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    Talking About Trees
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    296 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2019
    Si le film rencontre un tel succès en festivals et réjouit tant les spectateurs, ce n'est cependant pas seulement à cause de la vitalité et la ténacité de ces vieux routards, comme pouvaient l'être les musiciens du Buena Vista Social Club. Cela tient aussi au dispositif que le film met en place. (...) Voici donc un documentaire qui retourne aux sources : comme dans Nanook l'esquimau de Flaherty (1922), la construction ludique du réel permet de toucher à l'essentiel et de mieux ressentir les enjeux. (...) Ce sont ces permanents clins d'œil, cet ancrage dans l'Histoire, cet humour décapant, cette bonhomie face à l'adversité, cette joyeuse solidarité, cette impressionnante dignité et cette détermination sans faille qui font de ces vieux cinéastes et partant du film lui-même une scène politique autant qu'une extraordinaire métaphore de la force de l'art face à la barbarie. (lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures)
    Ufuk K
    Ufuk K

    520 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    " talking about trees" primé au dernier festival de Berlin est un documentaire tout juste correct. En effet j'ai trouvé le sujet pas assez intéressant pour réellement adhère à cette histoire, je me suis ennuyé parfois surtout au début où l'humour permet de dénoncer le régime islamique totalitaire qui sévit au Soudan avec une dernière partie nettement plus intéressante et instructive.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2019
    L'espoir, l'humilité, l'humour.. la Résistance à l'état pur.
    Un film magnifique, à voir absolument!
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 décembre 2019
    Quatre sexagénaires se battent pour faire revivre le cinéma au Soudan. Ibrahim Shaddad, Suleiman Ibrahim, Manar Al-Hilo et Altayeb Mahdi ont consacré leur vie au septième art. Ils ont fondé le "Sudanese Film Group" (SFG) pour le faire vivre dans un pays qui lui a tourné le dos, par la faute des imams et du piratage. À bord d'un minivan Volkswagen à bout de souffle, ils sillonnent le pays pour organiser des projections en plein air. Dans la banlieue de Khartoum, ils veulent rouvrir une salle, mais se heurtent à une bureaucratie kafkaïenne.

    Les cinéastes aiment parler de cinéma. La nostalgie des salles d'antan, le désarroi devant leur fermeture est un sujet qui a inspiré beaucoup d'oeuvres de fiction ou de documentaires. Tout le monde pensera à "Cinema Paradiso", que j'avais vu en projection officielle à Cannes en 1989 (il faut bien frimer de temps en temps) ou à "Splendor" de Ettore Scola, contemporain du film de Giuseppe Tornatore, dont il reproduisait la même recette avec beaucoup moins de succès. Sorti début 2019, "Kabullywood" racontait les tentatives de quatre jeunes cinéphiles de rouvrir un cinéma dans la capitale afghane.

    Le quatuor de "Talking about trees" est la version senior des quatre jeunes Afghans de "Kabullywood". Une sorte de "Buena Vista Social Club" sans musique.

    La persévérance de ces quatre gentils papys, leur humilité et leur sens de l'humour font immanquablement mouche. Il est impossible de ne pas les trouver sympathiques. Ils sont la mémoire du cinéma soudanais, formé dans les années soixante-dix à Moscou. Ils sont la mémoire de leur pays qui a connu, depuis l'indépendance une histoire chaotique, alternant de courtes période démocratie et de longues dictatures.

    Mais leur histoire est racontée par Suhaib Gasmelbari - un réalisateur soudanais formé en France - avec un minimalisme qui la rend bien vite ennuyeuse. Le réalisateur a pris le parti de refuser tout sensationnalisme. Il filme quelques plans d'une poignante beauté : un drap blanc dans la nuit sur lequel est projeté "Les Temps modernes" de Chaplin, un chameau déambulant dans les allées désertes d'un cinéma en plein air... Mais une succession de beaux plans ne suffit pas à donner chair à un film.

    Le film a été tourné à la fin du long règne de Omar el Bechir, au moment de sa énième réélection avec 94.5 % des suffrages. Depuis lors, la rue a renversé le pouvoir. Et le cinéma La révolution" a pu rouvrir.
    mem94mem
    mem94mem

