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    Apocalypse Now Final Cut
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 février 2014
    Pendant la guerre du Viêt Nam le capitaine Willard est chargé d'une mission classée secret. Avec son escouade, il va sillonner les eaux du Sud-Est asiatique pour retrouver et éliminer le colonel Kurtz dont les méthodes utilisées sont jugées malsaines. Une bonne partie de l'aventure se déroule en bateau qui se dégrade de jour en jour. Les horreurs de la guerre touchent aussi les soldats physiquement mais aussi mentalement. La dégradation est visible, la folie domine et s’empare de l'Homme.
    Une sorte de road-movie dans lequel le fleuve possède une grande importance. En effet l'eau est très présente mais c'est aussi une métaphore de la vie : elle doit suivre son cours.
    Un film qui aura fait et qui continue à faire parler de lui par sa réalisation : la photographie, les effets spéciaux, le cadrage, les couleurs, ... Francis Ford Coppola n'a pas lésiné sur les moyens et les nombreuses récompenses attribuées n'ont pas été volées. Difficile de s'imaginer que ce chef d'oeuvre du cinéma a connu un tournage atroce.
    Sans oublier le casting, Martin Sheen brillant dans son rôle de capitaine, Marlon Brando dans sa meilleure prestation et que dire de ce Robert Duvall totalement déjanté qui ne pense qu'à s'amuser et n'a aucune conscience du danger qui rode autour de lui.
    Assurément le meilleur film traitant de la guerre, Apocalypse Now se démarque des autres rien que pour la Chevauchée des Walkyries qui donne des frissons à chaque visionnage.
    La version Blu-Ray donne une seconde peau à ce bijou qui n'en avait pas nécessairement besoin.
    Sebastien s
    Sebastien s

    11 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    Rien à dire de spécial à part le chef d'oeuvre de ce film, tout simplement magnifique !!!
    Tbo L
    Tbo L

    22 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2014
    Encore un chef d'oeuvre de Coppola. Un des films de guerre le plus dérangeant. Coppola sort des sentiers battus une nouvelle fois, pour notre plus grand plaisir. Il apporte un regard très critique sur la guerre du Vietnam. Axé sur le côté psychologique d'une guerre, il montre comment se retrouver loin de chez soit, dans un pays à la nature hostile peut rendre fous n'importe quel homme. On ressent vraiment la folie de la guerre et les ravages quelle peut avoir sur les soldats. Le film porte à merveille son titre "Apocalypse Now". A voir absolument pour tous les fans du réalisateur.
    gabdias
    gabdias

    90 abonnés 1 818 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Ce film ne parle pas que de guerre, elle nous montre la guerre d'un angle très sombre, très puissant, voire philosophique. Palme d'or méritée, Francis Ford Coppola s'offre l'un des plus grands films de guerre de l'histoire. Puissant, juste et efficace, ce voyage initiatique au Vietnam est simplement un mythe.
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    257 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2014
    « L’horreur… L’horreur… » dernière et ultime réplique du film de guerre dément de Francis Ford Coppola qui vous reste en travers de la gorge. Ce film c’est Apocalypse Now, véritable claque dans le genre et certainement le plus grand film de guerre du Septième Art avec Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg. Cloitré dans une chambre d’hôtel à Saïgon, le jeune capitaine Willard, mal rasé et imbibé d’alcool, se rappelle de ses faits d’armes au Vietnam. Et c’est alors qu’il est sorti de sa prostration par une convocation de l’état-major américain. Le général Corman lui confie la mission top secrète de se rendre à la frontière cambodgienne où sévit un ancien béret vert qui s’est détourné de l’autorité militaire américaine, le colonel Kurtz, afin de mettre fin à ses fonctions. Pour Willard commence alors un voyage qui le mènera dans l’antre de la violence et de la folie humaine. Sorti en 1979, Apocalypse