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    Dieu existe, son nom est Petrunya
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    29 critiques spectateurs

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    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2022
    La cérémonie religieuse qui se déroule alors qu'elle rentre chez elle après une énième déception professionnelle est donc un accident, un hasard, voir le destin. La pression est telle que le prêtre s'oblige à tenter de raisonner la jeune femme, et la police interpelle la jeune femme de façon arbitraire. C'est là le seul point un peu gênant, Petrunya sait qu'elle est retenue arbitrairement, le dit et sait qu'on ne peut la retenir contre son gré ; alors pourquoi reste-t-elle ?! La partie au commissariat et l'interrogatoire prend trop de place (plus de la moitié du film !), ça tourne un peu en rond tandis qu'on ne comprend pas vraiment pourquoi Petrnuya refuse tout commentaire à la journaliste qui est pourtant la seule à la soutenir à 200%. Mais ce qui frappe c'est cette foule d'hommes sans cervelles qui composent donc une communauté aussi effrayante qu'inquiétante, plus que leur foi orthodoxe on pourrait croire à des néo-nazis. Petrunya est une jeune femme touchante et se place en symbole féministe de belle manière (sans discours pompant ou extrêmisme à deux sous). Un bon moment à conseiller.
    Site : Selenie
    Anonyme M
    Anonyme M

    62 abonnés 1 658 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 mars 2022
    le film combine le pire de quatres mondes: la stéréotype du patron sexiste, celles des sectes religieuses, les les pauvres banlieue ou encore la pauvre fille. comment ont prend le film au sérieux après ça ?? évidemment comme si cela ne pouvait pas etre pire le film s'enfonce encore plus dans la médiocrité au fur et a mesure, la fille joue avec le feu en s'attaquant a la secte religieuse, les journalistes et la police s'en mèle histoire d'enfoncer le clou, les scandales deviennent massif. rien ne fonctionne.
    Vassili A.
    Vassili A.

    32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Alors, on y va gaiement pour cette lancée de croix. Il faut plonger pour la repêcher dans la rivière, c'est la tradition orthodoxe; et la tradition veut que seuls les garçons y participent.
    Dans ce pays, Macédoine, que peu de gens sauraient situer sur une carte, la tradition est si importante, cela pourrait presque être la seule spécialité ou le seul produit d'exportation... parce que il n'y a rien d'autre. Si, il y a aussi des gens extraordinaires.
    Une jeune femme qui a eu son diplôme d'histoire à l'université et qui est toujours au chômage. Il faut savoir coudre pour pouvoir travailler à l'usine de confection ou être suffisamment jolie pour coucher avec le patron à la première sollicitation si on se présente à l'entretien pour un poste de secrétaire. Et si on ne l'accepte pas, il ne reste qu'à plonger pour en finir... ou pour renaitre.
    Un film de l'est sur une fille de l'est qui envoie balader ce monde trop tranquille. Un monde fait de préjugés, de tradition,de misogynie et de ferveur religieuse, le tout dans un décor de misère provinciale aux confins de l'Europe, presque à l'autre bout du monde.
    Un miracle se produit. Découvrir sa propre force en repêchant la croix pour ne plus jamais subir son sort en silence.
    Des moments de grâce quelque part dans les Balkans qu'on pourrait savourer à l'infini.
    Dieu existe, son nom est Petrunya, récemment diffusé sur Arte vaut le détour...le titre en macédonien, cela se dit: Gospod postoi, imeto i' e Petrunija...
    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juillet 2020
    Avec son nouveau film, Teona Strugar Mitevska s'élève contre le patriarcat en racontant l'histoire de Petrunija, une femme qui a la très mauvaise idée de participer à une vieille tradition réservée aux hommes. Chaque année, pour l'Épiphanie, un prêtre lance une croix dans un lac ou une rivière et des hommes se jettent dans l'eau pour être le premier à récupérer ce symbole, qui est censé apporter bonheur et prospérité au gagnant. Quand Petrunija se jette à l'eau et récupère la croix, cela fait scandale dans la communauté et l'histoire prend vite des proportions inquiétantes. En montrant cela, la réalisatrice dénonce les dérives qu'entraînent ces coutumes qui ne sont pas respectées. Des traditions qui ne sont que le reflet de pensées qui n'ont pas évolué depuis des siècles. Ce film est résolument féministe même si Petrunija ne l'est pas forcément. Elle mène sa petite vie tranquille, mais sans réellement se soucier des droits des femmes et de ses droits à elle, car elle a plus important à penser. Seulement, quand ce «scandale» éclate et qu'elle est confrontée à toute la misogynie d'une société patriarcale, elle devient décidée à se battre pour ce qu'elle croit juste. Le personnage de Petrunija est attachant et le combat qu'elle prend en cours de route est juste. Le film est intéressant, mais il a du mal à tenir sur la durée. La deuxième partie est redondante et on se rend compte à ce moment-là que le sujet n'est qu'effleuré. Au-delà de ce chahut et de ces gens qui sont scandalisés pour rien, il n'y a pas grand-chose.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    358 abonnés 1 793 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2020
    J’ai trouvé ce film pas mal grâce à sa problématique mais mal exploité. On aura ici une véritable critique du système patriarcale. Il faut savoir que cette cérémonie existe et qu’une femme en 2014 avait effectivement attrapé la croix, soulevant un tollé dans la population. La réalisatrice, en poussant certains traits, veut nous montrer cette société ancrée dans des règles traditionnelles qui empêchent la femme d’être légal de l’homme. On verra même dans le film que des femmes du village sont contre le fait que Petrunija prenne la croix car il est dit que ça doit être un homme. Il est aussi intéressant de voir le mélange entre le culturel et le religieux où on ne sait plus vraiment si ces règles viennent de l’un ou de l’autre. Les hommes prennent la religion en excuse, sans justification appuyée, pour assouvir une position dominante sur la société. C’est en réalité plus une attaque contre l’Église orthodoxe qui ne fait rien pour changer les choses, que contre la religion en elle-même. Là où le bât blesse avec ce drame, c’est plus sur la forme. L’actrice Zorica Nusheva est prometteuse pour son premier film, mais son personnage est vide. Il n’y a aucune revendication, elle ne sait même pas pourquoi elle a fait ça. Cela retire énormément de puissance au message. Surtout que la dernière scène vient mettre à mal tout ce que nous explique le film. Le tout avec une réalisation que je n’ai pas aimée. il n'y a pas mal de moment lent et le montage casse le rythme de certaines scènes en les découpant trop.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 avril 2020
    Le combat d'une jeune macédonienne confrontée aux traditions et à la misogynie d'une société patriarcale. Une comédie dramatique décalée dont le scénario qui démarre pas mal, ne parvient guère à captiver ensuite.
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2019
    Malgré ses diplômes, Petrunya est au chômage et est obligée de vivre chez ses parents, à trente ans passés, dans la petite ville de Štip en Macédoine du Nord.
    Alors qu’elle vient de subir une énième humiliation lors d’un entretien de recrutement par un DRH tripoteur, elle croise le chemin de jeunes gens qui participent chaque année à une cérémonie traditionnelle : une croix en bois est lancée par le pope dans la rivière glacée et celui qui l’attrape se voit promettre du bonheur pour le reste de l’année.
    Sans l’avoir prémédité, Petrunya plonge dans la rivière et attrape la croix. Son geste met le village en émoi : le concours est en effet traditionnellement l’apanage des hommes. Une journaliste de la capitale a filmé l’incident et entend lui donner une publicité. Pendant ce temps, Petrunya, murée dans son silence, refuse de rendre le trophée qu’elle a conquis de haute lutte.

