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    Les Harkis
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    traversay1
    traversay1

    3 550 abonnés 4 839 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2022
    Comment résumer l'histoire des Harkis en 82 minutes seulement, c'est le défi que Philippe Faucon relève avec une sobriété et une efficacité certaines, bien que la frustration puisse éclore, eu égard au potentiel d'un tel sujet, qui n'avait jamais été traité de façon centrale par les cinémas français ou algérien. Pourtant, de la motivation de ces jeunes algériens à combattre au côté de l'armée française jusqu'à leur abandon par la Métropole, à la fin de la guerre, avec les conséquences tragiques pour ces hommes et leurs familles qui ont opté pour le "mauvais" camp, en tous cas pas celui des vainqueurs, le film dit l'essentiel avec une rigueur historique inattaquable. Dans son style épuré, qui va à l'essentiel, en faisant preuve de pédagogie et non de didactisme, Philippe Faucon parvient à encapsuler les dilemmes de l'époque, sans forcer le trait et en réduisant le volume de dialogues. L'aspect humain reste primordial même si on aurait aimé plus de développement concernant deux ou trois cas particuliers. Les Harkis n'étaient ni des héros ni des lâches, seulement des individus qui ont pensé faire le bon choix avant de se rendre compte qu'une fois le combat perdu, ils seraient livres à eux-mêmes, pour la plupart, et susceptibles d'y laisser leur vie, dans des représailles sanglantes. Avec sa concision et son honnêteté, Les Harkis est une leçon d'histoire qui, en d'autres temps, que les plus jeunes n'ont pas connu, aurait eu toute sa place en préambule d'un débat des célèbres Dossiers de l'écran.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    293 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    (...) La tension monte, la tragédie se prépare, et nous ressentons, malgré son absence de parti-pris, la colère rentrée de Faucon devant l’injustice de leur traitement. Si le récit s’articule entre quelques personnages, le lieutenant Pascal et certains des hommes de sa harka au destin singulier (Salah, Krimou et Kaddour), et que de multiples détails font que personne ne fait décor, le romanesque est mis de côté : c’est avant tout le groupe le sujet, un groupe silencieux et inquiet, confrontés à leur choix ou leur destin. Tous sont piégés, Pascal compris, qui avait répercuté les promesses rassurantes de ses supérieurs. Il est clair que le film déplaira à ceux qui, des deux côté de la Méditerranée, ne veulent pas voir l’Histoire en face. Son refus du manichéisme et son choix de la complexité pour l’aboutir de la façon la plus humaine possible fait cependant avancer la compréhension et la connaissance d’un conflit qui n’en finit pas de nourrir les rancoeurs. (extrait du compte-rendu du festival de Cannes 2022 sur Africultures)
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2022
    Dans" Les Harkis", coproduit par les frères Dardenne et présenté en mai dernier à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes, l’histoire se déroule sur trois périodes des trois dernières années de ce que, à l’époque, on appelait les « évènements d’Algérie » (ce n’est qu’en 1999 que l’expression « guerre d’Algérie » a été officiellement adoptée dans notre pays) et tourne autour de trois personnages principaux. Septembre 1959, intégration des supplétifs algériens du film dans une de ces formations paramilitaires appelées harka, des supplétifs à qui on explique que la France est en Algérie pour toujours. Au même moment, le Président de la République française, le général De Gaulle évoque pour la première fois le principe de l’autodétermination. Juin 1960, des tentatives de pourparlers sont entamées entre des émissaires français et des représentants du FLN, alors que, peu auparavant, De Gaulle a parlé pour la première fois d’Algérie algérienne. 1962, le cessez-le-feu a été signé, les harkis sont désarmés, le piège bâti sur des mensonges s’est refermé sur eux. Que vont-ils devenir ? Comme toujours chez Philippe Faucon, le rythme est nerveux et les ellipses nombreuses, ce qui donne un film de 82 minutes qui nous dit beaucoup plus de choses que de nombreux films de 120 minutes ou plus. En plus, Philippe Faucon se montre nuancé dans son propos, il fait la part des choses sans manichéisme : montrant aussi bien une scène de torture à la gégène commise par l’armée française que des assassinats sanglants commis par le FLN, ne cachant pas que l’entrainement militaire des harkis était très sommaire et que, comme le dit la mère de Salah à son fils, « Ils envoient nos hommes les premiers, parce qu’ils cherchent à épargner les leurs ».
    Critique Facile
    Critique Facile