    117 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 décembre 2019
    Je me suis rapidement ennuyé. Beaucoup trop minimaliste et sans aucun rythme. L'humour ne fait jamais mouche. Dans les documentaires le montage est essentiel, ici il est complètement raté.Les images sont belles, mais cela ne suffit pas.
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2019
    Ibrahim Shaddad, Suleiman Ibrahim, Manar Al-Hilo et Altayeb Mahdi sont 4 papys qui font de la résistance dans leur pays, le Soudan. Un pays qui, depuis la fin du colonialisme, alterne moments de démocratie et épisodes de dictature. Un pays où le cinéma, le vrai, celui qui se voit à plusieurs, a disparu, la faute aux politiciens et aux imams. Les 4 papys sont d'une génération qui a fait des études de cinéma en URSS, dans les années 70, et ils aimeraient relancer le cinéma dans leur pays. Heureusement que l'humour ne leur fait pas défaut car comment arriver à leur fin face à une administration hyper kafkaïenne ? Et à quelle heure commencer un film projeté en plein air quand on compte à proximité 6 mosquées dotées de haut-parleurs très puissants et qui se succèdent dans le temps pour chacune des 5 prières quotidiennes obligatoires ? Dommage, toutefois, que la réalisation de ce film soit un peu trop plan-plan !
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    32 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2020
    Qu'est-ce qui nous donne envie d'aller au cinéma ? C'est une question qu'on se pose moins rarement quand l'impossibilité de voir un film en public s'est installée. Avec humour, cette quasi fiction aux images chaudes laisse à voir l'alliance du militaire et du religieux pour censurer. Quand l'un use d'artifices administratifs, l'autre occupe tout l'espace y compris sonore. Le retour à un âge d'or évoqué en quelques bouts de pellicules nous rappelle que la pente de la descente culturelle et ô combien plus facile à descendre qu'à remonter.
    Michèle G
    Michèle G

    42 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2020
    Ce fut un bonheur de découvrir ce documentaire. Un hommage au cinéma comme rare et un acte de résistance d’une profonde intelligence, malgré toutes les difficultés. Ne jamais renoncer à nos passions, à ce que l'on croit juste, malgré tous les obstacles et murs érigés. Quand l'amour du cinéma est plus fort que les dictatures et les dogmes religieux qui l'ont éradiqué, il donne d'incroyables énergies !! De ce combat inégal, il en ressort un optimisme qui nous transmet sa lumière et la force qui émane de la liberté.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    53 abonnés 1 157 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2019
    Un film brouillon, parfois lent et soporifique, qui aurait pu être plus court (bien qu’il ne dure que 94 mn), avec des scènes trop longues ou sans intérêt ; son seul mérite est de dénoncer la situation politique au Soudan, avec beaucoup de finesse et d’humour. Le réalisateur n’aborde pas la situation du Soudan (alternance de démocratie et de dictature depuis l'indépendance) de façon frontale (aucune allusion à la guerre du Darfour ou de l’indépendance du Soudan du sud), à part l’évocation de la dernière élection d’Omar El-Béchir (avril 2015) avec 94,5 % des voix ; il parle de cinéma (« Le cinéma soudanais est un héros mort à cause des traitres ») à travers 4 réalisateurs sexagénaires (ayant fait leurs études et vécu à l’étranger, notamment en Union Soviétique et au Canada et dont les films étaient primés dans les années 1970’ et 1980’ dans les pays arabes), cinéphiles [ils citent Cecil B. De Mille, « La peau douce » (1964) de François Truffaut, « Le souper » (1992) d’Edouard Molinaro], fondateurs en 1989 du S.F.G. (« Sudanese Films Group ») : Ibrahim Shaddad, Suleiman Ibrahim, Manar Al-Hilo et Eltayeb Mahdi ; ils souhaitent restaurer un cinéma, « La Révolution » (sic), à Khartoum et y projeter « Django unchained » (2012) de Quentin Tarantino. Dans l’attente de l’autorisation administrative, ils projettent gracieusement, à la campagne (transport dans un Combi VW), en plein air, « Les temps modernes » (1936) de Charlie Chaplin ou un film mauritanien. Sont évoqués aussi les coupures d’électricité (pendant 4 jours, avec inscription sur une liste d’attente), les tracasseries administratives spoiler: (transmission du scénario du film avant sa projection, justification de son choix, signalement des scènes licencieuses, projection dans une salle pouvant accueillir au maximum 20 personnes, etc.)
    de la Sécurité Nationale, digne descendante du système soviétique et inspirée par « Ubu Roi » (« Même parler des arbres était un crime » mentionne un réalisateur, d’où le titre), la proximité géographique du cinéma réhabilité avec 8 minarets spoiler: (d’où le commencement du film prévu après la prière), avec possibilité d’obturer l’objectif du projecteur en cas de scène de baiser
    . Leur humour et détachement les empêchent de sombrer dans la dépression et le renoncement, s’estimant « plus intelligents que le régime mais qui est plus le fort ». Cela rappelle, avec les mêmes défauts, « Kabullywood » (2019) de Louis Meunier où 4 jeunes voulaient réhabiliter, après sa fermeture par les talibans, un cinéma à Kaboul. Un film typique de festival (6 récompenses déjà obtenues !) où le fond l’emporte sur la forme, négligée ou mal maitrisée.
    schemaman
    schemaman