    "Dieu existe, son nom est Petrunya" est le meilleur film macédonien que j’ai jamais vu. C’est d’ailleurs le seul. C’est un bon motif pour aller le voir. Mais ce motif n’est pas suffisant.

    "Dieu existe, son nom est Petrunya" a une grande qualité : son pitch. Il a un grand défaut : il s’y limite. Car une fois posé l’enjeu du film – Petrunya restituera-t-elle la croix qu’elle a conquise ? – le scénario fait du surplace. Il le fait d’ailleurs si bien que l’action, après avoir vagabondé dans la ville de Štip où l’on accompagne Petrunya depuis sa maison jusqu’à l’usine où elle passe un entretien sordide avant de revenir dans le centre ville où les paroissiens sont agglutinés, s’enkyste dans le commissariat où Petrunya est retenue et à la porte duquel la journaliste de Kanal Plus (sic) essaie de la filmer.

    Il est difficile de dire du mal de ce film. Car son sujet est en or. Comment ne pas se rebeller contre une règle hors d’âge qui exclut les femmes d’une compétition ? Comment ne pas être horrifié par le machisme et le patriarcat que de telles règles révèlent ? Mais faute de donner corps à cette indignation, "Dieux existe, son nom est Petrunya" ne parvient ni à nous faire réfléchir, ni à nous émouvoir.
    war m
    war m

    29 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2019
    Mais l’ensemble ne se départit jamais d’une trop grande sagesse. Comme la copie parfaite d’une élève un peu trop scolaire qui ne réussit pas à sortir des cadres qu’elle a elle-même élaborés.
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 826 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2019
    Ce film retrace à travers une journée de Petrunya la difficile condition des femmes en Macédoine. Cette jeune femme de 32 ans, diplômée d'Histoire, se rend à un entretien d'embauche où elle ne va pas faire l'affaire du fait de son physique enrobé (dixit le directeur). De retour, elle saute dans une rivière pour s'emparer d'une croix sacrée réservée aux hommes. Petrunya est incarnée à merveille par Zorica Nusheva qui apporte le féminisme voulu par la réalisatrice, ainsi que la dénonciation à travers cette fameuse croix de la misogynie qui gangrène le pays jusqu'aux instances religieuses. On pourra reprocher quand même une deuxième partie (sous forme de huis clos) sans grand intérêt dans le commissariat qui entache quelque peu l'ensemble. Une découverte intéressante.
    Bernard M
    Bernard M

    25 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2019
    Un film très intéressant qui aborde dans une histoire simple la mysoginie, la religion...très bien interprété avec un petit côté documentaire ( l'action se passe en Macédoine) sur les coutumes de ce pays.Il est regrettable que les gros plans, les élans d'une caméra d'épaule qui donne un montage à l'emporte pièce viennent un peu gâcher ce film: parfois, c'est justifié et ça prend toute sa dimension, mais sur tout le film, ça devient lassant.
    Seemleo
    Seemleo

    64 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2019
    La Macédoine : que connaît-t-on de ce pays ? On mange la salade ou les fruits du même nom, sans trop se poser la question de l'origine de l'expression.