    93 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/05/20/les-harkis-critique/

    Ce film est celui sur une parole tue, avec des protagonistes qui s’expriment finalement peu, mais qui correspond aussi au travail de Philippe Faucon, qui contourne le verbiage au profit de l’instinctif. Pialat disait « qu’un comédien n’est pas un cheval de course  », véritable source d’inspiration pour le réalisateur. C’est une musique très humaine, une spontanéité, presque comme l’arrière-plan d’un dialogue qui serait en fait le dialogue. C’est finalement une succession de vignettes très efficaces, sans fioritures, qui explique sans doute la durée assez courte (1H23) du film.

    L’histoire est douloureuse d’autant qu’elle est peu glorieuse. Salah, Kaddour et les autres, enfants de nulle part, otages de toutes les violences. Cette hantise légitime qu’on les laisse tomber, ils le martèlent inlassablement tant l’horreur pourrait les guetter à chaque coin de rue, eux et leur familles.

    Les chiffres font toujours l’objet de vifs débats mais le film évoque entre 35 000 et 70 000 harkis assassinés en l’absence de la protection française pourtant promise… Les Harkis explique finalement comment nous avons pu en arriver là, c’est du cinéma utile, il est rare, il se regarde.
    Pascal
    Pascal

    158 abonnés 1 636 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2022
    Philippe Faucon poursuit une oeuvre unique et indispensable commencée depuis plusieurs décennies et qui en fait, du moins à mes yeux, un des cinéastes français les plus intéressants de sa génération.

    Faucon se propose de donner une vision objective des enjeux multiples que suscitent le processus migratoire dans l'hexagone.

    " les harkis" est une forme d'hommage aux algériens qui choisirent la France pendant la guerre d'indépendance et qui furent pour beaucoup abandonnés et livrés à la vindicte et souvent à la mort, lorsque l'indépendance d'Al Djezair fût obtenue par le FLN.

    Le nouvel opus de P.Faucon montre deux unités de Harkis dans le quotidien de son exercice encadrées pour chacune d'entre elle par un officier au tempérament opposé.

    Tourné presque exclusivement en extérieur et ramassé en 80 minutes qui se suivent avec intérêt, " les harkis" ne comporte aucun temps mort

    C'est un film qui aurait déjà dû être réalisé depuis longtemps, mais il n'etait sans doute pas facile de regarder en face cet épisode historique qui suintait sans doute "un peu trop" le déshonneur.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2022
    « Les Harkis » de Philippe Faucon (2022) n’est pas un film historique au sens où on l’entend habituellement. Il traduit l’évolution des états d’esprits d’une quinzaine de harkis constituant la harka 534 commandée par le lieutenant Pascal (Théo Cholbi), et ce à 3 dates clefs de la guerre franco-algérienne.
    En septembre 1959 après 4 ans de guerre et bien que de Gaulle revenu au pouvoir ait déjà parlé d’auto-détermination, les « harkas » sont constituées par Salah, Kaddour, Djilali… de jeunes algériens sans ressources ou animés par des raisons personnelles (membre de la famille tué par le FLN), et qui sont engagés par l’armée française comme « supplétifs » afin de « pacifier » sur le terrain les actions des séparatistes. En juin 1960, la France réitère sa volonté de rester en Algérie et ces harkas vont alors devenir de véritables commandos agissant en première ligne de façon ponctuelle … mais après l’ouverture des pourparlers avec le FLN et un double discours des politiques/militaires sur le terrain, le doute va s’installer dans les esprits. En 1962, le cessez-le-feu est proclamé et l’armée promet alors aux harkis de rester en Algérie pendant 3 ans afin de les protéger et – cas probablement rare (?) - dans cette harka le chef va même les encourager à déserter pour sauver leur peau. Les harkas seront dissoutes avec la promesse d’accueillir en France ces « supplétifs » … mais on sait le sort qui leur a été réservé avec seulement 90 000 algériens « rapatriés » en France et de très nombreux morts sur le terrain par représailles.
    Un film fort courageux, ce sujet – comme toute la guerre franco-algérienne - restant très sensible en France et en Algérie. Les harkis résidant en France n’ont d’ailleurs reçu le statut d'anciens combattants qu’en décembre 1974 et pour ceux restés dans leur pays seulement en juillet 2010 !
    La réalisation est sobre mais parfaitement maitrisée avec de superbes images.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 479 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2022
    "Les Harkis" raconte la vie de 1959 à 1962 de ces hommes algériens qui se sont engagés sous le drapeau français avec la promesse que jamais la France ne les abandonnerait. À travers l’histoire de Salah, de Kaddour et de Djilali qui rejoignent la harka placée sous les ordres du lieutenant Pascal, on comprend le quotidien de ces supplétifs chargés des basses oeuvres de l’armée française. Quand la rumeur des négociations menées par le Gouvernement français avec le FLM s’ébruite, leur inquiétude sur leur sort croît. Quand la victoire des fellaghas et l’indépendance se dessine, ils savent qu’aucun retour en arrière n’est pour eux possible. La seule issue est le départ en métropole avec leur famille. Mais la France a tôt fait d’oublier ses promesses et la détermination du seul lieutenant Pascal à les aider ne suffira pas.

