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    Serre Moi Fort
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    3,2
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    107 critiques spectateurs

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    alex_76
    alex_76

    5 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    Certaines critiques négatives soulignent le côté incompréhensible du film (ceux qui le comprendraient seraient des génies ou des mythomanes donc...)
    Alors pour ces derniers, voici une explication synthétique: spoiler: une jeune femme semble quitter, dans une vieille voiture américaine rouge (non sans rappeler la Saab de "drive my car") son mari et ses deux enfants (burn out maternel, besoin de liberté?... rien de tout ça). On découvre peu à peu qu'en réalité c'est le deuil de son mari et de ses enfants que vit cette femme (tous 3 pris dans une avalanche dans les montagnes espagnoles). Entre ce terrible hiver et le dégel du printemps qui permettra de retrouver les corps et acter l'impensable, elle va fuir, aller et venir entre sa maison, la mer et le lieu du drame, pour imaginer sa famille continuer à vivre, fantasmer des moments avec son mari, inventer un avenir à ses enfants. Amalric film la réalité, le passé et le fantasme sans les différencier (dans sa mise en scène et dans sa chronologie) pour mieux symboliser la violence du deuil et l'infime limite entre la folie et la résilience.

    Un très beau film, poétique, émouvant mais jamais larmoyant, qui perd son spectateur comme l'est son héroïne. Merveilleusement interprété et mis en musique (omniprésente, sa fille Lucie interprétant Beethoven, Ravel, Debussy...), il emportera ceux qui feront l'effort de ne pas comprendre immédiatement où Amalric veut les emporter.
    Isabel I.
    Isabel I.

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2021
    Jeudi 9 septembre
    Serre moi fort
    C'est un film intrigant
    Comme dans un puzzle les spectateurs attentifs tentent d'ajuster chaque  pièce du jeu .
    Et même si tous les morceaux ne sont pas en place peu importe, car le tableau final  reste une réelle réussite .
    Une œuvre d'une beauté profonde.
    Ce film sur la perte,
    perte  incomprenssible, innommable .
    Celle qui ne peut s'exprimer sans une douleur aigüe.
    Un deuil impossible  à accepter, à vivre ;
    que le temps ne peux effacer.
    Quand même la réalité ignoble arrive enfin , la souffrance ne s'atténue pas.
    Alors il faut survivre dans le superfuge .
    Savoir imaginer coûte que coûte.
    Savoir sublimer l'horreur.
    Et ce piano qui ponctue cette histoire, chaque note  comme un coup de poignard;
    la musique  pour atténuer  cette violence ou l'exacerber.
    Clarisse jouée par la comédienne Vicky Krieps (déjà vue et admirée dans @#BergmanIsland ) est attachante et si crédible.
    Raphaël L
    Raphaël L

    18 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2021
    Le film est un enchevêtrement passionnant entre entre le passé et le présent sans savoir quelle séquence se déroule dans quelle temporalité. Amalric opère sans cesse des disjonction son/image: les personnages d'une séquence essaient de communiquer avec ceux de l'autre temporalité. On remet sans cesse en question ce que l'on voit jusqu'à se demander si on est pas plongé dans la folie du personnage. Un film qui s'effrite en même temps qu'il se construit à travers une attention aux détails de tous les instants. Brillant !
    romain p.
    romain p.

    9 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2021
    Quelques réticences de départ parce que le film commence par le départ inopiné d'une femme abandonnant sa famille, ce qui n'a manqué de me rappeler le "Gens de la Pluie" de l'immense Coppola (donc une référence difficile à égaler) d'autant que quelques tics de mise en scène sont communs. Mais en réalité le film prend une direction tout à fait différente et mène sa barque d'une main de maître. Malgré une certaine froideur du personnage principal, excellente actrice mais qui n'a pas un charisme extraordinaire, le spectateur se laisse entraîner dans cette ronde faite de moments parfois superposés, toujours imbriqués, et se référant à des périodes distinctes. Parfois difficile à suivre donc, mais c'est bien le but du cinéaste que de fondre l'ensemble dans la tête du spectateur jusqu'à un retournement de scénario intégré de manière extrêmement fluide dans le déroulé du film. On ne peut qu'être bouleversé par cette histoire, d'autant que les enfants sont excellents, et que le fil rouge du piano permet d'atteindre des moments paroxystiques aussi bien dans l'attitude (quelle belle scène lors de la livraison du piano dans la maison familiale !) que dans la bande-son et l'atmosphère qui en découle. La couleur est en quelque sorte annoncée avec le générique de début. Bravo cher Mathieu !
    LucasF
    LucasF

