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    Gaza Mon Amour
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Gaza Mon Amour" et de son tournage !

    Déjouer les attentes

    Arab Nasser et son frère Tarzan ont voulu déjouer les clichés attendus du cinéma palestinien en signant une comédie romantique. Le premier explique : « D’accord, ces gens connaissent la souffrance, la guerre, une vie merdique, mais néanmoins, ils vivent, ce qui signifie qu’ils ont un quotidien, des relations amoureuses, des rêves, des espoirs. Nous voulons filmer cela, sans transformer la réalité de Gaza en plus belle ou en plus laide qu’elle ne l’est. »

    Une histoire d’amour entre personnes âgées

    « C’est déjà difficile de vivre une histoire d’amour à Gaza pour des jeunes, alors imaginez pour des personnes âgées », déclare Tarzan Nasser. Les réalisateurs se sont inspirés de leur entourage pour Gaza Mon Amour. « Les personnages âgés sont intéressants, ils ont du vécu, de l’expérience. […] La vieille génération nourrit toujours l’espoir d’un avenir meilleur à Gaza, alors que la jeune génération est un peu perdue : elle sait ce qu’elle ne veut pas, mais elle ne sait pas exactement ce qu’elle veut. Quant à l’histoire d’amour, nous n’avons pas voulu reprendre le cliché selon lequel l’amour est réservé aux jeunes. Non, des quinquagénaires sont aussi capables d’aimer, peut-être même mieux que les jeunes », affirme Arab Nasser.

    Montrer le politique à travers l’humain

    Tarzan Nasser explique que le conflit israélo-palestinien est à la base de tous les problèmes des Gazaouis : « Ainsi, en filmant le quotidien des Gazaouis, nous filmons le conflit même si nous n’en parlons pas directement. En fait, nous filmons les effets du conflit plutôt que le conflit lui-même. » On peut ainsi voir dans le film que les habitants de Gaza subissent des coupures d’électricité régulières, suite au bombardement de leur centrale par Israël, qui n’a jamais été correctement réparée depuis. « À l’ère de la technologie et d’internet, c’est un gros handicap », souligne Arab Nasser.

    La critique du Hamas

    En montrant l’action répressive de la police, les réalisateurs critiquent le Hamas, sujet peu courant dans les films palestiniens. Arab Nasser témoigne : « Ce gouvernement de la bande Gaza n’a aucune expérience, il ne sait pas comment gérer la population. Ils ont appris à gouverner sur le tas et maintenant, ils contrôlent Gaza depuis quinze ans. [...] On a essayé de les représenter de façon réaliste, sans caricature. Je ne dis pas qu’ils sont très intelligents, mais ils ne sont pas aussi stupides qu’on le pense. »

    Inspiré d’une histoire vraie

    Gaza Mon Amour s’inspire de l’histoire d’un pêcheur de Gaza qui avait trouvé une statue similaire à celle du film sur la plage. Il a malencontreusement cassé un de ses doigts, puis il l’a confiée à un de ses cousins, qui a cassé un autre doigt. Le gouvernement lui a reproché ces doigts manquants parce que cela pouvait faire baisser le prix de la statue. À la place des doigts, les réalisateurs ont imaginé une statue dotée d’un sexe en érection.

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