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    Last Night in Soho
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    264 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    95 abonnés 1 764 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2021
    Une impression mitigée perdure à la fin de la séance... D'un côté une atmosphère fantasmagorique qui glisse vers l'horrifique avec habileté, nous immergeant dans un swinging London interlope fascinant puis abject; une interprétation irréprochable menée par un duo d'actrices au diapason, ainsi qu'une esthétique léchée mémorable. De l'autre une trame scénaristique principale classique; un mélange entre surnaturel et réalisme parfois difficilement crédible et surtout une absence perturbante de vision marquée, tissage entre naturalisme et féminisme post metoo assez déroutant, Edgar Wright semblant condamner et plaindre tous ses protagonistes quitte à nous laisser cois... Etrange mais marquant.
    Starwealther
    Starwealther

    50 abonnés 1 174 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2022
    Edgar Wright réussit un film très original sur le Londres des années 60, "Last night in Soho" est une sorte de fable onirico-horrifique impliquant une jeune étudiante Eloise venue à Londres pour faire des études de mode. La chambre qu'elle loue à une vieille dame est un lieu la transportant dans la vie tumultueuse d'une jolie Blonde du nom de Sandie. La BO est judicieusement choisie par le réalisateur et l'ambiance sixties ainsi que le jeu sur les couleurs du plus bel effet. Edgar Wright m'a conquit sur ce film, une agréable surprise sachant à quel point "Shaun of the Dead" ou "Hot Fuzz" étaient des bouses innommables.
    labadens
    labadens

    3 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2021
    Approuvé comme un génie sans faille après sa trilogie Cornetto ("Hot Fuzz" , "The World's End" ), mon rapport à Edgar Wright est peut-être inutilement complexe, mais j'ai commencé à prendre mes distances avec le bonhomme lorsqu' à débuté sa période américaine. J'apprécie sans plus "Scott Pilgrim VS The World" que je trouve visuellement fascinant, mais qui, malgré mon amour du jeu vidéo, me touche un peu, mais sans plus. L'objet de la discorde fut "Baby Driver" dans lequel je ne me suis jamais senti investi et où je trouvais qu'il employait son style de la manière la plus forte possible afin de ne pas être dépassé par un genre de films où il faisait ses premières armes.

    Me faisant ensuite la même réflexion rétrospectivement sur "Scott Pilgrim", j'ai commencé à me façonner une image imparfaite de ce cher Edgar : il a un style propre à lui, avec son travail minutieux du cadre et du rythme, sublimé par son amour de l'utilisation de la musique préexistante pour composer des instants forts. Avec ce style, il a envie d'explorer des genres cinématographique multiples pour poser sa patte dessus (déjà le cas sur la trilogie Cornetto), mais ,depuis 2 films et notamment "Baby Driver", je trouve qu'il pousse son style jusqu'à la surcharge, pour cacher certaines faiblesses de scripts et s'assurer que oui, ce sera bien un film d'Edgar Wright, et non pas un film geek ou un film de braqueurs "par Edgar Wright".

    Mon assottement est ainsi devenu un peu fade, et malgré le retour d'une histoire intégralement tournée en Angleterre, je n'avais aucune attente pour "Last Night In Soho", et n'étais pas plus motivé que ça à voir le film. Mais maintenant nous y sommes, je l'ai vu, et je vais essayer de retranscrire comment j'ai vécu cette expérience d'Edgar Wright s'essayant au genre du thriller horrifique.

    Jouant sur notre conflit avec la nostalgie dans notre époque bien triste et abreuvée de technologie, la première partie du film est une grande réussite qui m'a engagé avec ferveur. Dès la première scène, le style de Wright explose et on comprend tout ce qui traverse la vie d'Eloise, campée par une Thomasin Mckenzie en puissance. Froid et pessimiste face à notre monde actuel, Wright joue sur sa promesse et nous fait attendre le moment où le passé fera son entrée. Une fois transporté dans les années 60, le film devient tout simplement sublime, combinant avec intelligence le travail du mouvement, de la couleur, de la lumière, sans omettre les effets spéciaux , que j'ai trouvé assez simples mais impressionnants.

    La découverte de Sandy (Anya Taylor-Joy, toujours aussi talentueuse ) mettra en place le pont entre les époques, qui nous fera comprendre progressivement qu'aucune période n'est parfaite, que la nostalgie n'est parfois qu'une illusion construite sur un fantasme ( soit de ce qu'on a oublié, soit de ce qu'on aurait voulu connaître) et qu'il faut faire le tri entre le pire et le meilleur.

    Inutile de développer sur l'aspect visuel, c'est tout simplement sublime : mélangeant les couleurs avec intelligence, plaçant de discrètes références aux Giallos et même à l'enfer de Clouzot le temps de quatre secondes, reconstituant le passé avec brio, le travail des décors et des costumes n'étant pas en reste, Wright est comme toujours présent en force et son style ne lui fait pas défaut. Toutefois, par moments , je songeais à Mario Bava dans ce que celui-ci a réalisé de plus médiocre ...