Now fut dés lors considéré comme un chef-d’œuvre, un classique du cinéma, un film sur la guerre du Vietnam comme on en avait jamais vu jusqu’à présent car totalement différent de ce qui avait déjà été fait dessus. Bien sur il y a avait eu auparavant les films Le Retour d’Ham Ashby en 1978 et Voyage au bout de l’Enfer de Michael Cimino en 1979, autre chef-d’œuvre qui a par ailleurs raflé cinq Oscars dont ceux du Meilleur film et du Meilleur réalisateur pour Cimino. Mais comme je l’ai dit Apocalypse Now s’inscrit d’une manière très différente dans le genre du film de guerre et qui traite de celle du Vietnam. Le film de Coppola est certainement une œuvre qu’on ne pourra plus jamais réaliser tant elle est complexe et brillante et ne pourra jamais être égalée car impressionnante de perfection. Alors comment voir ou revoir Apocalypse Now aujourd’hui ? Dans le livre de Jean-Baptiste Thoret intitulé « Apocalypse Now, un cauchemar psychédélique », l’auteur développe toute une analyse fascinante sur le film et expose l’idée de comment nous pouvons revoir ce chef-d’œuvre : « Comme une superproduction quasi expérimentale qui a vu le jour au terme d’une genèse épique. Comme une odyssée rock et onirique, un road movie opératique qui s’inscrit dans le Vietnam de la fin des années 1960 mais le dépasse immédiatement. Comme un film-monde qui, sur les traces du 2001 de Kubrick, s’interroge sur les origines de la morale et de la violence, et dresse les hommes creux de T.S. Elliot face aux poètes guerriers des mythologies ancestrales. ». Analyse fascinante et surtout véridique qui donne terriblement envie de voir ou revoir ce film car il est vrai qu’Apocalypse Now est tous ça à la fois et peut-être encore plus. Le film de Francis Ford Coppola, certainement l’apothéose de son cinéma avec la trilogie mythique du Parrain, n’est pas un simple film de guerre sur le Vietnam, il est bien plus que ça et nous entraîne dans un voyage au cœur de l’esprit humain à la fois éprouvant et démentiel ! D’abord ce qui lui vaut son statut de film culte total c’est qu’il connut une « genèse épique » comme le dit Thoret. Initialement confié à Georges Lucas en 1971, futur réalisateur de Star Wars - Un Nouvel Espoir ou si vous préférez La Guerre des Etoiles, le film The Psycheldelic Soldier à la base, devait être produit par la société de Coppola. Il était censé être un petit film de guerre type survival tourné en 16mm et dont le scénario de John Milius s’inspirait librement du roman de Joseph Conrad « Au Cœur des Ténèbres ». Mais le temps passe et Lucas sort en 1975 American Graffiti et Milius devient l’un des scénaristes les plus talentueux d’Hollywood en signant notamment les scripts de L’Inspecteur Harry de Dion Siegel et celui de Conan le Barbare qu’il réalisera également. Tandis que Coppola acquiert une grande notoriété grâce au succès de ses deux premiers volets du Parrain qui lui valent les Oscars du Meilleur réalisateur pour Le Parrain II et du Meilleur film pour les deux. Et c’est donc en voulant réaliser « un énorme film de guerre » que le projet d’Apocalypse Now arrive dans les mains de Coppola en 1975 et toujours sur un scénario de Milius. Mais le réalisateur s’apprêtait à mettre les pied dans un tournage légendaire et le plus éprouvant de sa carrière pour livrer un film au final aussi dément que son tournage et à la beauté plastique ahurissante ! Initialement prévu pour seize semaine au Philippine, le tournage s’étendra sur 238 jours donnant ainsi lieu à de nombreuses péripéties des conditions climatiques déplorables qui ont détruit quelques décors, aux hélicoptères prêtés et parfois réquisitionnés par le dictateur Ramos, au renvoi d’Harvey Keitel remplacé par Martin Sheen qui sera victime d’une crise cardiaque à cause de la chaleur et d‘une grande consommation de tabac, à l’arrivée d’un Marlon Brando avec des kilos en trop et qui n’a pas lu le roman de Conrad, à un Dennis Hopper en roue libre paraît-il, et sans compter des dépassements de budget qui l’on élevé à plus de 30 millions de dollars, une