    18 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2019
    Extraordinaire poésie et immense pied de nez à la dictature installée au Soudan. Il nous renvoie à notre chance d'avoir encore un pré de liberté et de culture, malgré les assauts incessants de nos dirigeants contre la gratuité de cette "marchandise". Nous aimerions savoir ce que ces vieux monsieurs sages sont devenus. Effrayante pauvreté dans laquelle tant et tant semblent souhaiter nous voir vivre. On apprécie d'apprendre que c'est en Russie communiste que l'un des réalisateurs a appris son métier.
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2019
    Le cinéma qui fait son cinéma et le raconte à travers un historique chargé, voilà l’un des sens de ce film très instructif et éloquent sur la manière de conduire la petite et la grande histoire. Un film du patrimoine cinématographique soudanais relégué dans les souvenirs de quelques pionniers aujourd’hui vieillis sous le harnais et fatigués par des années de lutte contre un pouvoir alternant dictature et démocratie. Aujourd’hui ils projettent toujours de façon itinérante, en plein air, des films autorisés par l’administration. C’est-à-dire le pouvoir politique, intrusion que le réalisateur met très bien en lumière quand il s’agit d’évoquer un projet encore plus ambitieux : faire revivre un soir une ancienne salle de cinéma au nom prédestiné La Révolution. Le processus qui se met en place suit la logique d’un scénario conforme à l’aventure de tous ces pouvoirs , qui ont toujours pesé sur la conduite à tenir des soudanais. Le cinéma en ligne de mire, et on comprend pourquoi. Mais la personnalité africaine tranquille appliquée à ce récit rend tout possible et merveilleux, même quand le muezzin officie au moment d’un discours … Les scènes drôles et amusantes ne manquent pas. Un film passionnant pour le cinéphile, pour l’historien du cinéma, pour le passionné de l’Histoire du monde et le spectateur amateur de film vrai . Tout le monde peut le voir !
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    90 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2019
    Lors de l’édition 2019 du Festival de Berlin, Talking about trees a remporté deux prix : celui du meilleur documentaire et celui du public. Cette première réalisation pour le cinéma de Suhaib Gasmelbari ne manque pas de charme. Le cinéaste soudanais quarantenaire met en scène quatre autres cinéastes également soudanais mais appartenant à la génération précédente. Ce quatuor d’amis parcourt le pays en van et projette d’organiser une vraie projection à Khartoum, capitale d’un pays dont l’industrie cinématographique est moribonde depuis de trop nombreuses années. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2019/12/23/talking-about-trees/
    François G
    François G

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2019
    Un film qui nous transporte tout en subtilité dans la lutte pour la liberté, celle de l'âme à laquelle chacun aspire.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 266 abonnés 7 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2020
    Magnifique documentaire qui suit le parcours épique de 4 cinéastes soudanais qui tentent, malgré la censure (dictature) du pouvoir, de redonner vie au cinéma soudanais (en essayant de remettre en état de marche un cinéma désaffecté depuis... 30ans).

    Ces 4 compères de la vieille école (âgés entre 60 et 80 ans) se battent seuls et sans financement à bord d'un mini van, organisant des projections de village en village.

    Depuis le dernier coup d'état en date, le 7ème art s'est peu à peu éteint dans le pays.
    Laissant à une mort certaine des dizaines de salles de cinéma.

    Et c'est avec pour seules armes : des bobines 35mm et une bonne dose d'abnégation, qu'ils se battent pour faire revivre leur passion.

    Vibrant, touchant, poétique, sincère & drôle à la fois. Cette résistance politique & désobéissance civique qu'ils incarnent à leur façon impose le respect et l'admiration totale.

    http://bit.ly/CinephileNostalGeek
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    65 abonnés 776 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2021
    L’inspiration manque alors que nos salles de cinéma sont toujours fermées depuis plusieurs mois et que les points d’interrogation sont nombreux quant au changements probables d’habitude qui résulteront de la pandémie covid19.

    Dans cette période d’atonie qui se prolonge, voir Talking about trees, un premier film du soudanais Gasmelbari, est une petite bouffée d’oxygène qui remet nos états d’âme en perspective.

    Ce film suit les lentes pérégrinations de quatre cinéastes soudanais, vivotant de projections improvisées dans des villages et dont le rêve est projeter Django unchained dans un cinéma abandonné de la capitale Khartoum!

    Même si on parle arabe, on est instantanément plongé en Afrique, débonnaire et chaleureuse.

    Le détail qui change tout est que tous les cinémas sont fermés au Soudan depuis…. le coup d’état de 1989!

    Vous avez bien lu. Un pays où personne ne produit, ne réalise ou ne voit de films en salle depuis vingt ans.

    Et pourtant aucun des quatre compères ne se plaint. Les bouts de ficelle, la capacité de rêver, et l’intelligence collective restent leur seul rempart face à la bureaucratie indécrottable et… militarisée!

    Voilà 90 mn d’évasion contemplative, parsemée de références cinéphiles, disponible en DVD et dans toutes les bonnes médiathèques.
    dvd AVRIL 2021

    PS. Coïncidence malicieuse, la guerre civile de séparation du Soudan est évoquée fictionnellement dans la saison 2 de Borgen, que j’ai visionnée il y a quelques jours. Hier soir, la réalité a rejoint la fiction.
    Les meilleurs films de tous les temps
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