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fandedvd
2 abonnés
54 critiques
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1,0
Publiée le 27 novembre 2022
Long si long. Je ne m'attendais évidemment pas à un film d'action, c'était prévu. Mais quand même, à ce point-là ! Il ne se passe rien, c'est mou, la musique est pénible. Heureusement vu en VOD, il n'aurait plus manqué que je paie cher pour voir ça ! Et on s'étonne que les salles de cinéma soient vides. A éviter !
Film à l'ambiance très singulière, c'est lent mais ça reste convaincant et ça fait réfléchir. Nous ne sommes pas si loin de cette possibilité de robot domestique ménager. Les acteurs sont tous bons.. La photographie est magnifique. Et une très belle bande son. Le film a fait un passage éclair au cinéma, mais il aurait une meilleure campagne de publicité. Pour les amoureux de westword, un film à découvrir..
Film d une lenteur extrême et d une monotonie...un suplice à regarder.... Les plans,la musiques,les émotions tout est plat. J ai coupé court au bout de 30 min.
Résumé à la con : Même avec un accès illimité à du thé de qualité, une famille se rend compte qu’un seul robot lui manque et que tout est dépeuplé.
L’avis contexte : 3,2,1 : c’est parti pour ne pas me faire de petits potes! Vous m’avez beaucoup demandé ce film et je sais qu’il tient à coeur à certains d’entre vous. Je vous assure que j’aurais voulu aimer. J’ai attendu pour le voir dans les meilleures conditions et je n’ai inséré aucun popcorn dans ma cavité buccale histoire d’être attentif à chaque dialogue. Pour la touche de positif, disons que l’esthétique est splendide mais tient plus à l’ambiance qu’aux plans. En revanche, c’est un film que j’aurais envie de conseiller à toute personne dans une démarche d’adoption à l’étranger car il aborde des enjeux jamais évoqués et nécessaires. J’aurais par ailleurs souhaité qu’ils soient davantage creusés.
L’avis moins cool : Sur papier, c’était de la SF sur-mesure pour moi. Dans les faits et à mon sens tout ça sonne faux. On place un rôle de mère qui se révèle finalement sans profondeur et quasi inexistant. On l’a posé là sans substance et on ne lui offre aucune conclusion. Plus philosophique que poétique, le cadre se veut épuré et pourtant la mise en scène nous perd aux détours de travers pompeux. Au final, on se retrouve pieds et poings liés avec un exercice de style de 1h36 ressenti 4h18. Heureusement on a pu passer le temps 5 minutes en admirant la moustache de Colin. Une belle frustration que vous aimerez peut-être pour toutes les raisons qui font que nous, on n’a pas accroché.
D’autres films avec des coeurs artificiels qui font chavirer les nôtres : BLADE RUNNER, 1982 - Ridley Scott HER, 2014 - Spike Jonze
Pour plus de billets d’humour, c’est sur l’insta @Desflims
Film de science fiction (?) à tout petit budget poetico-lent, on a tout le temps de regretter l'argent dépensé pour la location au long long de cette mortelle dissertation sur la mort. J'arrive à la fin j'attend encore qu'il se passe quelque chose, film ennuyeux comme la mort. Voilà je suis arrivé à la fin il ne s'est rien passé ;)
Un robot familial tombe en panne ... ce qui fait de la peine, surtout à la petite fille adoptive. C est le scénario. Passe alors tout un processus pour savoir comment gérer cet événement, c est assez lent et l occasion d en faire un peu de philosophie autours, ça tue le rythme, ça en devient ennuyeux... au final ce qui aurait pu être une bonne idée voire un bon film avec sa distribution nous donne un résultat fatiguant... décevant.
« After Yang » est une fresque inspirante et apaisante qui conte l’histoire d’une famille traversant le deuil de leur « techno-sapiens », Yang, sorte d’IA tout de chair vêtue. On suit la lente enquête de Jake, père de famille quelque peu déprimé, qui s’efforce de comprendre les raisons du bug de la créature.
Il faut reconnaitre que les couleurs, les décors, l’architecture, les plans, les costumes, les jeux d'acteurs sont sublimes. La réalisation audacieuse et épurée se dépose sur nos rétines telles de silencieuses et immobiles peintures japonaises. Le rythme impose la contemplation et on peut imaginer qu’il déplaise à certains amoureux de montages dynamiques. Dans la droite ligne de « Her », on s'immerge dans une société futuriste sur-technicisée, dépeinte par un minimalisme absolu, où toute innovation n’est que pure suggestion. La narration sort des sentiers battus et se montre exploratoire à la manière d’un Tarkovski.
Cette investigation au ralenti offre d’admirables réflexions. On se surprend à découvrir que l’IA est le personnage le plus humain et poétique. Malgré l’infinité de données qu’il abrite dans sa mémoire vive, Yang recherche un sens à ce qui lui échappe, à la vie. Et c’est littéralement à travers ses yeux qu’une partie de ce sens nous est révélé (que c'est beau et touchant!). On applaudit le message profondément philosophique et actuel qui invoque qu’au-delà de la maitrise absolue de la technique, nous restons toujours et encore tourmentés par les mystères des liens qui se tissent entre les êtres et ceux de nos origines.
Un belle découverte qui, malgré toutes ses qualités, souffre, sans que l’on puisse en identifier les causes, de parts un peu creuses.
