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Hotinhere
555 abonnés
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2,5
Publiée le 16 janvier 2023
Un voyage hallucinogène et déjanté dans l’imaginaire pas si merveilleux de l’enfance, doté d’un univers visuel d’une grande richesse, mais l'histoire n'est pas super captivante.
Mon Disney de cœur, que j'ai vu tellement de fois qu'on ne les comptent plus... Le 15ème long-métrage des studios Disney, entre "Cendrillon" et "Peter Pan", est adapté du célèbre roman éponyme de Lewis Carroll et de sa suite "Alice de l'Autre Côté du Miroir". L'histoire aura été adaptée de très nombreuses fois au cinéma, notamment par Tim Burton et par Jan Svankmajer, mais c'est cette version-ci que je retiendrai le plus. "Alice au Pays des Merveilles" entraîne son public dans un monde onirique, peuplé de personnages hauts en couleurs tous plus géniaux les uns que les autres, tels que le Chapelier Fou, le Lièvre de Mars, les jumeaux Tweedle Dee et Tweedle Dum, le Dodo, le Chat du Cheshire, la Reine de Cœur... Alice, notre protagoniste, suivra le Lapin Blanc tout au long de ce périple au pays du rêve, du merveilleux, et de la folie. En plus de ses personnages burlesques, le film regorge de chansons entraînantes, et possède une animation très soignée qui, encore aujourd'hui, se laisse admirer avec le plus grand plaisir. Chaque scène du film prend comme la forme d'un petit cartoon, de telle sorte à ce que la plupart d'entre elles auraient pu être inversées sans pour autant modifier le récit. C'est probablement cette forme qui fait que le film n'est pas apprécié par tous, mais à titre personnel, je pense que c'est en parti ce qui fait le charme du film (cela rappellerai presque les "packages movies" du studio comme "La Boîte à Musique" ou "Coquin de Printemps" sortis dans les années 40). Mention spéciale à mon passage favori du film, à savoir l'histoire du Morse et du Charpentier, qui résume à elle seule tout ce que le film réussit de mieux. En bref, "Alice au Pays des Merveilles", c'est un film qui m'a énormément marqué, qui a contribué à faire de moi ce que je suis aujourd'hui, à savoir un grand amateur de film d'animation, qui a bercé mon enfance et que je pense ne jamais oublié. Vous n'accrocherai peut-être pas autant que moi à ce film, mais je vous assure qu'il vous faut absolument le regarder, ne serait-ce qu'une seule fois, pour vous forger votre propre avis.
Débarquer dans le monde d’Alice n’est pas chose aisée. C’est un endroit unique avec énormément d'événements, de musiques, de bruit, et de personnages différents. Sans pour autant être un aspect négatif, c’est vrai que l’on s’y perd assez vite de toute cette folie, et parfois on se demande où est-ce que l’histoire va nous emmener, et on passe notre temps à contempler des moments de vie. Le tout reste cependant très digeste et marrant avec tous les personnages et le style de dessin est très joli à nouveau. Les musiques sont toujours au top. Ce n’est pas mon Disney préféré, mais l’univers est clairement magique et la morale est belle : il est beau de rêver, mais il est aussi important de garder les pieds sur terre.
Adaptation de deux romans de Lewis Caroll Alice aux payes des merveilles est à mon sens le plus mauvais des disney. Le film suit les différentes rencontres d'Alice, sans qu'il n'y ait de véritable enjeu , les personnages sont tous plus farfelus les uns que les autres, mais on ne parvient à s'attacher à aucun d'entre eux; Certains sont même effrayant pour un jeune public, telle la reine de coeur, qui a l'obsession de trancher des têtes. Il n'y a aucune magie dans le film qui est juste un délire psychédélique. La fin ou l'on apprend que tout cela était un rêve est surprenante, on aurait plutôt cru qu'Alice étant sous l'emprise de substances psychoactives
C'est un véritable plaisir de re-découvrir ce Disney qui m'a toujours fait rêver La créativité du pays des merveilles est dense et farfelue qui s'illustre parfaitement par l'animation qui est épatante pour son époque Son adaptation cinématographique par Tim Burton est celle qui m'a le plus marquée mais c'est bon de retourner aux sources parfois
Je n'ai pas eu la chance de grandir avec ce disney, je viens de le découvrir et ce fut une agréable surprise. C'est un disney qui fait facilement rêver, il rejoint son cousin Peter Pan sur ce point, l'imagination des enfants est incroyable et va faire rêver les plus jeunes comme les plus vieux. Je recommande si vous êtes fan de bizarrerie ;)
Classique du studio, non répertorier comme "princesse" mais elle le mériterait, Alice nous plonge avec brio dans cet univers pas enchanter mais plutôt dingo et zinzin. Une animation égale aux précédentes, très coloré et musicalement au top, des scènes cultes, des personnages ayant facilement traverser les temps pour un récit adapter de 1865 et mêlant habilement humour, folie et aventure. Le défaut regroupant tous les Disney jusqu'alors, c'est leur durée, 1hà 1h15, difficile d'imaginer qu'à l'époque le publique pouvait répondre présent à une durée si ridicule alors qu'aujourd'hui, animation moderne et remake live durent 2 fois plus longtemps. Par conséquent certaines scènes manquent parfois de développement mais restent bonne. Enfin, la reine de cœur en grande super vilaine offre sérieusement la dynamisme et l'humour potache avec son obsession de la décapitation. Alice enchante par son charme (virtuel) et son charactère non superficiel mais sincère, là ou Blanche-Neige en faisait des caisses et nous emmenait dans une ambiance à l'eau de rose vieillissante et trop polie, Alice réussie son contrat. Le pays des merveilles... plutôt le pays des zinzins.
