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Peter Franckson
51 abonnés
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2,0
Publiée le 16 juin 2019
C’est l’histoire d’un conflit social dans une usine [tournage dans la briqueterie Tellus Ceram à Monsempron-Libos, près de Fumel (Lot-et-Garonne) et qui a connu aussi un plan social] où l’un des ouvriers (dont un doigt est amputé) enlève, pendant quelques heures, Léo, très jeune enfant du patron, dans l’idée de négocier. Tout ça en 15 mn avec quasiment uniquement des gros plans, sans profondeur de champ, avec beaucoup d’images floues et une caméra qui brinqueballe lors de la course en forêt. On dirait du John Cassavetes mais en plus court heureusement car si l’idée de départ, vision d’un conflit social et de sa violence par un enfant, était intéressante, le côté brouillon se voulant proche de la réalité, lui fait perdre beaucoup de son intérêt. Un tournage en caméra subjective aurait, peut-être, été plus efficace…
Alors, il y a un conflit social, un employé enlève l'enfant du directeur ? ou d'un chef ? on ne sait pas très bien. Que fait-il là d'ailleurs, ce gosse ? Bref, il s'échappe avec l'enfant, spoiler: puis il décide de le ramener . Aucun intérêt.
Un court métrage étonnant, filmé au plus près des yeux d’un enfant qui ne comprend pas la violence qui se noue autour de lui... La violence César du meilleur court métrage 2019. Mérité.