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juin 2024
    Serre-moi fort est un excellent film de Mathieu Almaric. Il est beau, sensible et touchant. On ne peut pas trop résumer ce film sans le spoiler. Vicky Krieps interprète à merveille son rôle dans ce drame et Arieh Worthalter y est tout aussi bon. Rien à redire sur ce film qui vaut vraiment un coup d’œil... La musique, grande partie du film donne un effet merveilleux à cette belle histoire.
    Serre-moi fort est un film à aller voir !
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    137 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 septembre 2021
    Magnifique portrait d'une femme qui se sauve. Un film plein de délicatesse, de vie, une réalisation délicate et inventive. Toujours sur le fil.Une histoire déchirante . Une fois de plus Quel talent Mathieu amalric !!
    Alexandre HENRY
    Alexandre HENRY

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2021
    Nous sommes allés voir ce film "au pif" au Louxor il y a une semaine et nous sommes ressortis scotchés ! Ok c'est un film d'auteur, avec ses longueurs, mais c'est un film qui mérite d'être vu au cinéma ; les images sont très belles et les scènes au piano sont intenses. Perso, les enfants portent le film !
    Kiberen
    Kiberen

    23 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2021
    Sans évoquer le scénario pour vous laisser le plaisir de la découverte, "Serre Moi Fort" a été une expérience de cinéma assez forte à vivre, en devenant (enfin) le premier film de Mathieu Amalric dont je sors heureux du plaisir cinématographique que je viens de vivre, ce qui a été difficilement été le cas avec ses films passés.

    "Serre Moi Fort" brouille constamment les pistes, nous fait rapidement douter de ce qui appartient à la réalité pour mieux nous raconter un parcours, une histoire blessée. Adapté de la pièce "Je reviens de loin" de Claudine Galéa, il faudra un certain temps pour comprendre ce qu'Amalric a tant aimé dans cette histoire.

    Vicky Krieps dans le rôle de la femme, d'une femme, de la mère est pour la troisième fois de l'année après "Bergman Island" et "Old" absolument magnifique, toute en force et en justesse, et se révèle définitivement être une actrice à suivre de très très près. Si sa performance porte le film, elle est aidée avec maestra par la réalisation de Mathieu Amalric notamment avec le travail effectué avec son directeur de la photographie Christophe Beaucarne, le film est visuellement sublime, tout simplement.

    J'ai vu très peu de films français aussi beau que celui-là cette année, "Gagarine" et "Oss 117" notamment. Travaillant constamment sur des associations de couleurs en justesse, sur une lumière naturelle douce et sur des profondeurs de champ extrêmement réduites afin de créer un flou aussi complexe que magnifique, le film est un plaisir à regarder, à écouter également, et à déconstruire vu qu'il me faudra sûrement un deuxième visionnage pour comprendre toute la complexité de la structure.

    Opposant la chaleur et l'amer, l'espoir et le désespoir, "Serre Moi Fort" est un des plus beaux films de cette année, et à mes yeux encore une fois le meilleur film de Mathieu Amalric. Une expérience cinématographique qui colle, qui marque, qui se retient.
    Michèle G
    Michèle G

    44 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2021
    Porté par la puissance d’une narration labyrinthique, ce film magnifique est un subtil montage qui entremêle les scènes dans une fusion des temps et des espaces. Un dispositif qui renforce singulièrement l’étanchéité des mondes dans lesquels vit désormais séparé le couple que forment les deux protagonistes, interprétés par Vicky Krieps et Arieh Worthalter.

