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    Last Night in Soho
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    3,7
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    264 critiques spectateurs

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    Bill le Bottier
    Bill le Bottier

    2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    Ce film est certainement le plus frustrant que j'ai eu l'occasion de voir depuis bien longtemps. J'avais tellement envie d'aimer ce film mais il y'a de gros points négatifs qui font qu'Edgar Wright échoue à bien des égards.

    D'un point de vue mise en scène c'est une leçon de cinéma. Les transitions, la gestion de la lumière, le rythme.... C'est excellent. Sans aucun doute une magnifique proposition artistique, avec des images et des scènes impressionnantes de maîtrise et qui persistent. Très certainement une référence pour tout cinéaste débutant.

    Au-delà de ça les acteurs se donnent à fond notamment les deux rôles féminins principaux.

    L'horreur marche pas mal à certains moments même si certains jump scares faciles sont en trop.

    Alors pourquoi n'ai-je au final pas aimé ce film ?

    L'écriture est vraiment très inégale. Et cela se ressent d'autant plus dans le dernier quart avec la "révélation finale" qui est amenée avec un tel ridicule. Littéralement un final à la Scooby-Doo, qui désamorce tout ce qui a été fait avant. Un auto-sabotage, clairement.

    Puis malheureusement, je ne sais pas si je suis le seul, mais j'avais deviné une grande partie des "twists" finaux ce qui fait qu'à aucun moment je n'ai été surpris. C'était quand même assez évident sur bien des aspects. C'est d'une facilité déconcertante.

    Comme pour Baby Driver, j'ai eu un gros problème avec l'utilisation de la musique dans le film. Un effet Jukebox qui va bien quelques minutes mais qui empêche beaucoup dans l'immersion et dans le ressenti final. Au lieu d'être envouté ou sous tension, on a des incursions musicales tout le temps, donnant l'impression d'un magnifique clip musical de 1h50.
    Et très étonné de la BO, au-delà de l'absence de thème ou sonorité marquante, je l'ai trouvé complètement à l'ouest par rapport à l'ambiance du film.

    Et enfin on regrettera des CGI qui cassent à bien des reprises la beauté du film, peut-être est-ce fait exprès pour donner une impression de cauchemar ou de déconnexion avec la réalité, mais ce n'était selon moi pas travaillé avec autant de maîtrise que le reste.

    En conclusion : une œuvre d'une beauté sidérante sur la forme, mais qui coule sur son dernier tiers avec une écriture facile, prévisible et peu inspirée. Un magnifique emballage pour un film beaucoup trop inégal et un échec dans l'immersion sensorielle gâchée pour la volonté de faire un film cool.
    2,5/5
    Cinévore24
    Cinévore24

    307 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    Edgar Wright revient en Angleterre avec cette histoire de miroirs, de regards et de manipulations, où le passé résonne avec le présent.

    Mélange d'époques, un nouveau film à l'esthétique soignée (à travers une reconstitution fantasmée des 60's) et à la mise en scène toujours rythmée et inventive.

    Un film pop basculant peu-à-peu dans l'horreur, et dans lequel la femme est dépeinte comme l'objet du désir des hommes.
    Un film immersif et parfois oppressant, malgré une résolution un peu décevante (et attendue) et quelques invraisemblances narratives.

    Entre rêve et cauchemar, une œuvre étincelante et prenante, mais aussi un peu boitillante.
    Shawn777
    Shawn777

