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    Et j'aime à la fureur
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    Nitnelav
    Nitnelav

    7 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2024
    André Bonzel revient avec une œuvre profondément personnelle et éloignée de ses débuts sulfureux. Si son compagnon de route, Benoît Poelvoorde, a marqué durablement le cinéma avec sa carrière prolifique, Bonzel, quant à lui, s’était presque effacé de la scène. Avec Et j’aime à la fureur, il nous livre un documentaire intime qui tient autant de la confession que de l’exploration de souvenirs, un projet porté par un regard à la fois nostalgique et curieux sur sa propre existence.

    Ce documentaire, dont le titre poétique emprunte à Baudelaire, est une mosaïque visuelle construite à partir des archives personnelles d’André Bonzel. Celles-ci mêlent des bobines collectées toute sa vie à des films qu’il a lui-même réalisés en Super 8, dès son adolescence. Ce récit visuel dévoile des pans méconnus de sa vie et de celle de ses ancêtres, notamment une branche bourgeoise enrichie par un aïeul inventeur. La narration, ponctuée par un humour teinté de mélancolie, nous transporte des plages de la Côte d’Opale à l’intimité d’une jeunesse bercée par la découverte du cinéma grâce à un oncle passionné. Chaplin et Keaton figurent parmi les premières inspirations d’un jeune Bonzel qui, caméra à la main, immortalise ses premiers émois et ses amitiés.

    Pour autant, ce documentaire n’ambitionne pas d’offrir une fresque historique ou sociologique. Il se concentre exclusivement sur l’individu, revendiquant une dimension hautement introspective. Ce nombrilisme assumé pourrait rebuter certains, mais il révèle surtout une sensibilité touchante. Bonzel partage avec une honnêteté désarmante ses échecs, notamment l’impossibilité de capitaliser sur le succès fulgurant de son premier film, « c’est arrivé près de chez vous ». Cependant, loin de sombrer dans l’amertume, il célèbre la vie qu’il a bâtie grâce à l’amour et à la famille, trouvant une paix intérieure inattendue.

    L’œuvre brille par son habileté à transformer des fragments d’images privées en un récit universel. Le spectateur y découvre, avec un mélange de tendresse et de fascination, l’évolution d’un homme qui a su, malgré les revers, préserver une créativité débordante. Plus qu’un simple documentaire, Et j’aime à la fureur est un hommage vibrant à la mémoire, aux petites joies, et à cette rage de vivre qui traverse les décennies.
    Charlotte Mersier
    Charlotte Mersier

    2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 août 2024
    Premières scènes assez enthousiasmantes et on s'attend à un élan créatif qui ne vient pas. On se perd dans des histoires saccadées montrant des tromperies, un mariage arrangé malheureux etc qui n'ont d'intérêt que de montrer une réalité banale et triste; les secrets de familles et les non-dits. Et que dire des scènes de cruauté envers des animaux; l'agonie longue et bruyante d'un porc qui se fait égorger, un hamster et un lapin qui se font maltraiter ? Que dire de l'hypersexualisation des femmes ?
    C'est d'un réalisme très sombre et plat auquel il manque une élévation et qui laisse un sentiment de vide et d'absence de sens.
    Hamilcar
    Hamilcar

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2023
    Quel extraordinaire film passé sous les radars au moment du Covid...émouvant,magnifique .Un film qui vous touche immediatement .Toute la poésie du cinéma.je viens de le revoir pour la 3 eme fois.Merveilleux !
    Benjamin Bevancon
    Benjamin Bevancon

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2023
    J'aime à la fureur ce film touchant bouleversant. Un récit et des images hypnotiques pour une histoire qui ressemble à celle de chacun d'entre nous, c'est sûrement pour cela que ce film résonne autant en moi.
    iof
    iof

    5 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2023
    Une merveille de film, constitué de montage bout à bout d'extraits de films faits par des amateurs. Instants de vie, baisers volés, mariage, vacances, bals, etc. se succèdent et racontent l'histoire universelle de la quête du bonheur simple avec les gens qu'on aime. Une pépite !
    Alasky
    Alasky