somme énorme pour l’époque, et d’un Francis Ford Coppola ravagé par diverses drogues craignant que le tournage de son film n’arrive jamais son terme ! Bref, le tournage d’Apocalypse Now fut un enfer pour toute l’équipe du film et qui donna lieu à un documentaire sorti en 1991 et intitulé Au Cœur des Ténèbres : L’Apocalypse d’un Metteur en Scène d’après les notes de tournage d’Eleanor Coppola, la femme du réalisateur, et réalisé par Fax Bahr et George Kicklenlooper. Et au final malgré tous ces problèmes qui donnèrent ce tournage de légende, il en ressort un film sur la guerre du Vietnam dément, à la fois spectaculaire et terrifiant car s’interrogeant sur les origines de la violence et de la folie humaine où l’on entend « This is the end » des Doors, « La Chevauchée des Walkyries » de Wagner lors d’une attaque d’un village vietnamien menée par des hélicoptères de combats. Le film sent le napalm, la sueur et le sang où les balles sifflent et les bruits des palmes des hélicoptères résonnent encore dans le cinéma. Apocalypse Now est décidément un véritable monument du Septième Art ! Le film possède un scénario certes simple dans le fond où l’on envoi un homme à la frontière cambodgienne tuer un ex-colonel qui est devenu complètement fou à cause de cette guerre, mais il n’empêche que le scénario peut être en même temps prise de tête avec le côté psychologique de la guerre et comme je l’ai dit le film est plus que ça et Jean-Baptiste Thoret l’explique parfaitement. Ce qui entraîne le spectateur dans cette odyssée vietnamienne c’est sans doute et d’abord la réalisation démente de Francis Ford Coppola qui livre des scènes d’anthologies comme la fameuse attaque du village vietnamien par le lieutenant-colonel Kilgore qui fait résonner du Wagner pour faire trembler l’ennemi et lancer une guerre « psychologique » comme il l’appelle. La scène de début où Willard est dans sa chambre d’hôtel complètement ravagé par l’alcool et revoit le Vietnam sous la musique des Doors est mythique ! Des explosions, du napalm, du mitraillage, des morts, des hélicoptères partout,… Apocalypse Now nous entraîne dans la violence des combats qui ont sévit durant la guerre du Vietnam de 1954 à 1975. La réalisation magnifique du réalisateur est épatante avec des plans couleur orangé mélangés avec du noir, des couchés de soleil sublimes, des paysages superbes, des plans brumeux angoissants, des scènes de batailles spectaculaires,… bref Apocalypse Now est une pure jouissance cinématographique tant c’est somptueux ! De plus et ce qui est encore plus fascinant c’est que le film s’attarde dans sa deuxième partie sur le coté psychologique de cette guerre avec les ravages sur les soldats américains. Et nous entrons en plein dans le sujet du film dans ce fascinant deuxième acte avec la venue tant attendue de Brando dans le rôle du colonel Kurtz. Le capitaine Willard se rapprochant de plus en plus du campement de Kurtz avec son patrouilleur, les ravages psychologiques et la violence se sentent car la représentation physique de cette violence et surtout de cette folie humaine qui sommeille en chacun de nous est le colonel Kurtz ! Le personnage est donc symboliquement présent durant tout le film jusqu’à sa vision physique interprété par Brando. L’acteur n’apparaît que très peu dans le film et il est à chaque fois caché par des ombres, nous ne le voyons jamais entier ce qui nous vaut des plans superbes sur le visage de l’acteur au crâne rasé qui terrifie car on dirait que l’homme présent sous nos yeux et ceux de Willard vie constamment dans les ténèbres. En fait le « Cœur de Ténèbres » du film qui fait référence au roman de Conrad, c’est le colonel Kurtz. Un homme autrefois colonel qui aurait pu devenir un grand général grâce à ses faits d’armes, ce qui lui vaut l’admiration du capitaine Willard même s’il doit le tuer. Le colonel Kurtz est un homme aux méthodes radicales : il tue, pend des hommes, décapite, possède une armée d’indigènes qui le vénère comme un dieu, le personnage de Brando est passé en quelque sorte