Alice au Pays des Merveilles est un excellent Disney. C'est un Disney qui ruisselle de créativité dans l'univers extrêmement prenant qu'il met en place avec ce pays des merveilles. Tous les personnages de cet univers sont hauts en couleur, tous fous, mais relativement attachants et surtout fascinants dans leurs folies. Le chat de Cheshire par exemple qui, à chaque fois qu'il apparaît, possède un certain côté presque mystique de par sa capacité à apparaître et disparaître à volonté. La reine de cœur possède une excentricité également absorbante et surtout menaçante, car on ne sait pas de quoi cette reine est capable et ce qu'elle va penser puisque tout comme les autres habitants de cet univers elle est habité par la folie et tout ce qui sort de cette bizarrerie sera considérée par cette méchante comme bizarre, là où pour le spectateur, cela se rapprochera bien plus de la normalité. Alice au pays des merveilles il y a donc une ambiance étrange et de bizarrerie dans lequel je comprends qu'on ne puisse pas rentrer mais personnellement je suis totalement rentré dedans. Néanmoins un personnage crève l'écran durant tout le film, Alice. C'est un personnage d'enfant exécuté de main de maître car là où beaucoup de personnages d'enfants se cantonnent à rester dans leur mentalité de “Je veux tout faire sans évoluer et je veux que le monde soit exactement comme je le veux pas comme les adultes le vivent”, Alice ne fait que commencer avec cet état d'esprit de “la normalité est ennuyante”et elle a un côté très curieux comme l’a n'importe quel enfant. Mais ce qui la rend très intéressante c'est son évolution, car peu à peu, étant confronté à toutes les bizarreries du Pays des Merveilles, elle va comprendre jusqu'où sa curiosité l’a menée et à quel point les bizarreries sont néfastes et le monde qu'elle disait au début ennuyant ne peut être autrement rien que pour la sécurité et pour maintenir une sorte d'équilibre sur la planète. C'est une évolution extraordinairement prenante qui m’a fait m'attacher énormément à ce personnage d'autant plus lorsque dans la meilleure scène du film, à la fin, peu de temps avant de rencontrer la reine de cœur, elle va se mettre à pleurer et regretter toutes ses erreurs passées qu'ils l'ont conduite dans la situation dans laquelle elle se trouve. Néanmoins si je ne le classe pas parmi les plus grands chefs-d'œuvre Disney, c'est sans doute à cause du fait que, malgré le fait que ce soit porté et lié par un personnage extraordinaire dans un univers très coloré et pour ma part assez prenant, ce n'est au final qu'un enchaînement d'histoire auxquelles Alice assiste. On a un fil rouge qui est l'évolution d'Alice mais il n'empêche que les intervenants du Pays des Merveilles n'apparaissent que pour quelques minutes avant de “passer le relais au suivant” et il y a aussi une scène que je trouve beaucoup trop cartoonesque, celle d'une non-anniversaire qui va malheureusement un peu trop loin dans la folie. Il n'empêche qu'Alice au Pays des Merveilles est un excellent Disney que je ne peux que vous recommander : 15/20.
Alice au pays des merveilles est resté une référence en matière de récit psychédélique. Le dénouement peut décevoir, mais c'est davantage le chemin parcouru qui fascine. En lisant entre les lignes, on décèle de nombreux thèmes dans cette succession de séquences drôlatiques.
D'abord, l'incohérence onirique qui nous déstabilise si bien dans nos rêves. La porte est trop petite pour laisser passer Alice. Pour y remédier, elle doit boire le contenu d'un flacon posé sur la table – contenu qui n'était pas présent auparavant. Puis, des gâteaux apparaissent, puis une clef. Les éléments s'ajoutent au fur et à mesure, rappelant la troublante sensation des oublis intempestifs.
Puis on passe au Dodo aristocrate qui pousse à s'agiter, dans une folle farandole, plusieurs animaux sur une plage. Celui-ci viendra débloquer une autre situation plus tard dans le récit, en suggérant de sacrifier un ouvrier de passage. Derrière ses airs bonhommes, se cache une violence froide.
Ce n'est pas la seule représentation de personnage brutal appartenant à la classe dominante. Le morse glouton et la royauté de cœur en font partie. Leur point commun étant qu'il exercent, par des moyens différents, une tyrannie sur les autres personnages. Le morse gentleman manipule les huitres pour les dévorer, sans partage équitable avec son comparse ; la reine de cœur décapite sur commande, mais ne manque pas de faire preuve de flagornerie lorsque les rapports de force s'inverse (Alice qui grandit lors du procès).
Alice est plongée dans un monde d'apparence insensée, mais accentuant seulement des traits de caractère. Le lapin, toujours en retard, est prêt à brûler sa propre maison pour éradiquer la créature, qui se trouve être Alice géante. Les fleurs jugent sur l'apparence et le talent au chant. La chenille atrabilaire adore s'entendre parler. Le lièvre de Mars et le chapelier toqué, tout aussi irritables, sont inattentifs au monde qui les entoure.
Reste le chat du Chesire, énigme dans cette histoire, seul personnage répondant de manière sensée aux questions saugrenues d'Alice. Insaisissable, il se joue des situations et profite de sa présence spectrale pour chahuter.
Disney livre une adaptation malicieuse et allégorique du récit de Carroll, bien que, à l'instar de la formule narrative redondante de ses dessins animés, il se leste de chansons et de moments pathos dispensables.
