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    Canción sin nombre
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    3,4
    138 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
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    20 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 954 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2021
    Un drame contemplatif poignant qui s’attache au trafic d’enfants dans le Pérou dictatorial des années 80, illuminé par une mise en scène en noir et blanc sublime mais desservi par un gros manque de rythme.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 008 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2021
    Canción sin nombre a l’audace de composer une forme esthétiquement très travaillée, à la photographie somptueuse et aux mouvements de caméra subtils, pour mettre en scène le combat d’une mère soucieuse de retrouver son bébé, c’est-à-dire refuser l’approche formelle réaliste conventionnelle avec sa caméra à l’épaule et sa mimèsis de l’urgence pour conférer à l’ensemble une poésie, une grâce, une âme. Il accorde fort justement aux personnages, ainsi qu’aux acteurs qui les interprètent, le premier plan, les nombreux portraits réalisés partageant la douleur dans leur silence et dans les larmes retenues. Ce que fait la réalisatrice Melina León n’est autre qu’un écrin dans lequel recueillir toute la souffrance du monde et d’un pays, le Pérou, meurtris par les enlèvements, les trafics, la corruption et la haine – voir à ce titre les attaques homophobes que subit le personnage du journaliste. Une œuvre vibrante d’humanité et à l’image magnifique, réflexion en noir et blanc sur le Pérou contemporain écartelé entre ses traditions ancestrales et sa modernité machinale. La révélation d’un talent à suivre.
    stjperse
    stjperse

    28 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2021
    Deux personnages ,une quechua et un journaliste gay, en marge de la société péruvienne des années 80, marquées par l'inflation, la corruption et le"Sentier lumineux" se débattent, insignifiants et dérisoires,filmés en noir et blanc et dans un carré étouffant...mais ici les manques de chair et de supplément d'âme sont trop criants et rédhibitoires.
    Sans ennui mais sans empathie, le spectateur reste sur le bord du chemin.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 819 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 novembre 2020
    Impression mitigée après le visionnage de ce "Cancion sin nombre". La réalisatrice Melina Leon signe un film assez austère sur la disparition d'enfants en plein séisme politique dans le Pérou des années 80. Le choix du noir et blanc et du format 4/3 ajoutent à cette sensation d'esthétisme à tout prix, au détriment d'une histoire qui se déroule au ralenti. Cela n'enlève rien à la qualité de cette oeuvre mais personnellement, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher. A voir quand même pour la beauté de la réalisation et la prestation de l'héroïne, Georgina.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 septembre 2020
    J'ai pensé à ARGUEDAS ("Les fleuves profonds").
    Sous les circonstances des années 80, l'éternelle vibration de l'âme quechua. Un peuple brimé depuis si longtemps. Le noir et blanc, la brume des montagnes, la marche à pied, la vente de quelques pommes de terre pour toute ressource, et, en face les réseaux de trafiquants, les avions qui emportent les bébés, une administration, une police et une justice qui sont un mur abrupt... Frapper obstinément à une porte qui ne s'ouvrira pas... Celui qui aide est un héros, quelles que soient ses fragilités, dans un pays et un moment où tout peut arriver à un journaliste trop curieux.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 771 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2020
    Voilà un premier film qui certes s'appuie sur des souvenirs personnels, mais choisit un formalisme osé et à contre-courant. L'intrigue est faible, le récit incomplet, mais que cette mère et ce journaliste sont attachants, êtres impuissants face à une société qui elle-même a perdu la tête et son âme, entre sentier lumineux et junte militaire. C'est une ambiance que Leon nous inviter à ressentir et (peut-être) à décoder, dans une gamme de gris, le tout cadré dans un format vielle télé des années 80. Déroutant et imparfait, cette chanson risque de vous rester en tête. GE juillet 20.
    iggy67
    iggy67

    26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 juillet 2020
    Quelle déception et quel film surfait...
    Derrière le magnifique noir et blanc se révèle très vite une vision misérabiliste du monde et un mépris des personnes mises en scène. C'est mauvais.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 210 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2020
    Cinématographiquement de toute beauté, dans un noir et blanc crépusculaire, ce premier film aborde le sujet de l'enlèvement d'enfants, phénomène qu'ont subi et que subissent encore bien des populations pauvres dans les pays dits "en développement". Les années 80 au Pérou sont ici évoquées en filigrane, avec un pouvoir corrompu et indifférent aux souffrances des masses laborieuses et le terrorisme aveugle du Sentier lumineux. Si l'enquête menée par le jeune et opiniâtre journaliste donne au long-métrage un second souffle, les séquences où sont révélées son homosexualité ne sont pas très heureuses, comme si elles étaient là pour cocher une case supplémentaire dans la démonstration de la réalisatrice.
    Car, justement, tout le reste n'est pas démonstratif mais sensible, fluide et empreint d'une empathie souvent touchante. Une oeuvre belle et inspirée, ponctuée de magnifiques scènes musicales de célébration où les chants bouleversent par leur sincérité.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2020
    Bel objet formel, l'œuvre évite le piège mélodramatique malgré le jeu pleurnichard de son actrice. Mais l'obscurité de certains passages du scénario pourra rebuter. L'ensemble se laisse voir mais n'échappe pas aux écueils du film de festival.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 juillet 2020
    Un film qui ne raconte rien avec des plans très lent pour remplir le film. Il n'y a presque aucun acting, les dialogues sont sans âmes et le dénouement est le pire existant.
    Ariane M
    Ariane M

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2020
    Film austère, comme cet altiplano andin où vit ce jeune couple d'indiens. Une beauté à couper le souffle.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2020
    Sans sa sélection à la Quinzaine des réalisateurs en 2019, difficile d'envisager un accès aux salles françaises pour ce film péruvien assez pointu, tourné en noir et blanc et dans un format 4:3, et racontant la sordide histoire d'une mère dont on vole le nourrisson. Dans ce cas comme dans beaucoup d'autres, le Festival de Cannes prouve sa vocation essentielle de passeur, toutes sections confondues.