    Cette critique, dont le pessimisme s'accentue scène après scène, aurait pu continuer dans cette voie tout en équilibre, mais la deuxième partie du film pointe maintenant le bout de son nez pour nous rappeler qu'on a payé pour un film d'horreur. Vous le voyez peut-être venir, mais c'est là que pour moi le film baisse drastiquement en qualité et que mes griefs envers ce cher Edgar sont revenus en force. Jouant sur un chaos psychologique de plus en plus insistant, les bonnes idées se répètent encore et encore sans proposer du neuf.

    L'apocalypse des couleurs forme une compote de plus en plus indigeste, les effets de style de l'horreur s'empilent, et la musique s'enchaîne dans un bazar constant. Il en va de même pour le propos féministe du film, qui bien que subtil en première partie, pourra finir par en laisser certains perplexes tant il peut devenir maladroit dans son traitement. Le film avance, et ne devient qu'un film d'horreur essayant d'être aussi efficace qu'un "Conjuring" .

    Cette partie horrifique fonctionne finalement bien peu, tant, encore une fois, Wright gonfle son style pour être sûr que ça passe, tuant à petit feu ce qui a été construit avant. Les hommages perdent en valeur, le propos devient confus, son style est de moins en moins percutant et la subtilité s'écroule jusqu'à atteindre un instant de dialogue ridicule que je ne prendrais même pas la peine d'expliquer, même pas en section divulgâche.

    "Last Night In Soho" relève mon appréciation pour Wright avec sa première heure qui dépasse de loin sa période américaine, mais ma déception grandissante pour la deuxième heure ne me fera pas accorder le pardon. Je resterai donc sur mes opinions concernant ce génie "infaillible" dont j'aimerais apprécier les films sans être parasité par toutes les craquelures qui compose ses dernières œuvres.
    Audrey L
    Audrey L

    562 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2021
    Une jeune étudiante, en proie à des visions depuis le décès de sa mère, s'installe dans une petite chambre de bonne, où les fantômes du passé viennent troubler ses nuits... Rêve, réalité, double fantasmé, cauchemar de ce qu'elle ne veut pas devenir ? L'effet miroir est poussé à son paroxysme, avec un soupçon de fascination malsaine. Edgar Wright construit son Last Night in Soho autour d'une identité visuelle très forte (les parallèles entre les deux héroïnes sont sublimes, chapeau aux monteurs et truquistes), le tout servi avec une BO appétissante (comme pour Baby Driver, mais dans un style oldy années soixante : un régal), avec une photographie qui nous laisse souvent muets (la première scène d'entrée au cabaret Café de Paris avec la danse en couple-trio, les scènes d'épouvante très bien filmées... On croit sans arrêt que la caméra devine ce que l'on voulait voir), et surtout avec un casting de talent qui a justifié notre déplacement : étant fan d'Anya Taylor-Joy et Matt Smith, ce n'est pas la diffusion catastrophique sur notre territoire (190 copies à peine...) qui allait nous arrêter, on est juste allé chercher notre film plus loin, en séance de minuit VO dans un modeste cinéma (qui nous a sauvé la mise)... Et cela en valait la peine. Les acteurs s'en donnent à cœur joie, à commencer par Thomasin McKenzie (oui, "la Juive" de Jojo Rabbit) qui est très convaincante : facilement identifiable pour les jeunes dames, ce qui rend le propos du film encore plus terrifiant, comme un Promising Young Woman qui aurait osé aller au bout de son sujet du viol, sans passer par la case humour : on subit avec elle la peur du traumatisme du viol, en pleine face. A ses côtés, qui choisir de mieux pour un rôle de fascination magnétique et captivante qu'Anya Taylor-Joy ? Celle dont on n'arrive pas à détacher nos yeux depuis The VVitch et The Queen's Gambit, déjà hypnotisés, continue de nous plonger dans cette ambiance détachée de toute réalité et pourtant jamais vraiment étrange, un entre-deux digne du rêve (cauchemar) palpable dans lequel Edgar Wright veut nous amener. On tique quand même sur un point : spoiler: l'appel à l'aide des fantômes dans le final
    , ce qui revient à diaboliser le personnage de Sandie (agréable Diana Rigg, indissociable de Chapeau Melon et bottes de cuir), car on en arrive à ne plus savoir qui est la victime, pendant deux petites secondes, ce qui est assez gênant à concevoir. Heureusement que Ellie remet immédiatement les choses au clair en montrant qui est la vraie - et unique - victime du film. On adore croiser Matt Smith en méchant mac véreux, et le final nous convainc qu'on peut encore faire un film sur les femmes violées sans tomber dans le #MeToo (devenu malgré lui cliché). Last Night in Soho aborde avec justesse et puissance les thèmes du fantasme féminin, du rêve doré qui tourne au cauchemar poisseux, de l'horreur cachée dans ceux qui disent aux filles qu'elles ont "un joli nom" en ouvrant déjà leur braguette (scènes dures), de la douceur puis violence d'être un objet de désir... Que de jeux de miroirs, sublimés par la photographie à tomber par terre, par la BO délicieuse, par un Matt Smith en grande forme, par une Anya Taylor-Joy hypnotique (comme toujours), et par une Thomasin McKenzie très touchante.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    111 abonnés 2 335 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2021
    Esthétiquement très réussi, le film souffre d'un flottement dans la narration inhérente à son histoire onirique.
    cortomanu
    cortomanu