Si vous aimez l'ASMR pour vous endormir, sachez que le film "After Yang" est beaucoup plus efficace... C'est un peu injuste de ma part du coup de le noter comme un film "nul", puisque comme somnifère il est franchement au top ! J'aime Colin Farel, j'aime la SF, même la SF intello-intimiste à petit budget à défaut de mieux, il y a parfois des pépites, je n'ai rien contre le "wokisme", au contraire, cet aspect d'ouverture sur l'autre malgré sa différence est à mes yeux le seul vrai point positif du film... Encore que les acteurs ne dénotent pas et jouent très bien leur partition... Mais, pour paraphraser la petite - sans rien spoiler puisque de toute façon, il n'y a juste absolument rien à spolier du tout dans ce film - la petite qui demande à son père si le documentaire qu'il regarde derrière ses lunettes noires de visionnage est sur le thé : "C'est ennuyant à pleurer." ...Bon, alors peut-être pas à pleurer, mais assurément à s'endormir encore et encore sans jamais arriver à la fin... Je plaisante, je l'ai vu en entier sans quoi je n'en ferais pas la critique, mais je confirme que j'ai les paupières bien lourdes maintenant, à moitié de sommeil à cause du rythme hyper lent, de la musique douce et des dialogues murmurés, et à moitié d'avoir dû fixer une image claire-obscure tirant sur le sombre pendant les 3/4 du film.
J'ai beaucoup aimé ce film, de bout en bout. L'image, le rythme, l'ambiance, la musique, les sujets abordés... Il pose énormément de questions, sans donner aucune réponse, ce que j'adore... Il nous questionne donc sur ce qu'est être "humain" et plus particulièrement sur notre sensibilité, nos émotions, notre langage et ses limites, notre mémoire, nos souvenirs, nos choix et ce qui les motivent, notre culture, nos origines, l'attachement, la technologie, l'avenir, la famille, le rôle des parents, le travail, la confiance, le respect... Et bien plus encore. J'ai particulièrement aimé la scène de danse familiale du début et les quelques scènes qui rendent hommage à la beauté végétale... Un film poétique et mélancolique qui j'espère résonnera aussi en vous...
Voila un film de Science fiction avec Colin Farrell qui ne m'a guère enthousiasmé. En effet, Yang est un "techno-sapiens" qui assure l'équilibre de la famille et notamment de la petite fille. A son extinction, Jake va se retrouver gravement perturbé. Cette réflexion sur un futur où tout le monde a un robot ne mène qu'à un ennui profond. Le réalisateur, Kogonana, se prend pour Terrence Malik en nous abreuvant d'images hypnotiques jusqu'à saturation. Le seul point positif est la chorégraphie familiale endiablée dès le début du film. Pour le reste, passez votre chemin devant ce film prétentieux!
Dans un futur dystopique, des « techno-sapiens » assistent les humains dans leur vie quotidienne. Jake (Colin Farrell) et Kyra (Jodie Turner-Smith) en ont acquis un pour les aider dans l’éducation de Mika, la petite fille d’origine chinoise qu’ils viennent d’adopter, et pour lui transmettre les références culturelles asiatiques qu’ils ne possèdent pas. Leur techno-sapiens se prénomme Yang. Lorsqu’il tombe en panne, Mika est dévastée. Son père va tout faire pour réparer Yang… au risque de biens étranges découvertes.
"After Yang" est un film de science fiction sans sabre laser ni petit bonhomme vert. Il imagine un futur proche et très réaliste où les progrès de la biomécanique auraient permis la généralisation des robots domestiques. C’est un thème très fréquent au cinéma, qu’on a vu tout récemment dans le film allemand "I’m Your Man", maintes fois utilisé avant cela : "2001, Odyssée de l’Espace", "Blade Runner", "I.A.", "Her"… Il est ici traité avec une immense douceur dans une Amérique futuriste influencée pour le meilleur par le Japon (j’ai pensé à la dystopie dickienne "Le Maître du haut château") : vêtements, alimentation, aménagement intérieur, jusqu’au niveau sonore des échanges chuchotés loin des tonitruantes interpellations yankees.
La séduction exercée par cette ambiance feutrée agit puissamment. Elle nous plonge dans une délicieuse ataraxie. Mais l’histoire qui en découle est moins séduisante. Très classiquement, Jake découvre chez le robot des sentiments qu’il n’était pas supposé développer et un passé qu’il n’était pas censé avoir vécu. Cette découverte attendrissante nous ramollit encore un peu plus au risque de nous faire perdre tout esprit critique sur un film qui, tout bien considéré, n’apporte pas grand-chose.
After Yang est ce genre de film difficile à appréhender. C'est comme mettre en pause un moment pour réfléchir. Réfléchir à la vie, au sens de la famille, au deuil, à l'existence, aux façons de voir les choses, de penser. L'intrigue repose là-dessus : si on pouvait voir à travers le regard d'un proche, entrevoir ce qu'il pense, ressent, une autre perspective qui donne du recul sur tout. La mise en scène n'est pas spectaculaire, pas mal de plans fixes, mais les images sont belles, les voix des acteurs sont douces et mélancoliques. C'est un film très posé, dans la réflexion. Je pense que pour rentrer dedans, il faut aussi rentrer en vous, mêler le film à vos expériences de vie liées aux thèmes abordés. Si vous vous laissez porter comme moi, vous en ressortirez calme et apaisé. Mais si vous chercher du divertissement sans connexion avec vous, il va vous paraître interminable ! Bref, un voyage intérieur sur écran, un cauchemar statique pour les réfractaires.