    De cette césure va surgir deux points de vue qui vont sans cesse chercher à s’approcher au plus près de cette frontière derrière laquelle se trouve l’autre.

    Si la bande son tente de faire lien, un lien fantomatique où les voix, la musique, les souvenirs s’évertuent à raccorder les mondes ; chacun cherche l’autre là où il n’est peut-être pas.

    Dans quel espace-temps sommes-nous ? Pour le savoir, il faut suivre le jeu de piste élaboré par la magistrale performance de Vicky Krieps dont le personnage nous conduit bien au-delà des apparences.

    Le film s’ouvre sur un départ. Celui d’une femme qui quitte la demeure familiale. Il paraît que celui qui part n’est pas toujours celui que l’apparence veut bien laisser croire.

    La mise en scène, le « ludique » deviennent des passerelles nécessaires pour quitter les lieux, s’échapper ; peut-être panser des blessures. Des signes peu à peu éclairent cette traversée sibylline. Des empreintes que le réel a laissées sur le corps de l’imaginaire. Un imaginaire qui a beau tout effacer, certaines traces demeurent. Défier le réel, le revêtir, devient alors un acte salvateur.

    Ce jeu laisse filtrer par endroits une insidieuse lueur. Retrouver l’autre finira peut-être par devenir réalité. Retrouver l’autre. On ne sait jamais comment. Continuer. Imaginer. Espérer. L’imaginaire a une force que n’a pas le réel. Tout remettre en scène lorsque l’on ne peut plus rien remettre en question.

    Et c’est là où le cinéaste devient un véritable tisserand. Son montage ouvre une kyrielle de champs où les pièces éparses d’un puzzle finissent par lentement s’assembler autour de ces deux mondes ; celui de la femme partie seule et celui de l’homme abandonné avec leurs deux enfants, tous trois restés dans la demeure familiale.

    Par moments, il y a jonction des temps, voire l’évocation d’un passé commun. Ce bref instant du souvenir évoqué de la rencontre du couple redonne au temps un fragment de son ancrage dans le réel. Mais le présent que cherche-t-il à révéler ou à dissimuler dans la fracture de ces deux mondes ?

    Pour la femme, partir, n’est-ce pas retrouver les siens en les laissant vivre à distance ? Les espaces temporels sont ouverts, tout comme les hypothèses.

    Les deux protagonistes monologuent dans des tentatives de dialogues avec l’autre. L’autre qui n’est pourtant pas là. Si les réponses se font écho dans un montage où la voix devient un champ- contrechamp qui rapproche intérieurement les personnages, aucun plan ne semble pouvoir les réunir dans un même cadre.

    Lequel de ces deux mondes est le réel ? Celui de l’homme ? Celui de la femme ? Au fur et à mesure que le film ou plutôt le fil se déroule, on commence à sentir, à entrevoir, peut-être même à comprendre. Mais l’on préfère continuer à suivre l’imaginaire de la femme qui s’évertue à tisser son propre fil. Un fil auquel on s’accroche car il protège encore des blessures du réel. La musique, omniprésente, relie les mondes, les êtres jusqu’à cette lisière où franchir semble impossible.

    Se raconter. S’inventer pour continuer à vivre sans l’autre. Pour tenter de retrouver l’autre. Magnifique scène où Vicky Krieps déboutonne la chemise d’un inconnu et pose sa paume sur son torse velu pour sentir la vie ; le corps de l’absent. Qui a quitté l’autre ?

    Les mots sont inutiles. L’inconnu se laisse faire comme s’il comprenait sans savoir, acceptant la puissance exutoire de ce geste tel un passeur de mondes.