    359 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2023
    C'est beau, c'est plein de nostalgie, de mélancolie, d'images magnifiques et touchantes. Pour qui aime le cinéma dans son ensemble (films muets notamment) les images anciennes et les archives, ce sera un vrai régal.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2023
    André Bonzel, co-réalisateur de « C’est arrivé près de chez vous » collectionne depuis l’enfance des pellicules personnelles mais aussi des bobines de films récupérées ici et là . Il en a fait un montage très habile et pertinent pour raconter à sa façon l’histoire de sa famille, mais aussi et surtout celle du cinéma qui lui est indissociable. Ca nous ressemble un peu, ça s’apparente aux histoires de voisinage, c’est la vie qui défile dans cette appropriation universelle du monde qui n’en finit pas de se répéter. L’agencement habile entre souvenirs et fantasmes nous renvoie un quotidien bien présent. L’identification et la reconnaissance jouent ici sur la perception d’un spectateur ébahi par le charme sépia d’une époque et du romantisme qui en émane. AVIS BONUS Les commentaires du réalisateur doublés de la perception sonore de Benjamin Biolay en studio
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Emmanuelle Verhoeven
    Emmanuelle Verhoeven

    2 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2022
    très très beau film, bouleversant. La musique et la voix de Benjamin Biolay sont sublimes. Ça remue.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2022
    J'étais un peu récalcitrant à l'idée de regarder ce film parce que je ne suis pas fan de C'est arrivé près de chez vous et le mélange Benjamin Biolay et "histoire qui pourrait être la nôtre" sentait le film de bobos à plein nez. Cependant, Bonzel parvient à faire quelque chose d'assez remarquable, c'est-à-dire réussir en racontant l'histoire de sa famille, ses souvenirs de jeunesse et ses amours perdus, à retracer, en quelque sorte l'histoire du cinéma... comme ça, sans avoir l'air de trop y toucher... Le tout en étant assez touchant.

    J'aime assez le procédé qui consiste à récupérer des images, à se les approprier et faire comme si ces images de parfaits inconnus illustraient notre propre vie. Tout ça me rappelle un peu le cinéma de Jay Rosenblatt dont j'admire le travail.

    Donc Bonzel en mélangeant ses vidéos issues de ses archives familiales et celles de parfaits inconnus évoque, sans détour, la vie. J'insiste sur le "sans détour", parce que ça fait la force du film, il n'a pas honte d'évoquer des gens de sa famille qui ont collaboré, qui ont balancé ensuite des noms à la libération par vengeance... Il n'a pas honte non plus de parler du sexe, du rapport quasiment maladif que les gens de sa famille pouvaient avoir avec lui. Et tout ça sans sombrer dans le mélodrame. Le film est certes mélancolique, on sent une certaine langueur, mais il n'est jamais désespéré, il n'est jamais lourd. Ce qui est raconté ici, c'est juste la vie, avec ses hauts, ses bas, ses moments bien : l'amour, ses moments moins bien : l'absence d'amour.

    Et en disant tout ça, il fait surtout le parallèle entre sa famille et le cinéma qui se développe petit à petit, et notamment le cinéma amateur. Il y a toujours quelque chose de touchant à voir des vieilles images qui sortent un peu d'on ne sait où, dont on devine le contexte de tournage et qui sont plus ou moins intimes. Ces filles qui se déshabillaient devant la caméra déjà il y a cent ans... les filles qui rougissent quand on les filme... ces enfants qui jouent... C'est vrai, ça a quelque chose d'universel. Ces visages ont quelque chose de touchant et Bonzel arrive, en faisant de leur histoire la sienne, à ne jamais rendre ça voyeur.

    En tous cas j'aime beaucoup le côté aigre-doux qui se dégage du film.
    Critique Facile
    Critique Facile

    98 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/04/20/et-jaime-a-la-fureur-critique/

    Et j’aime à la fureur les choses où le son se mêle à la lumière » de Charles Baudelaire a donc servi de guide, de leitmotiv à André Bonzel, l’auteur de ce bouleversant film documentaire.

    Cet hier filmé par d’autres nous renvoie à nos propres instantanés d’enfants, parsemés d’images sélectives, une panoplie de Zorro, une voiture de course bleue miniature, comme autant de trésors mémoriels qui nous fendent le cœur, saisissent et bouleversent à grand coup de nos insouciances perdues… Le documentaire est comme une ode, une sacralisation de ces temps chéris où une certaine nostalgie onirique est partout, autant dans la narration, y compris orale de l’auteur qu’au travers le défilement d’images de temps effacés, avec la force symbolique ici de la mer qui monte, plus loin d’un train qui part.