vers le côté obscur de la guerre à cause des horreurs qu’il a vu au Vietnam et est devenu la représentation physique de ses violences. Apocalypse Now s’interroge donc sur l’origine de la violence de l’Homme et surtout de sa folie, le personnage de Martin Sheen finit par devenir comme Kurtz à la fin. Il se découvre sa face caché de violence qui sommeillait en lui, il a en quelque sorte fusionné avec Kurtz, fusion que l’on voit quand il le tue et quand il sort du temple et que l’armée du colonel s’agenouille devant lui. Willard n’est désormais plus le même homme. Apocalypse Now est donc un film sur la guerre du Vietnam mais aussi sur l’Homme, sur sa psychologie, sa violence et sa folie. Plus qu’un film de guerre, une odyssée aux confins de la psychologie humaine et sur les dégâts que peut causer la guerre sur l’esprit humain. En plus d’être visuellement somptueux, plein de réflexions métaphysiques et psychologiques, le film de Coppola s’accompagne d’un casting très très fort. D’abord Martin Sheen qui joue le capitane Willard, est juste incroyable dans son rôle et détient peut-être son rôle le plus mémorable au cinéma. La scène où nous voyons sa tête émerger des eaux à la fin du film pour aller accomplir sa mission vaut à elle seule le détour ! Ensuite Marlon Brando, tout a été dit sur son personnage mais l’acteur, malgré sa courte présence à l’écran, marque les esprits par son interprétation démente du colonel Kurtz, homme de guerre devenu psychopathe, rien que la vue de son crâne rasé vaut le détour ! Après il y a le brillant Robert Duvall, qui lui aussi apparaît peu mais marque le film de son empreinte dans le rôle du lieutenant-colonel Kilgore, fan absolu de surf, qui ordonne la fameuse attaque du village et sous le son de « La Chevauchée des Walkyries », juste anthologique, et dote le film d’une réplique culte qui vaut elle aussi le détour : « Vous sentez cette odeur ? Vous sentez cette odeur ? Le napalm fils. Ya rien d’autre au monde qui ai cette odeur là. J’adore respirer l’odeur du napalm le matin. Une fois ils ont bombardé une colline pendant douze heures et après je suis allé au résultat, on a pas retrouvé le moindre cadavre de Niac, rien, pas un seul. Seulement, cette odeur d’essence plein les narines sur toute la colline comme l’odeur… de la victoire. », l’acteur fut tellement génial qu’il reçut le BAFTA du Meilleur acteur dans un second rôle. Et enfin il y a Dennis Hopper en journaliste frappé, Laurence Fishburne et Fréderic Forrest en soldats américains et Harrison Ford en colonel. Sacré de la Palme d’Or en 1979, du BAFTA du Meilleur réalisateur et du Meilleur acteur dans un second rôle pour Robert Duvall, du Golden Globes du Meilleur réalisateur, du Meilleur acteur dans un second rôle pour Robert Duvall et de la Meilleure musique et des Oscars de la Meilleure photographie et du Meilleur son, Apocalypse Now est certainement le plus grand film de guerre du cinéma où le côté psychologique de ce violent conflit du Vietnam l’emporte sur l’aspect guerrier même du film et le tout accompagné d’excellents acteurs, d’une BO hypnotiques et d’une superbe réalisation. Apocalypse Now est un film de guerre puissant et je terminerais donc cette critique par les propos de Francis Ford Coppola lors d’une conférence de presse au Festival de Cannes en 1979 : « Mon film n’est pas un film. Mon film ne traite pas du Vietnam. Il EST le Vietnam. Exactement comme il l’était. C’était fou. Et la façon dont nous l’avons tourné était très proche de celle dont les Américains ont fait la guerre au Vietnam. Nous étions dans la jungle, trop nombreux, nous avions accès à trop d’argent, trop de matériel, et peu à peu nous sommes devenus fous. ».
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 janvier 2014
    Chef d'oeuvre interprété à la perfection par Martin SHEEN et Marlon BRANDO dans le final.
    COPPOLA haut sommet de son art dans cette adaptation libre du livre de CONRAD.
    Préférez la version originale à la version Redux qui rajoute à mon humble avis des longueurs inutiles.
