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    Clara Sola
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    Bart Sampson
    Bart Sampson

    348 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2022
    Clara Sola est le premier film de la réalisatrice Suisse et Costaricaine NATHALIE ÁLVAREZ MESÉN
    Dans un village reculé du Costa-Rica, une femme de 40 ans renfermée sur elle-même, entreprend de se libérer des conventions religieuses et sociales répressives qui ont dominé sa vie, la menant à un éveil sexuel et spirituel.
    Le propos du film est universel puisqu’il dépeint encore une fois (malheureusement) l’oppression d’une femme par sa famille, son milieu, la religion et les « traditions ».
    Cantonnée à un rôle de guérisseuse car née avec une déviation de la colonne vertébrale qui pourrait s’opérer mais que sa mère par appât du gain refuse d’autoriser, Clara va connaître un éveil tardif mais intense à la sensualité et la sexualité à l’apparition d’un jeune homme venu travailler pendant la saison touristique.
    Ici, la nature, comme dans les films de Terrence Malick, est présentée en parallèle à la parole humaine, qui ne parvient jamais vraiment à la saisir. La végétation luxuriante et la fusion entre Clara et son cheval Yuca préparent la libération qui approche.
    L’ensemble reste crédible à l’écran et grâce à Wendy Chinchilla Araya formidable interprète du rôle-titre.
    Le film est une belle expérience immersive qui arrive à toucher à l’universel
    Epikouros
    Epikouros

    44 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2022
    Clara l’Esseulée.

    L’éveil enchanté d’une captive au Désir.

    Ce film de Nathalie Alvarez Mesen m’a envouté, subjugué, bouleversé.

    Le chemin d’une sublime émancipation féminine.


    Le visage de l’interprète principale (une formidable actrice-danseuse) ne m’a pas lâché, visage souvent buté, parfois rayonnant. D’une très grande beauté murie par la souffrance (son autisme et son dos). Son chemin de libération progressif, mais aussi de la prise de conscience d’elle-même, de son potentiel caché et battu en brèche, de son corps souffrant mais qui aspire aussi au plaisir sexuel… oui, un tel chemin ressemble moins à un chemin de croix qu’à une irrésistible et lumineuse ascension.


    Clara doit se libérer du cocon familial, de la superstition ambiante travestie en sollicitude ; elle est cernée de « non », d’interdits qui l’infantilisent. Nul ne voit plus en elle la femme exigeante, aimante, rayonnante. Son principal don, c’est la vertu d’enfance et sa proximité, son osmose avec la nature (combien elle sait prendre soin et réchauffer son hanneton, autre animal totem !). Il ne lui reste plus qu’à compter les maisons, les arbres… pour marquer les étapes d’une échappée sans retour. Le vent de la libération se lève pour la pseudo illuminée qui est source de revenus, bien plus que le cheval quand les touristes se font rares. Certaines scènes sont inoubliables : le ballet aérien des mains… la blancheur de la jument, alter ego de l’héroïne, un animal totem et un allié immuable … le vol des lucioles — sorte de halo de béatitude — au-dessus de Clara qui se masturbe dans la forêt… la baignade du garçon et de la fille, thérapeutique et si tendre, si confiante : plonger la tête sous l’eau, c’est oser explorer l’inconnu…


    Omniprésente est la nature, soit hostile (le tremblement de terre), soit le plus souvent bienveillante (les arbres, les fleurs, les insectes), en tout cas luxuriante et mystérieuse. Cette Nature, c’est un personnage à part entière La confidente et la force inspiratrice et émancipatrice de Clara. La musique, elle, est subtile, moderne, sans les éternels violons classiques ! Seuls les cantiques sont surannés. A la fin, le feu est cathartique alors que la rivière est le lieu de la reviviscence personnelle (en off, la houle de la mer au loin — un appel : va au large !). Peut-être la libération de soi-même et la guérison de l’ « âme » et du corps passent-t-elles par la destruction des idoles qui entravent la liberté et caricaturent un possible Eden sensoriel et sensuel auquel chacune et chacun a droit.