    Pays multi-ethniques, où populations slavophones, albanophones et autres hellénophones se côtoient sans s’entre-tuer, mais où, comme c'est souvent le cas lorsque des cultures différentes vivent ensemble, les Traditions religieuses et profanes, restent bien vivantes

    Là dessus 50 ans de communisme n'ont fait qu’exacerber le besoin de retour aux soi-disant racines.

    Basé sur un fait divers réel, voilà-t-il pas qu'une de ces belles fêtes annuelles consistent à aller chercher une croix dans la rivière, lancée par le pope du coin. Le 19 janvier à l'épiphanie orthodoxe.

    Concrètement, de jeunes hommes se les caillent en slip de bain au bord de l'eau en attendant que notre saint-père local veuille bien balancer son trésor.

    https://hajde.fr/2017/01/23/lepiphanie-a-la-sauce-macedonienne/

    Le fait divers d'hiver, c'est qu'en 2014 c'est une femme qui a plongé et qui a blousé tous ces beaux mâles.
    Fin du documentaire, début de la raison d'être du film. L'héroïne est cette personne d'une trentaine d'années, sans emplois mais bien formée, c'est souligné. Face à la violence des autres participants, elle s'enfuit et refuse de rendre l'objet. Réactions patriarcales, scandale.

    La Macédoine étant apparemment un état de droit, la pression est d'ordre sociétale. Elle n'en est pas moins puissante.

    La mise en scène recherchée (aucun plan n'est banal), le casting atypique (les canons de beauté habituels ne sont pas respectés par féminisme peut-être) démarquent clairement cette oeuvre Baltique. Dommage que l'intrigue patine passablement dans la dernière demi-heure.

    Cela reste très sympathique original.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mai 2019
    Un regard jouissif, plein de tendresse et de drôlerie, sur certains paradoxes de la société macédonienne (et, probablement, extensible pour de nombreuses autres).
    Petrunya est une jeune femme de 32 ans sans emploi, malgré (ou à cause de) son diplôme en histoire, qui enchaîne les entretiens calamiteux pour des jobs sous-qualifiés et exaspère sa mère... un portrait symptomatique dans une société frappée par le chômage massif des jeunes et un certain machisme. Jusqu'au jour où son désoeuvrement la pousse jusqu'à la rivière du village où le prêtre s'adonne au rituel du lancer de la croix de bois... censée apporter prospérité et bonheur pour celui qui l'attrape. Face à la compétition, à l'agressivité et au déferlement de passions qui s'ensuivent, on rit de traditions anachroniques qui semblent bien loin des idéaux d'altruisme et de justice dont elles se revendiquent !
    Le raleur
    Le raleur

    3 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2019
    Jeudi 9 mai 2019 : J'ai apprécié ce film tiré d'une histoire vraie. En effet, ce long métrage raconte avec intelligence le combat d'une jeune femme confrontée aux relents traditionalistes et misogynes d'une société patriarcale.
    Aussi la jeune actrice est excellente dans le rôle titre.
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2019
    Ce film qui expose de façon réaliste une situation de machisme et d'obscurantisme religieux dans une province perdue de l'ex-Yougoslavie, la Macédoine. Partant d'une histoire vraie - une jeune femme se saisit de la croix lancée dans la rivière par le pope au nez et à la barbe des jeunes gens de la petite ville de de Stip - le film se déroule comme un drame en deux actes : Le premier nous présente la jeune héroïne Petrunya superbement interprétée par Zorica Nusheva, qui peine à trouver du travail malgré des études poussées en histoire et qui se clôt par son exploit dans la récupération de la fameuse croix. Le deuxième acte nous montre les conséquences de cette improbable provocation, considérée comme une atteinte aux droits ancestraux des jeunes mâles de la cité. Tout en finesse, jamais caricatural, le scénario nous montre avec beaucoup d'intelligence l'évolution des sentiments de Petrunya, qui peu à peu, prend conscience de la portée symbolique de son attitude. Un beau portrait de femme qui souffre pour lutter contre sa condition dans un monde de pauvreté, régi par la force, la religion et le machisme. Jolis rôles secondaires, dont celui d'une reporter courageuse.
    Etienne R.
    Etienne R.

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2019
    super film, tout en nuances sur un parcours personnel, une recherche sans le savoir d'une affirmation salutaire face au pouvoir des hommes. Très bien filmé et excellemment interprété ! De très beaux plans et une actrice qui se métamorphose en 1h40.
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