Fan de Disney, Alice ne m a pas vraiment marqué étant petite. Son univers a Disneyland, je le trouve sympa, mais pour en revenir au film, je n en avais que de vague souvenir, comme le lapin, le chapelier fou ou le chat... J ai donc eu envie de revoir ce classique vu il a plus de 40 ans... J en ai 52... Et ,houla... C'est nul, je suis navrée de le dire, c est vraiment sans intérêt, bien sur quand on comprend que tout cela n est qu un rêve, on comprend l étrangeté de l histoire... mias c est nul, les chansons sont nuls, trop nombreuses... La seule chose que je trouve bien c est la qualité des dessins. Je ne comprends pas le hype autour de ce film.
"Alice au pays des merveilles", le 17e long-métrage d'animation de Disney, nous plonge dans le monde surréel et captivant des romans de Lewis Carroll. Ce film, sorti en 1951, nous emmène dans un voyage où imagination et réalité se confondent à travers les yeux d'une jeune fille, Alice, entraînée dans un monde peuplé de personnages aussi étranges qu'attachants. Des premières esquisses à sa sortie en salles, le film a connu une gestation complexe, oscillant entre l'envie de coller à l'œuvre originale et la signature créative de Disney.
Bien que le film n'ait pas immédiatement conquis le public escompté, devenant même sujet de critiques pour ses libertés prises avec le texte de Carroll, il s'est peu à peu imposé dans la culture populaire, notamment avec le mouvement hippie dans les années 1960. Ce succès tardif témoigne de la capacité du film à transcender les générations, malgré ou grâce à sa divergence avec l'œuvre originale.
La richesse visuelle du film, fortement influencée par Mary Blair, offre un spectacle coloré et dynamique qui contraste avec son accueil initial mitigé. Les personnages, de l'inquiétant Chat du Cheshire au malicieux Chapelier Fou, restent gravés dans l'imaginaire collectif, chacun apportant sa touche d'absurdité à ce monde où tout semble possible.
Cette œuvre, à la fois hommage et réinterprétation, se démarque par son audace narrative et visuelle, reflétant les ambitions et les défis des studios Disney de l'époque. "Alice au pays des merveilles" se révèle être une expérience cinématographique unique, une aventure où le merveilleux côtoie l'étrange, invitant petits et grands à questionner leur perception de la réalité et de la fantaisie.
Adapté du célèbre roman de Lewis Caroll, "Alice au pays des merveilles" est un grand classique Disney de 1951 qui raconte en 1h15 les aventures d'une petite fille qui s'endort et rêve de tout un état de choses étranges (un dodo, une reine de coeur coupeuse de tête, un chat invisible, un chapelier fou, un lapin toujours en retard, des fleurs qui chantent, et tout un tas d'autres choses qui sont devenues des références mythiques). Il faut reconnaitre que la créativité est véritablement au rendez-vous, on va de surprise en surprise, même en le redécouvrant pour la énième fois, et l'animation, même pour un Disney, est juste sublime, non mais regardez moi ces couleurs !! L'humour réussi et les voix (Roger Carel en VF !) rajoutent du charme à l'ensemble. Malheureusement du côté des chansons, il n'y en a pas beaucoup de mémorables, seulement "Un joyeux non-anniversaire" et "Pays du merveilleux" et encore ! De plus, il faut vraiment s'accrocher à cet univers spécial et cette succession de scènes loufoques, qui ne plait pas forcément à tout le monde. On pourrait aussi s'interroger sur une potentielle morale (écoutez vos leçons d'histoire ?) mais je ne pense pas que les créateurs du film se soient pris la tête avec ça. Pour finir, on est ici sur un des Disney les plus enfantins, même si on y voit une chenille qui fume, passé 6 ans ça devient compliqué à voir. Ensuite on regardera plutôt le film de Burton, qui est très différent à bien y réfléchir.
Un Disney vraiment original et qui sortait méchamment des sentiers battus pour l'époque. Point de princesse ou de sorcière ici mais une petite fille aventurière et qui n'a pas froid aux yeux qui va découvrir un monde incroyable peuplé de créatures hautes en couleurs. Tantôt amusant, tantôt effrayant, cette aventure emballe petits et grands et l'ensemble est truffé de bonnes idées. Plus de 70 ans après, Alice au Pays des Merveilles demeure toujours un très bon divertissement et un Disney marquant.
Qui est le fou qu'a eu l'idée de faire un film aussi taré ? Le disney le plus dingue que l on peut voir ! Et le plus fou c est qu il est tres bon ! Le rythme du film donne mal au crâne mais c est cohérent avec son univers. L'univers en question est très imaginatif et intéressant. Beaucoup de scènes sont vraiment à mourir de rire. Le film n a pas du tout mal vieilli, au contraire !
Un Disney auquel je ne pensais pas aimé et pourtant il en est très bon !
Un Disney avec un univers riche mais malheureusement la fin est décevante [ Spoiler] tout est un rêve ce qui gâche pour moi la magie du film [ fin du Spoiler] .
Tout d abord les dessins et les effets sont magnifiques. Puis ce dessin animé est court. Ensuite les personnages sont tous plus loufoques les uns que les autres. La scène du chapelier et du lapin fou est incroyable. C est très rythmé. On ne s ennuie jamais. Ce dessin animé est fantastique!!!
Un grand classique des Studios Walt Disney sorti en 1951. Une très bonne adaptation des deux romans de Lewis Caroll : Alice au pays des Merveilles et Alice de l'autre côté du miroir.
Alice aux Pays des Merveilles est un classique qu'il faut voir au moins une fois. L'univers est fou et très riche, il ne semble pas avoir de limite avec de nouveaux recoins et personnages à découvrir sans cesse. L'univers de ce film est d'ailleurs le plus gros point fort pour moi. Le personnage d'Alice en lui même est peut-être un peu trop lisse, il ne génère pas de réaction de ma part. Tout comme les autres personnages humains qui n'ont pas un énorme intérêt.