    Bravo, vaillante Clara, tu nous montres le chemin !
    Sabine
    Sabine

    9 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2023
    Ohh que j'ai aimé ce film et tout particulièrement le personnage central de Clara. Quelle héroïne totalement à l'opposé des fims de super-héros ! Le film parle de l'emprisonnement insidieux d'une femme que sa différence oblige à endosser une vie de contraintes qu'elle n'a jamais choisie, entre une mère croyante et castratrice qui ne voit en elle qu'une appelée de Dieu qui ne doit pas être touchée (ni par un bistouri, ni par un homme), une nièce obnubilée par sa "fête des quinze ans" incapable de voir sa souffrance, et une communauté avide d'utiliser ses pouvoirs de guérison. Mais un homme est là qui fait s'épanouir sa libido et tout comme la Terre qui tremblera, Clara finira par rappeler qu'elle existe ! Je n'avais pas vu la frustration abordée avec autant de justesse et de cette façon là. Un film qui aborde des sujets d'une violence terrible mais tout en douceur et délicatesse avec une sensualité débordante et une économie de mots. Je n'avais jamais vu la nature filmée ainsi dans sa beauté et sa volupté. Admirable.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2022
    Clara n'est pas seule. Elle communique avec la nature qui l'entoure et ses animaux qui semblent comprendre en quoi sa "différence" n'est un problème que pour les humains, sa famille, notamment, qui en fait un objet de superstition religieuse. Tout l'enjeu de Clara Sola, premier long-métrage impressionnant de Nathalie Álvarez Mesén, semble être de voir comment elle se sortira des préjugés qui l'enferment, dans un rôle de vieille fille incontrôlable qui pressent les tremblements de terre et guérit les maux d'autrui. Mais dans ce coin perdu du Costa Rica, le film va plus loin, sur les rives du réalisme magique, qui se marie aussi bien à l’exubérance de la végétation de ce pays d'Amérique centrale, qu'à celui du sud du continent. Clara Sola, c'est aussi le tropique du désir pour son héroïne, à qui l'on a interdit la jouissance, sous prétexte qu'elle avait été touchée par une grâce divine. Le film s'attaque aux tabous religieux et sociaux avec sa manière poétique, cachant les brasiers ardents de Clara sous la peau de la douceur et d'une apparente soumission. Mais sa rébellion et sa quête de liberté, sous-entendu celles de toutes les femmes d'Amérique latine, ne finiront-elles pas par vaincre son intranquille docilité ? Pour incarner la tellurique Clara, Nathalie Álvarez Mesén a choisi une danseuse, Wendy Chinchilla Araya, époustouflante dans ce conte sensoriel, dont le travail de mise en scène, sur l'image mais aussi sur le son, est admirable.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2022
    Handicap, désir sexuel et nature luxuriante forment le creuset de ce curieux film.

    Clara est une femme de 40 ans qui vit avec sa mère et sa nièce dans une maison isolée, au milieu d'une forêt tropicale. Sa colonne vertébrale est de travers et son esprit ne fonctionne pas parfaitement. Mais Clara a des dons : elles peut guérir les maladies, prévoir la pluie et les animaux l'adorent. Clara se masturbe la nuit et sa mère lui trempe les doigts dans du piment frais, pour la dissuader.

    A partir de cette trame pour le moins originale, la réalisatrice costaricaine Nathalie Alvarez Mesen réussit à produire un film plein, dense, dans lequel la sensualité affleure constamment, ménageant de superbes scènes. Je garderai longtemps en mémoire ces images qu'on pourrait croire échappées d'un roman de Gabriel Garcia Marquez.

