose une réflexion très intéressante sur plusieurs thèmes mais sous une forme tellement ingrate qu’il faut une grande motivation et curiosité pour en venir à bout. Choses que n’ont pas eu les 3/4 de la salle déjà peu garnie où je me trouvais. Réaction extrême mais franchement compréhensible à laquelle je n’ai pas cédé, la fin nourrissant un peu plus la réflexion et récompensant un peu ma ténacité.
Dans un mois de juillet où les grosses productions peinent à se montrer, la nouveau film mélangeant drame et science-fiction avec Colin Farrell en tête d'affiche paraissait bien alléchant. Pour son premier long-métrage sorti en salles, Kogonada prouve que ce n'est pas le budget qui fait la qualité de l'oeuvre. Le réalisateur nous plonge dans un drame futuriste ressemblant sur de nombreux points à Blade Runner avec, tout d'abord, cette lumière d'un jaune très fort omniprésente pendant 1h30. On retrouve aussi un Colin Farrell assez similaire à Ryan Gosling dans Blade Runner 2049 dans ce rôle de père de famille inexpressif et froid. Le scénario aussi se rapproche de l'oeuvre de Philip K. Dick avec des humains plutôt asociaux et qui ne montre pas leurs émotions à l'inverse des clônes et des androïds en quête d'humanité ou plus exactement de sentiments. Par ailleurs, beaucoup de scénaristes, afin de dévoiler un monde futuriste, font l'erreur d'utiliser une séquence introductive accompagné d'une voix off qui apporterait des éléments pas toujours utiles au récit, dans After Yang, on développe et détaille le monde avant-gardiste au fur à mesure que l'histoire avance. Je trouve cet apologue réellement crédible, spoiler: avec des enfants chinois adoptés par des occidentaux pour gérer la population mondiale qui devient trop élevé. De plus, ce que j'ai trouvé hyper intéressant avec le scénario, c'est que ce qui tourne autour de l'entrepise Borthers & Siters est mise au second plan pour laisser place à un drame familial dans une époque pas si lointaine. C'est plutôt rare car les films se déroulant dans le futur mettent souvent une grosse entreprise comme responsable du mal au coeur de l'histoire comme dans Solyent Green ou Ready Player One par exemple. Il y a des idées de mise en scène excellentes : j'ai apprécié que les plans fixes soient utilisés seulement pour les séquences dans le monde réel et des travellings soient utilisés uniquement quand Jake spoiler: se rend dans la carte mémoire de Yang . Ces séquences sont d'ailleurs saisissantes : l'espace mentale de l'androïd est semblable à une galaxie et ses pensées des étoiles scintillantes composées cette toujours lumière jaune. Enfin, la bande-son est très agréable avec ces notes de piano ou de violon qui viennent ponctuées l'intrigue tout comme la musique Glide de Mitski qui a été incroyablement remixée pour l'occasion. Ce que je vais vraiment retenir, c'est la capacitė du réalisateur à tourné un film de science-fiction avec 4 lieux différents, 3 plans de coupe pour montrer l'extérieur et un même-lieu pour les dėplacements des personnages : c'est vraiment remarquable. C'est vraiment ce genre de film qui doivent être propulsé au devant de l'affiche car ça vaut clairement le détour. C'est un merveilleux long-métrage d'anticipation et je suis sûr que Kogonada parviendra à s'inscrire dans le paysage cinématographique mondial d'ici quelques années.
Les états d'âmes d'un robot qui ne parviennent pas à faire un sujet de film malgré des décors graphiques finement travaillés mais dilués jusqu'à l'ennui par une narration trop longues et sans saveur. Et finalement, pourquoi sont ils tous si tristes au point d'en oublier de nous raconter une histoire à partager.
Un film magnifique, lyrique, une réflexion aboutie. Etre une note au sein d'une partition ; l'harmonie. Sachons regarder, nous émerveiller devant la beauté prenons conscience en toute simplicité de tout ce quI nous entoure, de cette richesse qui nous est offerte pendant un temps donné, avec ses différences. Prenons le temps d'être , choisissons nous, partageons Prenons conscience que nous faisons partie d'un tout. Tout à une fin et chaque fin amène un nouveau commencement Tout Comme le dit Yang :"s'il n'y a rien aprês la mort ça me va"
Les acteurs, les images, le rythme du film sont choisis avec justesse. Une très belle oeuvre du septième art
Difficile de faire plus mauvais ! Scénario indigent, lumières en permanence dans la pénombre, jeu de scène toujours compassé et lent (comme si on se comportait ainsi dans la vie courante!), voix a mezza voce insupportable. Et l'histoire ! Idiote. On s'ennuie. On s'endort. On manque de partir comme beaucoup de personnes l'ont fait lorsque j'y étais.
Alors oui le film est lent, très lent, mais l'angle du récit et de l'esthétique est intéressante. Alors que c'est un film qui parle d'un androide super évolué, et bien à aucun moment, il n'est possible d'apercevoir un smartphone ou un ordinateur. Comme ci cela n'existait pas, ou alors que la techno est tellement caché qu'elle semble en effet ne pas exister, un peu comme dans HER ou même Dune. Je ne pense pas que c'est réaliste d'imaginer un monde à la fois aussi avancé et en même temps avec un certain retour en arrière et pourtant cela a un charme certain. Par contre, la narration est pénible. Pas un sourire, pas un moment léger. Cette famille se parle comme si elle ne se connaissait pas et où chaque échange tombe dans un débat philosophique même avec une gamine de 7 ans. Je comprends l'approche, mais sur une heure trente de film, c'est trop même si je ne regrette tout de même pas d'y avoir été.
ce film est une fable futuriste mais pas un film de SF. des belles images une belle musique c'est tres poetique mais il ne se passe vraiment pas grand-chose. l'idee était intéressante et ca aurait ou aller beaucoup pluis loin, ca aurait ete vraiment bien plus passionnant. c'est donc un joli film a voir... le dimanche a la tv.
Dans le futur... L'androïde Yang est HS, la famille qui l'a adopté comme grand frère pour la jeune Mika est bouleversée. par ce qui va suivre et qui en quelques sortes pourra amener certains a penser à de la anticipation quoiqu'on l on dise. On est plutôt sur del'anticipation cérébrale qui propose de réfléchir sur la notion de famille et sur le rôle qu'ont a tenir les parents 3.0. Sans omettre une réflexion sur ces "techno-sapiens" faisant appel à l'avancée technologique et leur façon quelque peu pouvant être mis en doute (clonage, robotique, partage des données...). Au travers d'une mise en scène subtile et raffinée, un strict travail sur le cadre, After Yang marque des points même sur le côté visuel. Pourtant ce n'est pas tant le rythme lent qui alourdit le film, c'est sa manière de butiner les sujets, de se disperser et de forcément les diluer entre les problématiques familiales, les images enregistrées du passé, le rôle de l'inconnue, la réparation de l'androïde et le problème de son fonctionnement, le degré d'humanité de la très haute technologie...etc. Et il ne dure malheureusement qu'une heure et demi.... Intéressant mais manquant de développer quoique ce soit, on finit peut trouver le temps long par moment mais non demeure pas moins pour un second long-métrage un film plein d'idées qui peut se montrer intéressant. peut-être pas mal plus ou moins intéressant mais qui sur une heure et demie s'avère être un peu boire beaucoup trop court à développer et mettre en application.
Un film de SF extrêmement lent qui n'apporte quasi rien dans son développement. On est devant du vide cinématographique, entre discours pompeux et violon derrière. Le temps ne passe pas du tout. Que c'était long...