Producteur de rap et DJ réputé, Cut Killer a travaillé avec les plus grands noms du Hip-Hop. Sur La squale, il compose la BO et assure la direction artistique musicale. DJ Abdel, cofondateur avec Cut Killer du collectif de DJ Double H, lui prête main forte. Pour l'un comme pour l'autre, La squale constitue une première incursion dans le milieu du cinéma.
« Certes il y a de la violence dans mon film… Il s'agit de la violence des cités. Et je ne l'ai pas cachée, parce qu'il eût été hypocrite et lâche d'édulcorer au nom de je ne sais quelle bienséance pudibonde dont on ne sait plus très bien quel intérêt elle défend. Pour autant jamais elle n'est magnifiée par un fantasme héroïque, jamais elle n'est mise au service d'une esthétisation spectaculaire, jamais elle n'est banalisée. »
Débutant sa carrière au théâtre, Stéphanie Jaubert est notamment apparue au cinéma dans Les anges gardiens (Jean-Marie Poiré, 1995) et Le plus beau métier du monde (Gérard Lauzier, 1996).
Ancien professeur de français à Sarcelles, Fabrice Genestral a animé des ateliers avec de jeunes comédiens du Val d'Oise et de Saint-Denis.
Après avoir travaillé sur plusieurs courts métrages, il réalise avec La squale son premier long métrage.
" Employé au féminin, c'est un mot plutôt rare qui traînait à Sarcelles mais que je n'ai jamais entendu ailleurs. En fait, on parle communément là-bas de « squale » dans les cités pour désigner les « lascars » et les « racailles ». Mais il n'existe aucun terme pour désigner son équivalents féminins, ces amazones, délinquantes androgynes, qui imitent en tout point les caïds de cité. On parle bien de « scarlettes » ou de « zoulettes » mais dans une acception différente. Le nom de « squale » au féminin comble donc une lacune. "