    Philippe Faucon est un réalisateur toulonnais qui a creusé depuis trente ans un sillon original dans le cinéma français. Son oeuvre peut se lire comme le portrait d’une France post-coloniale qui n’a jamais réussi à solder un passé qui ne passe pas. La guerre d’Algérie en constitue le point aveugle dont les repercussions continuent à travailler la communauté maghrébine installée en France et compliquent son intégration. Philippe Faucon a obtenu la consécration en 2015 avec le César du meilleur film pour "Fatima". Mais ce film, qui est resté un semi-échec au box-office, ne lui a pas pour autant apporté la célébrité.

    Les Harkis a deux qualités éminentes. La première est de lever le voile sur un pan oublié de notre histoire. Contrairement à un raccourci souvent répété, la guerre d’Algérie n’est pas la grande absente du cinéma français. Plusieurs films, plusieurs documentaires, et non des moindres, lui ont été consacrés : "Le Petit Soldat" de Jean-Luc Godard, "Avoir vingt ans dans les Aurés" de René Vautier, "La Guerre sans nom" de Bertrand Tavernier, "Mon Colonel" de Laurent Herbiet… Philippe Faucon lui-même s’était déjà frotté au sujet en adaptant le bref récit de Claude Sales "La Trahison". Pour autant, la guerre d’Algérie n’a pas laissé dans le cinéma français l’empreinte dont celle du Vietnam a marqué Hollywood.

    La seconde est la méticulosité quasi documentaire avec laquelle Les Harkis radioscopie une panoplie de situations humaines. À travers les destins de Salah, de Kaddour, de Djelali, c’est un échantillon très représentatif des profils de ces hommes et des motifs pour lesquels ils s’engageaient qui est passé en revue : attachement sincère à la France et à l’Algérie française, réaction au crime barbare d’un frère par les fellaghas, nécessité économique de nourrir sa famille…. Ce souci sociologique poussé trop loin finit d’ailleurs par donner au film le ton un peu trop appliqué d’un essai de sciences politiques.

    Le principal défaut du film est sa brièveté : une heure et vingt-deux minutes seulement pour une fresque qui aurait pu constituer la matière d’une série à épisodes. Les personnages y sont trop brièvement dessinés sans qu’on parvienne clairement à les identifier et a fortiori à s’y attacher. Le film se termine brutalement et a besoin de longs cartons explicatifs pour se clore, une autre page de la vie des harkis s’ouvrant après 1962, en Algérie ou en France.

    Mais "Les Harkis" a un autre défaut. Il démontre, s’il en était besoin, que la France a en Algérie auprès de ces hommes doublement trahi sa parole. Elle l’a trahie en leur faisant miroiter une victoire sur les indépendantistes dont ils auraient pu partager les dividendes. Elle l’a trahie en leur promettant de les protéger dans la défaite alors qu’elle n’avait jamais eu l’intention ni les moyens de tous les rapatrier en métropole avec leurs familles.
    La faute ne fait pas de doute. Mais, à elle seule, aussi grave soit-elle, elle peine à constituer le ressort dramatique de tout un film.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    Philippe Faucon est un cinéaste doué et Les harkis est un film intéressant.

    Ceci étant dit, vous aurez probablement compris suite à cette introduction très langue de bois que Les harkis n'est pas passionnant, mais ressemble plutôt à un exposé très bien foutu de fin de Terminale.