    486 abonnés 3 358 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2021
    Ce film, réalisé par Edgar Wright et sorti tout récemment, m'a finalement un peu déçu ! J'en ai effectivement tellement entendu de bonnes critiques et en espérais tant grâce à une bande annonce très alléchante que je m'attendais à un film excellent, surtout au vu de la filmographie du réalisateur ! Ce dernier s'était par ailleurs déjà attaqué au genre horrifique au travers de la parodie et de l'humour avec "Shaun of the Dead" notamment et, même si nous ne sommes pas tout à fait ici dans un film d'horreur mais bel et bien dans un thriller fantastique, il en reprend certains codes pour réaliser ici une œuvre beaucoup plus sérieuse, voire la plus sérieuse de sa filmographie ! Bref, c'est donc l'histoire d'Eloise qui, une fois arrivée à Londres pour ses études dans la mode, se met à vivre la vie de Sandy qui rêve de gloire, dans les années 60. Mais, par la force des choses, elle va être poussée à enquêter sur un meurtre. Enfin bref, le concept est vraiment fou ! J'adore l'idée de croiser les époques (surtout que, pour une fois, ce n'est pas la nostalgie des années 80 mais celle des années 60 qui est également très esthétique) surtout que le scénario utilise vraiment à fond ce thème ; ce n'est donc pas juste histoire de surfer sur une nostalgie des années 60. Mais malheureusement, le film peine à démarrer ! On a du mal à comprendre les intentions de chaque personnage et puis nous avons quelques longueurs. Ensuite, plus le film avance, plus il développe des idées qui sortent un peu du chapeau, ce qui donne un rendu plutôt bordélique, enfin du moins de mon point de vue. Et enfin, si le scénario est très alléchant et l'enquête très attrayante, la fin est plutôt décevante et, quelque part, prévisible, en plus d'être un peu tirée par les cheveux. Je ne sais pas si c'est parce-que j'attendais énormément de ce film mais à la fin, je me suis dit en gros : "ah tout ça pour ça". Bon, le film s'inscrit également dans son contexte, à savoir le féminisme et tout ce qui tourne autour du mouvement #MeToo et il le fait de manière très habile, sans trop appuyer son propos en ne prenant pas ses spectateurs pour des débiles mais en étant tout de même assez explicite, efficace et direct. Et puis c'est vrai que le rendu des années 60 est extraordinaire, la mise en scène l'est tout autant, à la fois dans des mouvements de caméra quelques fois surprenants, dans le jeu avec les couleurs mais également dans le mise en scène de la dualité entre Sandy et Eloise, notamment lorsque cette dernière "part" dans les années 60 (et tout le jeu autour des miroirs). Concernant les acteurs, nous avons Anya Taylor-Joy, Thomasin McKenzie et Matt Smith qui joue bien mais nous retiendrons également deux monuments du cinéma et du petit écran, à savoir Terence Stamp et Diana Rigg. "Last Night in Soho" est donc loin d'être un mauvais film mais m'a personnellement un peu laissé de marbre, du moins pour un premier visionnage.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    489 abonnés 931 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    Le film s'est arrêté. Les pieds franchissent la porte de sortie. Lentement, on fait son retour sur terre. Seulement l'esprit est encore accroché à Last Night in Soho. Ce n'est pas nouveau d'avoir du mal à lâcher un Edgar Wright. Le réalisateur s'est toujours assuré d'offrir moults expériences revigorantes à son public. Scott Pilgrim abolissait les frontières stylistiques entre cinéma, bande dessinée et musique pour délivrer une lettre d'amour à la culture geek. Baby Driver visait la fusion parfaite entre les images et la bande-sonore pour vous coller au fond de votre fauteuil pendant 120 minutes. Par bien des aspects, ce nouvel opus est une suite logique. Mais aussi une cassure.

    La musique joue un rôle fondamental chez Wright. Plus qu'un outil, c'est elle qui donne le tempo sur laquelle se plaque l'intrigue. Pas pour rien que l'univers de Scott Pilgrim basculait lors d'un concert. Quant à Baby, c'est bien simple, il n'était plus le Driver d'exception ni rien du tout sans sa playlist sur les oreilles. Dans Last Night in Soho, Ellie (l'héroïne) se sent plus en phase avec les standards des années 60 que ceux de son temps. Comme bon nombre d'entre nous, en somme. Les mélodies sont des points de départs auxquels se greffent des récits légendaires puis l'imaginaire prend le relais. À partir de là, deux passés cohabitent : le réel et l'idéalisé. Comme la plupart des personnages de Wright, Ellie est une outsider hantée par le manque, une marginale dont la santé mentale ne tient qu'à quelques notes. Aussi quand elle se retrouve projetée dans les sixties qu'elle chérit, on est en droit de se poser des questions. La suite ne va pas nous donner tort.

