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real-disciple
81 abonnés
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3,5
Publiée le 19 janvier 2011
Un grand classique de la Hammer dont c'est le seul sur le thème du loup-garou. L'ambiance est vraiment bien transposée au XVIIIeme siècle en Espagne, les scènes de meurtre bien réalisées car laisse beaucoup à la suggestion et Oliver Reed est imposant. Un classique de l'épouvante.
La nuit du loup garou est un film plus que correct de la part du metteur en scène Terence Fisher pour le compte de la Hammer. La mise en scène est plutôt efficace et la photographie d'Arthur Grant soignée. Dans le rôle du lycanthrope, nous retrouvons le très bon Oliver Reed qui campe ici l'un des meilleurs loup-garou qu'il m'ait été donner de voir. De plus, la musique de Benjamin Frankel est assez envoutante, surtout sur les scènes où apparaisse le loup garou. Malheureusement, ces scènes ne sont pas assez nombreuses à mon goùt, et je trouve que c'est un peu le point faible de ce film britannique. Malgré tout, il s'agit d'un long métrage à découvrir, car il possède un style " Hammer " assez attachant par moments. 13,5/20
L'un des meilleurs fleurons de la Hammer. On apprécie rapidement le travail de Terence Fisher , que ce soit au niveau de sa rigueur quant à la reconstitution historique, qu'il a doublé d'une atmosphère assez bien rendu, ou par sa manière de renouveler de manière assez intelligente et soignée ce mythe du loup-garou. Par ailleurs, il est vrai que l'on a du mal à être totalement captivé par l'ensemble, tant parfois certaines scènes trainent en longueur, et on peut être légèrement déçu par un final qu'on aurait pu attendre un peu plus grandiose. Cela dit, on est vraiment séduit par la belle histoire d'amour qui double l'aspect fantastique, ainsi que le réel effort pour jouer de la suggestion, ce qu'il fait souvent bien. Une assez belle réussite.
La nuit du loup garou est une nouvelle réussite dans la démarche de la Hammer de renouveler le genre dans les années cinquante et soixante. En se démarquant de la narration habituelle des films d’épouvante, Terence Fisher réalise une œuvre quelque peu déroutante pour l’époque. En choisissant de montrer une histoire d’amour rendue impossible par les transformations du héros en loup garou et qui se terminera en tragédie sur fond de tyrannie aristocratique, il rappelle le contre-pied de La fiancée de Frankenstein de James Whale (les monstres ne sont pas ceux annoncés). Mais contrairement à ce dernier, la peinture sociale est omniprésente du début (la procréation), à la fin. Autre surprise du film, et pas la moindre, le rôle principal est confié à un acteur inconnu à l’époque : Oliver Reed (magnifiquement maquillé en loup garou par Roy Ashton) qui jusqu’alors avait uniquement joué les utilités dans quelques films.