    A ne pas rater, si vous aimez le cinéma sud-américain et que vous n'êtes pas réfractaire à un naturalisme teinté de fantastique.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2022
    Ce premier long-métrage, de la costaricaine-suédoise Nathalie Álvarez Mesén, offre un délice matinal et sensoriel d’une qualité rare, alors même qu’il tient en étau une héroïne qui défie tous les codes. En quête d’émancipation, du haut de ses quarante bougies, nous découvrons une femme possédée par le désir, par la sensualité et par une soif de liberté. Ce sera évidemment question du joug masculin, mais uniquement avec parcimonie. C’est à la force d’un esprit animal et de la suggestion de la nature qu’on en vient à froisser l’imaginaire collectif, autour de la sainte Clara (Wendy Chinchilla Araya). Constamment dans le sillage de l’oppression religieuse et d’un contrôle parental omniprésent, son quotidien devient l’objet d’une réflexion, le temps d’un poème, d’un geste ou d’un simple contact avec ce lieu maudit, qui l’a bercé et qui la conditionne dans une prison mentale.

    L’audace vint donc de cette atmosphère, que l’on irrigue par la direction des comédiens, qui en diront plus à travers les actions qu’avec les mots. Clara minimalise d’ailleurs la parole, en préférant leur donner un autre sens, une utilité qu’elle pourra s’approprier. La cinéaste en fait de même afin de suggérer l’intrusion du réel dans le conte et du vice-versa. Son personnage prend ainsi connaissance de l’environnement qu’on lui interdit, au-delà des poteaux pourpres qui balisent son espace de vie, ou plutôt de non-vie. Elle le sonde au nombre de maisons qui la séparent de l’homme qu’elle convoite (Daniel Castañeda Rincón). Ses instincts parlent souvent pour elle et la rapprochent de son seul confident, Yuca, son cheval blanc. Par-ci et par-là, ce sont les symboles qui se superposent, qui l’éloigne de plus en plus de la pureté à laquelle on lui associe. Elle en a marre d’être propre, marre de ne pas pouvoir s’habiller comme elle le souhaite, mare de tout ce monde qui l’assigne au foyer, malgré son handicap.

    Peu à peu, on lui retire la possibilité de fuite, la liberté de transcender ses pensées, même les plus tabous. On sanctionne ainsi chacune de ses tentations, car Clara ne peut disposer de son corps. C’est le constat navrant et pertinent qui sévie dans la réalité, filmée avec un recul méthodique et inspiré lorsqu’il s’agira de l’isoler entre deux fleurs. Sa dualité avec sa jeune sœur Maria (Ana Julia Porras Espinoza) apporte alors tout ce qu’il faut au récit, pour que l’on imagine Clara investir la peau d’une pseudo-Carrie, une sorcière pour ses semblables, mais que l’on enchaîne avec des principes qui n’ont plus rien de chrétien. « Clara Sola » prend le contrepied de toute écriture intuitive sur ce qu’est être une femme de nos jours et sur les différentes barrières qui la séparent de la mort. Il lui faudra alors plus d’une source, afin de laver toutes les blessures qu’elle aura emmagasiner. Nous avançons ainsi, par à-coups, où l’espoir lui traîne dans les pattes, à la fois comme un moyen de dissuasion et un outil vers sa délivrance.
    Jipéhel
    Jipéhel

    61 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2022
    Réalisme magique