    Le temps s’inscrit dans l’esprit de la femme. Un temps à vivre. Une attente pendant laquelle les enfants grandissent et les saisons s’écoulent. La neige recouvre. La mère est là, à distance derrière cette paroi blanche. Omniprésence de ce fantôme bienveillant qui ne peut rien, hormis rester inlassablement sur ce même seuil. Observer. Murmurer. Veiller sur l’autre. Infranchissable seuil d’où s’échappe cette musique que joue si bien au piano la fille du couple. Une musique qui devient un abyssal silence si elle n’est plus jouée. Alors l’imaginaire sans cesse la réinvente. Mais le réel finit par claquer au visage telle la voile d’un voilier qui revient seul au port. Qui a ramené ce vaisseau fantôme ? Où sont les passagers ? Qui joue si bien du piano ? Le destin était si prometteur.

    Traverser les saisons et les partitions. Vers quel horizon ? Que faire en attendant la fonte des neiges ? Tenir. Tenir jusqu’à ce point de non-retour. Inéluctable. Ce point où il n’est plus possible de continuer à se dédoubler, à s’inventer. Ce point où le clavier ne peut plus faire lien.

    Cette scène où les corps finissent par se rejoindre est sans échappatoire. Un moment d’une incroyable puissance. Les masques tombent sur la douleur. Il n’y a plus qu’une seule et même lecture. Un point unique où plus aucune mise en scène n’est possible, où la musique n’est plus un baume, où la neige ne recouvre plus rien.

    La réalité redistribue les rôles de façon irréversible. « Je » est désormais face à lui-même. Face au réel. Un seul et même monde. Le sien. Celui où le destin finit par rattraper.

    Avec ce film d’une grande puissance, Mathieu Amalric offre à Vicky Krieps son plus beau rôle.
    Françoise P.
    Françoise P.

    5 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2021
    Très beau film. Poétique, avec une musique qui ponctue la vie réelle ou imaginaire de façon magistrale. Mathieu Amalric nous touche au cœur.
    mayekeul78
    mayekeul78

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 septembre 2021
    Mathieu Amalric réussi avec ce film à nous intriguer au début, à nous troubler, en jouant entre le passé , le présent et le (supposé) futur de Clarisse ( Vicky Krieps, magnifique ). Les images sont superbes, le montage et la réalisation sont d'une sophistication d'orfèvre. La bande son , presque un film dans le film, contribue complètement à la beauté de cette totale réussite. Vive le cinéma français !
    Christian L.
    Christian L.

    8 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2021
    Magnifique mélo, dès les premières images le ton est donné. J'ai été embarqué complètement jusqu'à la toute fin du générique de fin ! L'ambiance est belle et trouble, comme dans un rêve. Le rebondissement est stupéfiant. Le déroulée de l'histoire - comme la réalisation - est tout en sensibilité et délicatesse. L'émotion nous étreint à plusieurs reprises. Les acteurs sont parfaits ! L'un des meilleurs films de l'année !!!
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2022
    Nous le sentions de plus en plus inspiré dans la manière d’aborder son cadre, mais surtout sa narration. Mathieu Amalric l’a dernièrement prouvé à travers la remarquable autrice-compositrice « Barbara ». Le comédien de métier ne s’efface pas pour autant derrière la caméra et on ressent un désir de lier toutes les expériences bénéfiques qui l’ont porté jusqu’ici, à l’image de ses rôles instables. Il faut le voir pour en témoigner. La justesse poétique qu’il met en scène transpire de douceur, autant qu’il transpire d’ivresse. Il ne s’arrêtera donc pas à de simples archétypes complexes, car il propose à ses personnages, notamment à son héroïne, une présence forte. C’est tout cela qui viendra renforcer l’atmosphère si singulière de cette femme qui part à la recherche d’elle-même.