    Kloden
    Kloden

    129 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Film de guerre le plus culte de tous les temps, meilleure prestation de Martin Sheen, chef-d'oeuvre supposé de Francis Ford Coppola, Apocalypse Now était l'un des grands indispensables qu'il me manquait encore. Comme je l'ai fait pour La ligne Rouge ou pour un Full Metal Jacket, je ne vais pourtant pas me gêner pour écorcher l'image de perfection cinématographique dont jouit cette réalisation. Si dans la grande majorité de sa version Redux, Apocalypse Now m'a clairement accroché, la rencontre avec le colonel Kurtz m'a au contraire déçu. Martelée par d'incessantes relectures de son dossier, d'incessants rappels du destin échu à cet homme ravagé par la guerre et par un parallèle constant entre les prémisses supposés de sa folie et ceux de la démence de Martin Sheen et sa troupe ; cette rencontre aurait dû être le point d'orgue de la description de l'horreur et de l'effondrement de l'âme humaine. Pourtant, Coppola, dans un premier temps si à l'aise pour utiliser décors, situations et personnages dans cette quête métaphysique et psychédélique, se révèle vraiment inconsistant lorsque le voyage touche à sa fin, et qu'il n'a plus de matériau concret sur lequel s'appuyer. Je suis d'autant plus déçu par cette dernière demi-heure (Brando est tout sauf en cause, malgré ses dits caprices sur le tournage) qu'un bon nombre de plans magnifiques et de scènes poignantes avaient auparavant appelé à une conclusion du même niveau. La dénonciation de cette guerre absurde est malgré tout parfaite, à travers ce parcours d'hommes perdus, abandonnés par leurs officiers, eux-mêmes plus occupés à humer les relents de napalm ou à chevaucher une planche de surf qu'à représenter un quelconque idéal (national, philosophique ou humain) pour lequel envoyer des hommes à la boucherie. Apocalypse Now jouit aussi d'une aura impressionnante, marqué sans doute par la propre folie obsessionnelle de son auteur qui aura fait aboutir un projet maudit malgré crises cardiaques, ouragans, problèmes de financement, et ce au prix de 40 kilos perdus et quelques menaces suicidaires. La noirceur qui ressort de son thème, de ses scènes, mêlée à la beauté de ses plans et de ses images, forge un ensemble d'autant plus horrible, dans un jeu de dupes où l'apparente harmonie visuelle tranche avec le récit et provoque chez le spectateur un dégoût encore plus prononcé de cet invraisemblable boucherie que Coppola fait semblant de vouloir rendre euphonique. Je demeure quoi qu'il en soit marqué, au-delà de quelques répliques cultes de Robert Duvall et de l'attaque des hélicos sur fond de Wagner que je me sens obligé de citer, par la puissance de l'ensemble malgré quelques réticences personnelles. Sans doute un chef-d'oeuvre, bien que peut-être pas celui espéré.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 décembre 2013
    Enfin j'ai vu ce film mythique dont tout le monde parle depuis bien longtemps et dont tout le monde me conseiller le visionnage .Le résultat est, pour moi quasiment à la hauteur de sa réputation. Une première partie captivante et pleine de scènes plus mythiques les unes que les autres et un deuxième partie (celle ou l'on découvre le colonel Kurtz) un peu moins passionnante et plus lente bien que très importante pour montrer les conséquences de la guerre sur les esprits de ceux qui l'a font. Sur la forme le film est splendide et formidablement bien réalisé et le fond est également grandiose. Peut-être légèrement déçu par la fin mais je ne vais pas boudé mon plaisir pour autant. Ce film est culte et excellent mais n'est peut-être pas non plus un chef d'œuvre absolu. PS: Je n'est vu que l'ancienne version de 2h30.
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    319 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Après avoir regardé la version Director's cut, je me demande si je n'ai pas fait une erreur. Bien que ce film soit considéré comme étant un chef-d'œuvre par beaucoup, il ne m'a absolument pas conquis. Il est clair qu'il a des qualités indéniables comme l'évolution des personnages. Une évolution progressive au fil du film qui amène à réfléchir sur la mission du capitaine Willard (Martin Sheen). Mais la conclusion de ce film, qui sait se faire attendre, tourne dans le mysticisme morbide. Au cours du voyage, la confusion s'installe peu à peu sur la bateau et sur son équipage. Cette confusion embarque le spectateur jusqu'au terminus qu'est le colonel Kurtz (Marlon Brando) et ne le lâchera plus. Plus le bateau s'avance dans les terres, plus on sent la fin approcher. On s'attend à ce qu'elle survienne n'importe où mais elle prendra son temps à venir, au risque de décevoir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 décembre 2013