    Tout est ici nouveau. D’abord la réalisatrice, Nathalie Álvarez Mesén qui est suisse et costaricaine et qui, pour son 1er film, nous propose un drame au féminin qui sort totalement des sentiers battus. Dans un village reculé du Costa-Rica, une femme de 40 ans renfermée sur elle-même, entreprend de se libérer des conventions religieuses et sociales répressives qui ont dominé sa vie, la menant à un éveil sexuel et spirituel. 106 minutes dans l’intimité d’un des personnages les plus introvertis vus au cinéma depuis longtemps. Un film exigeant, mais d’une grande beauté.
    Cette plongée dans la nature luxuriante du Costa-Rica nous entraîne dans les pas d’un personnage féminin atypique, déroutant voire troublant. Cette femme n’est ni belle, ni joyeuse, ni avenante. Elle vit en dehors du monde, totalement étouffée par une mère abusive qui règne sur une famille privée de figure masculine. Ce gynécée est soumis à des conventions pesantes et à la religion omniprésente jusqu’à l’étouffement. Clara est écrasée par cet environnement dont elle ne s’échappe par instant que seule, auprès des animaux avec lesquels elle communique volontiers. On touche donc au fantastique et à l’ésotérique, ce qui fait que le personnage quasi mutique de Clara nous échappe trop souvent. Mais on finit par oublier les lenteurs assumées et les répétitions grâce aux quelques scènes finales étourdissantes. Un drame tout à fait singulier qui doit beaucoup – presque tout – à sa mise en scène et à la prestation sans faille de son actrice principale.
    En effet, on découvre avec admiration Wendy Chinchilla Araya, une danseuse professionnelle qui crève l’écran dans un premier rôle aussi lourd que délicat. Compliments partagés avec Ana Julia Porras Espinoza, Daniel Castañeda Rincón, Flor María Vargas Chaves, tous épatants et justes. Je regrette seulement que cette jeune réalisatrice – incontestablement à suivre – ne soit pas allée au bout de son propos en négligeant de créer plus de connexions entre le spectateur et sa « Clara ». A découvrir !
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2022
    Clara, une femme renfermée sur elle-même qui semble souffrir de déficience mentale vit isolée des autres et n'est pas traitée comme les autres par sa famille qui lui prête certains pouvoirs. Outre un problème physique, Clara est toujours ailleurs et passive avec la tête dans les étoiles ou avec son cheval qui est vraiment sa seule compagnie. Malgré ces problèmes réels ou qu'on lui attribue, Clara reste une femme avec des besoins et des envies même si elle va mettre longtemps à s'en rendre compte. Au contact d'un homme plus doux et qui lui accorde de l'attention, Clara va se découvrir. "Clara Sola" est un film sur l'éveil sexuel, sur le rapport à la nature et sur le conservatisme religieux. La mère de Clara l'a restreinte, mais plus pour la « brider » que pour la protéger du monde extérieur. Si la réalisatrice ne critique pas ce mode de vie très pieux, certaines scènes montrent certaines limites surtout quand certaines choses sont imposées à Clara. Entre la sexualité refoulée, la religion, la spiritualité, il y a des choses intéressantes, mais je m'attendais à quelque chose de plus sensoriel, de mystique et d'envoutant surtout que c'est ce qui revient souvent quand les gens parlent du film, mais je n'ai rien ressenti de cela. C'est peut-être moi qui n'ai pas été assez réceptif, mais j'ai trouvé le film très terre à terre. Bref, je n'ai pas du tout été transporté par l'ambiance ni convaincu par l'histoire.
    selenie
    selenie