    Le film est toujours honnête dans ce qu’il raconte et Bonzel déclare ici son amour du cinéma, dans du symbolisme pur, simple et poétique, un peu comme quand Jean-Luc Godard disait que le plus beau son est « Celui de la neige qui tombe sur l’eau  ». Ce passé de Bonzel est le nôtre, la plongée est délicieuse.
    tao_On
    tao_On

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juillet 2022
    Ce film est d'une médiocrité accablante. Un texte sans poésie qui regorge de lieux communs. Un usage abusif de la source qui prive les images de leur singularité situationelle. Heureusement la surcharge de commentaires et de musique n'empêche pas complètement le spectateur d'apercevoir quelque beauté fugace dans ces found footage qui tentent de mettre en scène le bonheur et l'amour
    Aurégane Lemière
    Aurégane Lemière

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2022
    Magnifique mise en image de l'amour du cinéma et de l'amour des gens du réalisateur. Plein de poésie c'est simplement beau.
    Brol le chat
    Brol le chat

    10 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2022
    Quand le cinéma est né, un ancêtre d'André Bonzel était là. Le réalisateur raconte ce lien fort entre sa famille et le 7e art par un passionnant travail de montage d'archives. Celles-ci proviennent de sa famille, mais aussi de sa collection personnelle de films d'amateurs inconnus. Son récit en voix off est illustré par des images souvent anachroniques, parfois métaphoriques, toujours adéquates. Tout cela est soutenu par une illustration sonore à la hauteur, qu'il s'agisse de musique classique ou composée spécialement par Benjamin Biolay. Un essai dont le titre est emprunté à une strophe de Baudelaire, qui révèle les pouvoirs d'évocation et d'enchantement du cinématographe.
    HASTENEP
    HASTENEP

    12 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2022
    Très joli film d'un amoureux du cinéma, des images et des gens. C'est tendre, drôle mais aussi profond ( le temps qui passe , comment être parent, les non dit).

    La musique fait corps avec le récit. Le montage est parfois un peu prévisible et parfois surprenant.

    Bref une petite friandise acidulée.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2022
    Qu’on l’ait aimé ou pas, on se souvient tous de "C’est arrivé près de chez nous", cet Ovni cinématographique transgressif en noir et blanc, débarqué de Belgique en 1992 avec son humour trash en bandoulière. Son héros, Benoît Poelvoorde, a eu depuis la carrière que l’on sait. Ses deux co-réalisateurs en revanche ont disparu de la circulation. L’un d’eux Rémy Belvaux (le frère cadet de Lucas Belvaux) s’est suicidé à trente-neuf ans en se jetant sous un train après une brillante carrière dans la publicité. L’autre, André Bonzel, n’avait pas donné signe de vie avant ce documentaire autobiographique qu’il signe la soixantaine déjà entamée.

    "Et j’aime à la fureur" (dont le titre si poétique est emprunté à Baudelaire) est monté à partir des bobines de films que André Bonzel a collectionnées toute sa vie durant et de celles qu’il a lui-même filmées. Dans un joyeux désordre on y découvre des pans de la vie de ces ancêtres, notamment d’une branche très nantie de sa famille, enrichie par les brevets industriels d’un aïeul imaginatif. On y découvre aussi des images du jeune André qui, dans les années 60 et 70, passait ses vacances sur la Côte d’Opale. Sevré d’amour paternel, le jeune homme s’est trouvé un père de substitution chez un oncle médecin, passionné de cinéma qui lui fit découvrir Chaplin et Keaton. Très tôt, il s’est mis à filmer en Super 8 ses copines. Leurs images ressurgissent, près de cinquante ans plus tard, nimbées d’une aura érotique que les commentaires du réalisateur expliquent avec gouaille.

    "Et j’aime à la fureur" ne dessine pas le portrait d’un jeune homme des Trente Glorieuses. Il n’a aucune portée sociologique et ne nous dit rien, ou pas grand chose, sur son époque contrairement au Retour à Reims sorti il y a quelques semaines. Ce documentaire au nombrilisme revendiqué n’en est pas pour autant dénué d’intérêt.
    J’ai trouvé très juste et extrêmement touchant le regard qu’André Bonzel porte sur sa vie. Une vie ratée après un premier film tourné à trente ans à peine et vite porté aux nues. Un premier succès qui ne débouchera sur aucun autre, sinon des projets avortés faute de financement ou des refus de réaliser les films qu’on lui proposait. Ces échecs successifs en auraient rendu amer plus d’un. André Bonzel ne l’est pas. Il considère avoir réussi sa vie grâce à la femme qu’il rencontra en 1987 à Prague qui devint son épouse et la mère de ses trois enfants.

    "Et j’aime à la fureur" a profondément résonné en moi. J’ai parfois – qui ne l’a pas ? – l’impression d’avoir raté ma vie, d’être passé à côté de ce que je rêvais qu’elle devienne, quand j’avais vingt ans et que l’ambition m’étouffait. Mais comme André Bonzel, j’ai eu la chance providentielle de rencontrer une personne qui l’a ensoleillée et lui a donné le sens, la beauté et la richesse que, sans elle, je n’aurais jamais eu la chance de connaître. Merci la vie….
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