    Plus encore que par le passé, le metteur en scène joue sur les perceptions qu'il va amener à faire évoluer. La première heure est un déferlement de séquences proprement renversantes, d'une vélocité remarquable alliée à une précision d'orfèvre. Comme Ellie (excellente
    Thomasin McKenzie), on sort de nous-mêmes, on swingue, on lévite au milieu d'un festival de mouvements et de couleurs. Retour vers le passé ? Oui et non. Le film avance, l'effervescence créative aussi, sauf que le trip nostalgique devient motif d'inquiétude.
    Edgar Wright n'est pas là pour glorifier les fantasmes associés à une ère révolue, plutôt pour en discuter la soi-disant grandeur. Le puzzle se remet en place, l'image qu'on en retire fait froid dans le dos. On frayera dans les recoins les plus désagréables au bras de spectres monstrueux tirés à quatre épingles. Last Night in Soho se transforme alors en train fantôme qui erre au milieu d'espoirs noyés dans le sang. Si le message n'était pas assez clair à l'issue de cette première moitié, le flamboyant grand final enfonce le clou.
    La fête battait son plein ? La gueule de bois sera sévère.

    Entre-deux, le long-métrage retombe quelque peu. La construction devient répétitive et pour peu qu'on soit attentif aux petits détails, on désamorcera plusieurs rebondissements bien avant que l'intrigue se décide à les dénouer. Dans l'intervalle, plusieurs éléments sont laissés sur place (la mère, l'investigation). C'est embêtant car tout cela aurait pu prêter le flanc à une attitude plus suspicieuse quant au fin mot de l'histoire. Il y a bien une résolution qui survient mais aussi touchante soit-elle, son épilogue un brin facile vient tempérer la réussite. Mais juste un peu, car Wright nous en donne largement pour notre argent, nos yeux et nos oreilles.
    RedArrow
    RedArrow

    1 561 abonnés 1 505 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    C'est le grand jour pour Ellie ! La jeune provinciale élevée dans le cocon protecteur et intemporel de sa grand-mère part s'installer dans la capitale londonienne pour poursuivre ses rêves de stylisme. Mais, à peine arrivée sur place, l'idéalisme naïf de la jeune fille se heurte déjà au regard libidineux d'un chauffeur de taxi posé sur elle, comme un premier avertissement aux cauchemars qui peuvent se dissimuler derrière les lumières enivrantes de la ville. Puis, il y a les paroles cruelles de ses camarades citadines, le bruit, les fêtes sans fin... Ellie choisit de fuir à la recherche d'un nouveau cocon où elle pourra trouver refuge dans les fantasmes de perfection 60's qu'elle entretient grâce aux disques de sa grand-mère. Avec la tranquillité figée d'une chambre de bonne louée à une vieille dame, elle parvient à combler ses envies d'évasion d'un monde urbain trop dur pour elle... mais à point qu'elle n'aurait jamais soupçonné lorsque, chaque nuit, elle bascule dans le Londres des années 60 en partageant littéralement l'existence d'une jeune femme de l'époque, Sandie, qui espère entamer une carrière de chanteuse...

    Que reprocher à la première heure de "Last Night in Soho" ? Pas grand chose tant, à l'instar d'Ellie, Edgar Wright nous plonge dans ce tourbillon pas si onirique des nuits des 60's grâce à une maestria formelle insolente, jouant avec l'émerveillement innocent de son héroïne (parfaite Thomasin McKenzie) au moyen des regards qu'elle pose à travers les miroirs des décors sur l'ambiance fort bien restituée de ce monde et, surtout, sur Sandie, ce modèle auquel elle s'identifie jusqu'à la confusion la plus totale pour s'approprier l'inspiration d'une force de caractère qu'il lui manquait si désespérément dans le présent (comment pourrait-il en être autrement devant le charisme si évident d'Anya Taylor-Joy que Wright sait si bien mettre en valeur ?).
    Mais l'obscurité qu'Ellie n'avait fait qu'entrevoir au sein de sa réalité était déjà là, caché dans les bas-fonds de Londres sous la forme de déviances encore plus désinhibées, ne voyant en Sandie que l'utilité d'un morceau de chair susceptible d'assouvir ses désirs les plus primitifs. Lorsque "Last Night in Soho" révèle le cauchemar derrière l'insouciance, le choc ressenti par Ellie devant le traitement de l'icône féminine de ses nuits est une de fois plus le nôtre, le long-métrage bascule dans la révélation de l'horreur la plus glauque, un climat de malaise qu'Ellie ramène d'ailleurs avec elle dans le présent où il va la harceler sous forme de visions dans un premier temps véritablement sordides.

