Encore une fois, je suis désabusé et je m'emmerde au final devant un "chef d'œuvre" couronné du Galet d'Or à Cannes, de la Gondole d'Or de Venise ou du Panzer d'Or de Berlin.
Passe encore la première heure, car au vu des acteurs, je m'attendais à quelque chose de pataud mais intéressant. Mais je découvre des éléments de comédie plutôt plaisant. Et puis, vient l'ennui, je réalise que les auteurs ont oublié le scénario en route. La dernière heure 1/2 est vécue comme une lente purge de délires visuels. jolis, mais tellement vains.
J'attend la fin avec impatience pour aller promener mon chien.
Ouf, c'est fini. Ah non, partie 2. Ouf, c'est fini. Ah non, c'est une inception, c'est la fin du film dans le film. Ouf, c'est fini. Ah non, partie 3. Ouf, elle est courte, my dear Rocco.
Enfin, c'est fini, vite, dehors...
Donc, pas de scénario, un multivers qui n'st prétexte qu'à des délires d'ado sativaphile. Bien sûr, on échappe à la barbichette grotesque de Bénédictine Combthatbitch, mais dans le style Variations sur Personalités Multiples, je préfère nettement le malin Identity.
Le casting. Alors déjà, je n'aime plus trop Michelle Yeoh. Trop vue, trop lisse, et Le Talisman m'a achevé.
De plus, on a dû lui dire : "faut faire du fric à l'international. Les Wasp nous considèrent comme inexpressifs. En plus, la Voie de la Sagesse nous a appris depuis des millénaires à figer notre face de cire. Donc, tu t'agites, tu grimaces, tu roules des yeux jusqu'à t'en faire mal aux pieds". Autant dire qu'elle s'agite à merveille (non ! c'est juste une expression).
Sa fille est atroce. Un vrai boudin comme le Wokisme en impose des dizaines dans les productions des dernières années.
Et donc, lesbienne. Bien sûr. Pour sûr. Désolé, je suis de la vieille école. Celle qui préfère Sydney Swinney à Marilou Berry. Oui, c'est désolant. Mais c'est la faute d'Hollywood, pas la mienne !
Son mari est un clone de Jackie Chan, un autre acteur qui ne m'a jamais fait rire et souvent insupporté. Donc, il fait du Jackie Chan. En mieux. Non, en moins bien.
Et puis, il y a Jamie Lee Curtis en vieille à gros bide. Wesh, sista, t'assure un max. Z'avez bien fait de mettre un Anglaise dans le film, finalement. Même si elle est américaine.
Donc, au final, un film inintéressant sans une dose de Kétanine, puisque visuellement c'est très proche. Non, je ne suis pas un guédro, j'ai été opéré et donc anesthésié grâce à cette substance étonnante. Encore un gros bluff des critiques ou des jurés.
On vous aura prévenu : passé une heure, on a envie de quitter son fauteuil...