    Le sujet est chouette, la mise en scène proprette, la photographie sublime et les décors très réalistes, mais le contenu dramatique laisse à désirer : on aurait aimé une progression moins édifiante, mais des personnages plus incarnés et des enjeux moins attendus.

    Agréable comme une conférence sur France Culture un dimanche pluvieux de novembre.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    372 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2022
    Dans ce film traitant du sujet des harkis durant la guerre d’Algèrie et surtout après, le réalisateur a bien su restituer à l’écran le destin de ces combattants avec justesse et sans concession. La réalisation est sobre et parfaitement maitrisée. Le scénario fait bien ressentir au spectateur l’aspect dramatique et humain qu’ont subi ces harkis et la manière dont le gouvernement français a géré leur situation après le cessez le feu. Ce film est vraiment une véritable leçon d’histoire intéressante à découvrir.

    Bernard CORIC
    Napoléon
    Napoléon

    140 abonnés 1 563 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2022
    Un petit film avec une réalisation soignée et des acteurs plus que crédibles. La reconstitution de l'Algérie française est une franche réussite. Après l'oeuvre reste superficielle, elle aurait mérité de traiter plus en profondeur le sujet. En effet, on ne connaît rien sur le passé des personnages et on n'apprend rien de spécial sur eux durant le film. Le scénario est en outre faible, on ne voit que des équipes marcher et intervenir par-ci par-là dans des villages. Dommage car le film détient assez d'émotion et arrive facilement à faire ressentir de l'empathie à l'égard des harkis.
    I. GIZ
    I. GIZ

    28 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 octobre 2022
    On retient la lâcheté de l'armée française qui a abandonné ces " coollabo" car les harkis quoi qu'on en disent,ont été des collabo manipulé par la France et ensuite rejeté par la France. On y arrive tout doucement mais petit à petit la France reconnaît ses crimes. Il faut aller plus loin , l'invasion française a décimé un tiers des Algériens, la guerre 54-62 a fait 1,5 million de morts, massacre du 8 mai 45,camps de concentration, essais nucléaires, viol, tortures...un pays qui regarde son histoire est un pays qui avance. Ou Alors on efface toutes les guerres même la shoah si on ne veut pas raconter cette guerre d'Algérie. Un bon film qui manque d'intensité et qui essaye en douceur de réveiller les consciences.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2022
    Philippe Faucon choisit de montrer ceux qui ont choisi de servir la France durant la guerre pour l’indépendance de l’Algerie. Il montre leur vie quotidienne, la cruauté qui les entourait, et choisit de montrer la France avec un bon militaire qui défend vraiment ses troupes. Un peu caricatural et une manière de réécrire l’histoire très dérangeante.
    Benito G
    Benito G

    663 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2023
    Si on cerne bien les enjeux, ceux qui ont à la fois éloigné les Harkis du peuple algériens et du peuple français, le film demeure trop solennel (ces acteurs qui déclarent leur texte en sont la preuve), trop didactique pour soulever l'intérêt et nous apprendre quoique que ce soit au-delà de ce que le film distille ; trop condensé pour développé un thème historique pourtant très riche. Un simple et inédit voyage dans l'Algérie des harkis qui omet, à la fin, de dire combien leur sort en France, pour ceux qui avaient pu faire la traversée, a été abominable et injuste.
    A peine dénonce-t-on les exactions de l'armée française, notamment la torture...etc.
    Brol le chat
    Brol le chat

    9 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2022
    Film didactique et académique sur la question complexe des Harkis, n'évitant pas la violence gratuite et poussant même à la redondance par l'utilisation de cartons explicatifs.Philippe Faucon nous avait habitués à beaucoup mieux. C'est d'autant plus dommage que le sujet est important.
    PLR
    PLR

    463 abonnés 1 556 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2022
    Film court, titré comme l’aurait été un documentaire. Quelques tranches de vie sous le drapeau tricolore de ces soldats éponymes du titre qui, davantage par circonstances que convictions se sont retrouvés dans le camp qui ne devait finalement pas être du bon côté de l’Histoire de leur pays. Une cicatrice pas encore refermée. Ni ici, ni là-bas. Au-delà du témoignage factuel, la démonstration et les explications ne sont toutefois pas poussées très loin. Une bonne base de départ pour un débat qui peu à peu sera certainement moins passionné et moins culpabilisateur, maintenant que les faits s’éloignent. Sans plus...
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