    Cependant, passé ce gros climax terriblement anxiogène, point d'orgue de la première moitié du long-métrage, "Last Night in Soho" semble bizarrement stagner, la force des premières apparitions s'estompe peu à peu face à leur redondance bien trop exagérée, les ficelles se font de plus en plus grosses, certains trompe-l'oeil scénaristiques ne font que trop durer alors qu'on les décèle à des miles à la ronde, le comportement d'Ellie perd complètement en crédibilité (de même que celui de ses proches) en penchant du mauvais côté de la balance des actes les plus irrationnels... Bref, alors qu'Edgar Wright avait commencé par nous rappeler les sommets du genre où les plus belles ombres référentielles rôdaient, voilà qu'il se met à se rapprocher des moins glorieuses et des plus faciles lors de cette deuxième heure de film.

    Heureusement, ce moment de flottement qui nous aura tout de même fait sérieusement douter sur le chemin pris par l'ensemble -il faut le reconnaître- se retrouve sauver par le dernier acte. Certes, celui-ci peut se laisser partiellement deviner par l'utilisation de mécanismes finalement assez communs pour amorcer un tel final au sein de ce type de thriller psychologique (et au vu d'autres similaires en amont du film d'ailleurs) mais l'envergure insoupçonnée de ses contours les plus sombres ramène "Last Night in Soho" à la pleine puissance de ses débuts. Le fracas de la réalité des faits nous prend à nouveau à revers comme Ellie dans une espèce de symphonie féministe désespérée où la noirceur d'une époque en a engendré une bien pire pour lui tenir tête, et ce sans aucune pitié pour qui se mettrait en travers de sa route.
    Encore une fois magnifiquement mis en scène pour célébrer l'union dans la douleur des deux deux visages féminins principaux, ces derniers instants exaltent le meilleur de "Last Night in Soho" qui, malgré un long moment d'égarement nous empêchant hélas de crier à la réussite totale, est une nouvelle étape tout aussi passionnante qu'envoûtante dans le parcours cinématographique d'Edgar Wright.
    Hervé L
    Hervé L

    63 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2021
    Un très bon film bien joué et original ou une jeune femme revois les Fantômes d'un passé (les sixties) violent qui la conduiront du cauchemar à l'enquête policière
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    621 abonnés 2 716 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2021
    Last Night In Soho est le film le plus dark de son auteur. Edgar Wright signe un thriller horrifique sous tension, qui doit beaucoup à ses deux interprètes principales. Même s'il tombe parfois dans la caricature, il propose un tour visuel à la hauteur de son talent.

    https://www.justfocus.fr/cinema/last-night-in-soho-quand-edgar-wright-se-lance-dans-le-cinema-horrifique.html
    Liam Debruel
    Liam Debruel

    14 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2021
    Last Night In Soho se révèle une perpétuation passionnante des réflexions d'Edgar Wright, notamment par son jeu de miroirs avec une nostalgie dépersonnalissante et son esthétique léchée appuyant la violence de son fond,riche et triste à la fois par son propos.
    Guillaume L.
    Guillaume L.

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 septembre 2021
    Encore une fois un tres bon film de Edgar Wright.
    Pour ma part c'est un sans faute sur la réalisation et la photographie. l'histoire est prenante et et le défilement très agréable pour un film psychologique.
    Malgré que pour les adepte la fin sera très vite lisible, le film et un bonheur a regarder au cinéma !
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