    La question est de savoir pourquoi Clarisse se perd ainsi et de connaître la destination finale de sa route. Vicky Krieps lui donne le parfait cachet, entre le remord qu’elle éprouve, en laissant le domicile familial derrière elle, et le désir de surmonter une vérité qui la libérera enfin. L’absence frappe son jeu et pourtant, elle ne s’éloigne jamais très loin du champ, comme pour signifier un soupçon d’espoir dans ce qu’elle traverse. Cette mère, et épouse, fuit ainsi ses responsabilités, mais toute la symbolique du titre vient dérouler la confusion, servie par un montage méticuleux et qui convoque pleinement l’émotion. Quelques partitions de Mozart, Chopin et Ravel consolideront l’expérience, en plus d’imprégner l’esprit mélancolique de Clarisse.

    On associera le son à sa fille, pour qui le piano canalisait son caractère féroce, puis le trait de dessin du fils cadet, pour enfin revenir aux caractéristiques des trains, dont le mari est ingénieur. C’est une forme d’harmonie, que l’on devine anéanti dès la première scène évoquant la rupture. Et ce sera grâce à chaque supposition, bien-fondé ou quelque peu évasive, que le récit gagne à emporter le spectateur dans le même tourment que l’héroïne. Cette prise de conscience s’installe ainsi, parallèlement à nos découvertes et aux enjeux d’acceptation, qui poussent Clarisse à modérer ses habitudes et à exister dans un monde qui ne voit plus que son fantôme. L’espace qu’elle occupe semble alors tenir d’un surréalisme, dès lors qu’elle se retranche derrière un doute, qui nous interpelle également sur la manière de conter un deuil impossible.

    Les interrogations se multiplient et valorisent une traversée qui promet une réponse à chacune d’elles, avec la même caresse que Clarisse recherche, peut-être en vain, ou alors à raison. Mathieu Amalric confirme un certain zèle dans la réalisation et élève l’adaptation d’une pièce (jamais jouée) de Claudine Galéa, à un haut degré d’émotions. « Serre Moi Fort » se distingue sans tiret, comme pour isoler chaque entité de cette phrase, qui réclame pourtant une complémentarité. C’est là toute la subtilité du récit d’une femme qui s’échappe, pour finalement retomber sur ses racines.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 782 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2021
    Le dernier Almaric est un film tout ou rien. Un film qui vous emporte ou vous insupporte. Le synopsis est minimal, le résultat maximal. Voilà le vrai coup de cœur de la rentrée. Trois raisons. L'actrice Vicky Krieg, criante de sensibilité, et capable de décliner une variété d'émotions immense. Le montage, débridé, volontairement incompréhensible , et pourtant si limpide. L'émotion qui, si vous la partagez, vous fait l'effet d'une tornade, qu'il ne faut pas chercher à contrôler mais s'y laisser porter pour surnager. Comme dans une avalanche. Un film que l'on a déjà envie de revoir, car il est indéniable que des petits indices réalistes ont été semés de partout dans la mise en scène de la confusion mentale de Clarisse vont apparaitre et montrer la richesse de ce film . Cinéma septembre 21
    Loïck G.
    Loïck G.

    341 abonnés 1 677 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2021
    Mathieu Amalric n’en finit pas d’interroger le cinéma , sa grammaire et sa raison d’être. Ce qui rend ce nouvel opus attrayant, les réponses apportées ne laissant filtrer que des éléments cinématographiques de première importance. Sur le fil d’un départ inexpliqué, une famille se retrouve à vivre sans la mère. Ce qui parait ne pas compliquer le quotidien du mari et de ses enfants, quand la femme prise entre ses souvenirs et son propre cheminement, mène une quête secrète et solitaire. Mathieu Amalric mixe de manière fulgurante l’avant et l’après. La lumière est douce, le cadre attentiste au moindre mouvement. L’attente est manifeste dans ce décalage temporaire ou le désordre parait conduire une impalpable logique. Le souvenir est devenu une abstraction à l’image de cette mise en scène qui retrouve une tonalité véritablement concrète sur le final qui à mon avis échappe à l’esprit du film. Loin de conclure sur ce vide jamais comblé, Mathieu Amalric nous confie les clés de son histoire. Ca m'a un peu chagriné. Mais les acteurs sont magnifiques. Et le film aussi .
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
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