    Cancion sin nombre est donc d'une grande beauté formelle. Tourné dans un noir et blanc plutôt gris, au grain un peu épais qui rappelle plus Bela Tarr que le piqué incroyablement précis de Roma, le film enchante souvent par la symétrie de ses plans, la sourde poésie qui s'échappe des paysages désolés comme des tableaux urbains de la pauvreté quotidienne, sa mise en scène élégante, sa façon triste de donner à voir un écran presque noir dans lequel on distingue à peine une nuance ou la lueur d'une bougie.

    Une fois dit la splendeur de l'expérience visuelle, il faut reconnaître que le reste laisse à désirer, même si le montage est assez alerte, les acteurs convaincants et l'histoire intéressante. C'est que le scénario peine à unifier les différentes histoires montrées (la maman désespérée, l'histoire d'amour du journaliste gay, son enquête parcellaire).

    Au fur et à mesure que le film avance, il est de plus en plus évident que son horizon ultime est sa perfection formelle plus que tout autre chose : c'est sa limite.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2020
    Un certain regard sur le Pérou de la fin des années 1980, son instabilité économique et politique, ses stigmatisations sociales (les pauvres, les homosexuels…) et ses scandales (kidnapping et trafic d'enfants). La narration, quoique lente et peu dense, est toujours intelligente et subtile. Mais c'est surtout visuellement que ce premier long-métrage séduit. Noir et blanc superbe, compositions très graphiques, d'une épure qui frise parfois joliment l'abstraction. Une stylisation qui sublime discrètement les espaces, la lumière et les personnages, et qui doit beaucoup au talent du chef op' Inti Briones.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 484 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juin 2020
    Georgina, la vingtaine, fait partie de ces paysans sans terre qui vivent dans le plus extrême dénuement dans les environs de Lima, la capitale péruvienne. À la fin des années quatre-vingts, alors que la pays est plongé dans la crise de la dette et la guerre civile, elle y attend son premier enfant. Elle accouche dans une clinique privée qui lui avait fair miroiter des soins gratuits. Mais son enfant lui est violemment retiré. Après s'être tournée en vain vers la police et vers la justice, elle alerte un journaliste.

    "Canción sin nombre" aurait pu être un film hollywoodien à suspense dans lequel une jeune femme pauvre et un journaliste courageux auraient, au péril de leur vie, dévoiler un crime d'Etat : le rapt de nouveaux nés pour nourrir une filière d'adoption internationale. Mais, à partir de cette trame tristement inspirée de faits réels, qui lui avaient été relatés par son père, lui-même à l'époque journaliste, la jeune réalisatrice Melina León a opté pour un parti tout autre : celui de l'esthétisme poétique qui n'est pas sans rappeler le splendide film guatémaltèque "Ixcanul" de Jayro Bustamante

    Le film perd en densité ce qu'il gagne en profondeur. Il est filmé en noir et blanc dans un format 4/3 qui rappelle celui des émissions télévisées. Les plans sont longs, qui montrent la minuscule Georgina, enceinte de neuf mois, cheminer péniblement autour de sa cabane. L'intrigue est réduite à sa plus simple expression. L'ennui parfois guette et on le regrette d'autant que le sujet est poignant et l'interprétation, toute en retenue, de Pamela Mendoza et de Tommy Párraga, impeccable.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2020
    Après quinze minutes de film, et devant toutes ces belles images, je ne cessais de me demander : "Mais pourquoi ça ne prend pas ? pourquoi ça ne prend pas ?". Et pendant un instant, ce fut un vrai mystère. Cancion sin nombre est une immersion dans le Pérou des années 1980, époque de crise politique, économique et morale du pays. Le film traite d'un sujet à la fois social et politique : l'enlèvement d'enfants de familles pauvres. La mise en scène est superbe, composée de plans d'un noir et blanc élégant qui rappellent autant Ida, que Eraserhead ou encore The Lighthouse. Alors pourquoi ça ne prend pas ? Eh bien parce qu'entre les deux qualités extrêmes que sont le thème traité et la mise en scène, il n'y a pas de chair. La femme éplorée, son mari, le journaliste qui s'intéresse à leur cas, ne sont pas des personnages, des êtres humains, des individus ; ce sont juste des types sociaux. Il y a des cinéastes qui en un plan de 10 secondes arrivent à faire vivre un premier ou un second rôle. Dolan par exemple, dans son dernier film, donnait consistance à un figurant en un rien de temps. Là, les minutes passent et les caractères restent des entités abstraites, prises dans un drame qui les dépasse. Le film, aussi beau soit-il, devient vite une mécanique au devenir évident que le scénario ne cherche même pas à contredire. Bref, bof, bof, bof... Allez plutôt voir Mosquito...Et au passage, retournez peut-être au cinéma... ça a rouvert... mais y'a personne...
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