    66 abonnés 406 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2021
    Le film réussit à sortir un peu des canons habituels du film d'horreur en allant chercher des références ailleurs. La mise en scène et la bande son élaborée ajoutent un plus, presque plus virtuose que nécessaire. Jouer sur plusieurs époques permet de faire fonctionner un suspense à tiroirs. Le scénario aurait pu gagner un peu en efficacité mais le réalisateur a préféré s'étourdir un peu avec son film. Reste un bon film dans le genre, mais qui aurait pu se révéler encore meilleur.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    151 abonnés 1 034 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Est-ce que c'était mieux avant?....non! Quand une jeune fille des Cornouailles débarque dans la capitale pour ses études elle amène avec elle son rêve de réussite et son idéal du "swinging London" des 60's transmis par sa grand-mère. Évidemment la réalité est plus dure et les songes d'antan se fracassent sur les thématiques d'aujourd'hui. Thriller horrifique pas toujours original notamment dans sa dernière demi-heure trop rebondissante mais intéressant dans sa manière d'appréhender la nostalgie, suffisamment bien écrit et captivant pour faire mon bonheur. Et puis il y a Anya.
    Last Action Zero
    Last Action Zero

    57 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2022
    Premier vrai film d'épouvante et de hantise mystérieuse pour Edgar Wright. Et ça met déjà gentiment une grosse tannée qualitative, à 90% de toutes les "blumhouseuries" de ces 20 dernières années. Un beau et réjouissant classique du genre, qui tient autant de Romero et Argento que de Kubrik et Clousot, dans une élégance feutrée et une innocence pourtant bien à lui, et parfaitement ancré dans les préoccupations éthique de son époque. 3.5/5 du plein les yeux et les oreilles.
    Victor A.
    Victor A.

    53 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2021
    Sûrement l'un des meilleurs films d'Edgar Wright. Là, le réalisateur britannique s'essaie à l'horreur/thriller et ça marche. Il nous sert le tout avec un sens de l'esthétique fou et des scènes anxiogènes à souhait. Les deux actrices principales sont folles et la réalisation les subliment. Quelques lourdeurs d'écriture pèsent un peu sur le film, mais c'est trois fois rien. À voir de suite !!!
    Hervé L
    Hervé L

    63 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2021
    Un très bon film bien joué et original ou une jeune femme revois les Fantômes d'un passé (les sixties) violent qui la conduiront du cauchemar à l'enquête policière
    Paul B
    Paul B

    37 abonnés 869 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2021
    Ce film n'a pas vraiment de défaut, pas d'incohérences, pas non plus de mauvais acteurs, et le scénario s'offre même le luxe d'être original, ce qui est devenu bien rare.

    Une réussite totale, merci aux deux actrices principales de nous avoir fourni une si belle prestation.
    Roger D
    Roger D

    66 abonnés 784 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2021
    "Last night in Soho" Eloïse part de sa campagne pour Londres et rentré dans une école de mode. Là bas elle va devoir affronter la dure réalité de la vie londonienne et du monde de la mode. Mais la nuit elle va "rencontre" Sandy jeune star montante dans ....les années 60...ou tout n'est pas si rose que prévue.
    Un savoureux mélange de thriller et de fantastique que voilà. On est plongé dans les 60 avec tout le folklore et les dérives qui existent tout en restant par moment de nos jours. Le films naviguent entre les deux avec une certaines justesse sans en abusé. Et justement de naviguer entre les deux avec un des deux mondes qui commencent à s'imposer à l'autre donne une pression qui monte crescendo tout au long du film!! C'est pesant et stressant!!! Le duo McKenzie et Taylor-Joy (qui à toujours des rôles à part mais souvent excellents) n'en font pas des caisses dans leur situation et c'est à noté car on peut facilement caricaturer . Rajouter des rebondissements et une direction où l'on ne sait pas comment cela va venir et vous obtenez un excellent film!!!!!
    NOTE : 8.5/10
    Matthieu Matthieu
    Matthieu Matthieu

    3 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2021
    Vraiment l'un des meilleurs films que j'ai vu. La réalisation est parfaite chaque élément à son importance et son explication à la fin du film. La performance d'Anya Taylor Joy et de Tomassin McKenzie sont très convaincante.
    Vraiment je recommande
    paopao2
    paopao2

    16 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2021
    Un scénario, original, très bien mené et plein de surprises, un petit parfum John Hugues dans la réalisation et surtout une Anya TJ éblouissante à chaque apparition.
    Liam Debruel
    Liam Debruel

    13 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2021
    Last Night In Soho se révèle une perpétuation passionnante des réflexions d'Edgar Wright, notamment par son jeu de miroirs avec une nostalgie dépersonnalissante et son esthétique léchée appuyant la violence de son fond,riche et triste à la fois par son propos.
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