Je me souvenais de certaines scènes mais j’avoue que ma mémoire m’a joué quelques tours. En même temps, ce Disney ne fait pas parti de mes préférés et je ne l’ai pas vu très souvent. Alice est une enfant rêveuse et curieuse, qui n’est absolument pas surprise par ce monde enchanté où les fleurs chantent, une chenille fume,.. Dans les personnages emblématiques nous avons le lapin blanc qui est toujours en retard, le chat de Cheshire, le Chapelier fou, le Lièvre de Mars, Tweedle Dee et Tweedle Dum,.. sans oublier la Reine de cœur qui fait partie des méchants emblématiques. La scène du joyeux non-anniversaire est devenu culte. Ce Disney est plaisant à regarder mais il faut avouer qu’il n’a ni queue ni tête. Alice, a-t ‘elle vraiment vécu toutes ses péripéties ou était-ce qu’un rêve ?
« Alice au pays des merveilles » est le 13ème « Classique d’animation » des Studios Disney. Il est devenu, au fil du temps, le film maudit de Walt Disney qui avait pourtant envisagé l’adaptation de l’œuvre de Lewis Carroll dès 1930 en prise de vue réelle avec Marie Pickford dans le rôle principal. C’est Roy Disney, son frère, qui en avait eu l’idée en constatant que les droits étaient tombés dans le domaine public. La guerre stoppe le projet qui redémarre en 1940 avec cette fois-ci la volonté de faire un film d’animation classique. Dans ce but, les droits des illustrations d’époque de John Tenniel sont acquis. Mais ceux-ci s’avèrent trop plats pour les images animées. Ils serviront donc seulement d’inspiration pour la transposition des personnages multiples qui peuplent le roman. Walt Disney est mal à l’aise qui ne retrouve pas dans les deux romans (« Alice au pays des merveilles » et « Alice de l’autre côté du miroir ») qui servent de base à l’adaptation la fluidité narrative avec laquelle il est le plus à l’aise et qu’il affectionne. Il n’arrive pas en particulier à faire vivre le personnage d’Alice qui n’est que le témoin ou la victime des attitudes et comportements nonsensiques des personnages qu’elle rencontre dans son rêve. Les scénaristes se succèdent et la folie du livre semble rapidement déteindre sur l’ensemble du studio en ébullition. Sans doute victime des angoisses et hésitations de Walt Disney, le film n’arriva pas à trouver son public. La critique reproche tout et son contraire au film. Une Alice trop peu attachante, se comportant en touriste au pays de ses rêves, des personnages secondaires fades qui ne donnent pas véritablement corps aux leçons de morale du livre, un graphisme trop réaliste ou pas assez. Walt Disney finira par désavouer le film. Ce n’est qu’au seuil des années 1970 quand les hippies peuplent les rues de Los Angeles et de San Francisco que le métrage s’insère avec bonheur dans l’imaginaire psychédélique. Le voyage lysergique a sans doute à voir avec l’entrelacs de scènes absurdes et joliment dessinées que propose le film de 1951. Une réhabilitation amplement méritée pour une œuvre qui encore aujourd’hui surprend par la hardiesse de ses dessins, la fulgurance de ses dialogues, l’inventivité des décors et la truculence poétique de nombres de ses personnages. Si « Alice » est une œuvre à part dans l’univers Disney, elle n’en constitue pas moins par son inventivité et sa hardiesse, l’une de ses plus grandes réussites qui réserve de réjouissantes surprises à chaque vision. Même sans prise de substances illicites !
Disney a réussi l'exploit de proposer une interprétation haute en couleur, avec une intrigue qui se tient à peu près, du célèbre roman du triomphe de l'absurde. Le dessin animé convient parfaitement à cet exercice. Certaines scènes sont remarquables.
Adapté des romans de Lewis Carroll, il s’agit du treizième classique d’animation réalisé par les studios Disney en 1951. Il faut avouer que les rencontres surréalistes qu’effectuent notre chère Alice sont assez inégales. Au-delà du délire onirique, on peut même se demander quel est le véritable sens de cette production destinée à la jeunesse. Le mythe sur l’hallucination psychédélique, renforcé par l’engouement du mouvement hippie pour ce film au début des années 1970, reste néanmoins à confirmer. Bref, un Disney qui ose sans vraiment parvenir à convaincre.