    6 344 abonnés 6 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2022
    Clara à une nièce de 15 ans, qui elle profite de son éveil à la sexualité sans sourciller et qui soudain, réveille aussi les désirs et les envies enfouis de Clara. La religion est une prison, la frustration sexuelle la symbolique d'une privation de liberté. La force du film est d'allié un réalisme docu-fiction à un onirisme bucolique autour d'un drame déchirant, voir terrifiant. Clara n'aura été jusque là qu'une chose appartenant corps et âmes à sa mère et c'est ce qui rend cette histoire effrayante et triste, mais c'est ce qui rend aussi la fin si belle et si poétique. Malgré tout on reste un peu perplexe, voir aussi frustré que l'a été Clara, à savoir où se place la religion vis à vis des "pouvoirs" de Clara et vice versa ?! Par là même, la scoliose de Clara est-elle réelle ou pas ?! Cette scoliose est-elle un simple prétexte ou un paramètre sous-exploité ?! Le film est assez fascinant mais s'éparpille peut-être un peu trop, ou au contraire n'ose pas assez. Néanmoins, le film est tragiquement beau, il ne manque ni de grâce ni de réflexion ce qui est déjà une grande et indéniable qualité.
    Site : Selenie
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2022
    Voilà, ma foi, un film bien sombre psychologiquement...Si vous avez le moral dans les chaussettes, évitez cette histoire. spoiler: Il s'agit d'une femme que l'on peut qualifier de "simplette" et à la fois de "Sainte"...D'où de nombreux conflits intérieurs. Visiblement elle est en manque d'amour, ce qui lui vaut des délires non aboutis avec les hommes qu'elle rencontre, et elle vit avec sa sœur et sa mère dans une maison perdue dans la nature...
    ...Le film vous montre et démontre que son âme est en perdition...J'étais pris entre pitié et dégout devant cette femme d'âge mûr, aux traits rugueux, et qui ne sait pas trop qui elle est...Le spectateur que je suis ne le sait pas non plus.....C'est un film costaricain qui ne s'apitoie nullement et décrit sans doute une réalité du monde rural qui a de quoi effrayer les esprits tranquilles.....On peut en sortir déprimé, ce qui est mon cas, mais avouons que le film est délicat et filmé avec soin.......La forme est belle, seul le fond peut décevoir......A vous de voir
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2022
    Le premier film d’une réalisatrice Suisse-Colombienne, Nathalie Álvarez Mesén, et d’une danseuse Wendy Chinchilla Araya, puise sa force dans cette conjonction naturelle de deux fortes personnalités et d’une œuvre plutôt originale, sans être inédite. Une femme mûre cloisonnée dans un système archaïque de bondieuseries et de traditions familiales, nous entraîne dans son monde sclérosé où, sans tapage apparent, ni révolte affiché, elle va s’affranchir des stéréotypes imposés par sa communauté. L’émancipation d’une femme, son éveil à la sexualité, jusqu’alors réfrénée par la mère, la force de la nature, le film de Nathalie Álvarez Mesén a la puissance du verbe et de la légende. Et la beauté, aussi . AVIS BONUS L'éclairage de la réalisatrice et de la comédienne
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juillet 2023
    Le récit d’émancipation sensoriel et mystique d’une guérisseuse costa-ricaine renfermée à travers l’éveil du désir, plombé par un rythme mortifère.
    Bernard M
    Bernard M

    26 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 octobre 2022
    " Clara sola" pourrait être un film initiatique: une jeune femme introvertie dominée par tout son entourage, écrasée par les croyances religieuses prononcées dans ce village du Costa-Rica mais possédant peut-être quelque don surnaturel ( ce qui reste à prouver) va petit à petit se libérer de ces poids qui l'oppressent. On a parlé parfois d'une sorte de " réalité magique": je veux bien mais la magie ne s'opère pas car le film s'en va un peu dans tous les sens sans conviction si bien qu'au final on n'adhère pas au projet, on s'ennuie parfois et les intentions de la réalisatrice ne sont pas évidentes!
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2022
    Tourné au Costa-Rica, “Clara Sola” est le portrait d’une quadragénaire renfermée sur elle-même et qui va s’ouvrir au monde au gré de ses expériences sensorielles. Construit comme une fable, le premier long-métrage de Nathalie Álvarez Mesén emploie une mise en scène à l’atmosphère troublante pour mieux imposer les conflits intérieurs de notre protagoniste. Clara vit avec sa mère et sa sœur et a besoin d’une figure masculine pour s’éveiller sexuellement puis psychologiquement. Très joliment filmé, le drame est malheureusement souvent à l’image de Clara, confus et endormi.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 840 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2022
    "Clara Sola" est un film costaricien qui dégage de l'émotion. En effet, Clara (Wendy Chichilla Araya) vit entourée de femmes et c'est à la fois la guérisseuse d'un petit village mais aussi une sorte de "bête de foire dont on redoute les accès de colère. Quand elle rencontre un jeune homme partageant comme elle de l'affection pour une jument, Clara va commencer à éprouver de l'attirance physique et découvrir son corps. Superbement filmée, cette oeuvre est le récit de l'émancipation d'une femme offrant quelques moments de grâce (la scène de la baignade) sublimés par l'interprétation de l'héroïne. Un beau film qui alterne entre délicatesse et scènes plus remuantes pour le spectateur.
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