    Un vrai chef d'oeuvre cinématographique qui sublime autant qu'il fascine. Difficile à regarder? Certes. Parfois long et au rythme engluant? Peut-être. Quoiqu'il en soit, c'est cette ambiance mystérieuse qui reste dans les mémoires, comme dans l'oeuvre originale de Conrad (à lire si vous avez aimé, même défauts et même qualités que le film). Evidemment si le dilemme moral et la réflexion philosophique qui nous y sont si bien dépeints vous échappent, oui vous ne l'aimerez pas. Si vous pensez regarder un film de guerre, oui vous risquerez de ne pas l'apprécier à sa juste valeur. Et si bien sûr vous ne vous émerveillez pas devant ces paysages magnifiques et cette atmosphère brumeuse, psychédélique, alors oui vous risquerez de vous endormir devant. Quoiqu'il en soit, ça vaut le coup de le regarder pour se faire un avis, bon ou mauvais, rien que pour voir le charisme dérangeant de ce cher Killgore...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 décembre 2013
    Pourquoi j'ai des étoiles plein les yeux: Apocalypse Now, quel titre déchirant quand même et vraiment explosif, rien à voir avec le Soldat Ryan car ce film n'a pas d'action. Film psychologique en puissance se référant aux horreurs et aux tourments que cause la guerre abominable du Vietnam par la vision macabre du grand Francis Ford Coppola, Martin Sheen y excelle dans son rôle sans faille et Marlon Brando nous glace le sang, une prestation et des dialogues inoubliables. Le scénario est captivant au possible et les scènes cultes s’enchaînent à tout va (chevauchée des Walkyries, générique sur fond de The Doors et le grand final terriblement malsain psychologiquement parlant), l'une des plus grandes expériences cinématographique du genre si ce n'est ''LA'' meilleure. Le réalisateur du Parrain avait de quoi renflouer ses caisses, il mise chef d'œuvres sur chef d'œuvres surtout après la seconde partie du Godfather, mais je conseille plutôt la version cinéma contrairement à la redux (problèmes de rythme particulièrement). Un chef d'œuvre marquant et très intelligent, réaliste et mémorable à vie bien au dessus de certains films du même genre souvent surestimés. Coppola était la meilleure chose qui soit arrivé au cinéma pour traiter la psychologie maladive et destructrice de la guerre sur les hommes, un sans faute.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2013
    J'ai eu la chance de profiter d'une ressortie au cinéma en version REDUX pour découvrir ce film apocalyptique et dément. F. Ford Coppola offre un film fleuve et totalement fou. Le film vascille avec la schizophrénie entre son propos et la réalisation jouissive des scènes de guerre en hélicoptère tout en décrivant l'horreur jubilatoire de cette guerre. Tout comme cette folie permanente des hommes, (R. Duvall en tête) tout en agissant sereinement. Du coup, le rythme effréné des deux premières heures passent facilement devant un récit remarquablement découpé et qui nous fond doucement et avec talent dans la folie des personnages pour arriver dans les décors apocalyptiques et la lumière magnifique de V. Storaro. Comment ne pas parler du travail prodigieux du directeur photo, surtout lors des scènes avec M. Brando et M. Sheen. « Apocalypse Now » est un film complet qui prend aux tripes avec une force sidérante et qui tape fort et toujours dans les couloirs de l'Histoire. (Le scène du repas avec les français vaut son pesant de cacahuètes pour son ensemble, même si un poil trop facile à mon goût). En tout cas, l'excitation et la joie d'avoir vu un tel film au cinéma était immense en plus de rappeler à quoi ressemble un chef d'oeuvre et un grand film pour un moment de cinéma qui marque de son empreinte avec une telle intensité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 décembre 2013
    Un film culte et bouleversant d'une période de la guerre froide ! Un film qui raconte sur les conséquence d'une guerre entre le manque de discipline, la folie des combat, la perte de l'humanité de l'homme, etc. ! Un film a regarder après Platoon et full metal jacket !
    poneyexpress10
    poneyexpress10

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2013
    Etrange de comparer ce film avec 2001 Odyssée de l’espace : c’est presque un film historique, ou plutôt historiquement contextualisé, se déroulant pendant la guerre du Vietnam, mais c’est aussi un voyage, et l’idée de trip hallucinogène y a aussi sa part. C’est arriver au bout de quelque chose, d’une notion existentielle, le voyageur du film de Kubrick s’enfonçait dans l’espace, et remontait le temps de la même façon qu’il s’éloignait des humains. Les deux œuvres ont en commun, chez Kubrick des sauts spatiotemporels, ici des étapes qui peu à peu plongent le récit dans une sorte d’absurdité, d’une conscience qui s’approche, par des expériences successives de la folie : le point d’acheminement constitue une énigme que les deux films reflètent, l’énigme de la vie, ou l’énigme de l’horreur, du mal absolu, de l’affranchissement de la morale pour vaincre dans une guerre totalement absurde. On pourrait dire que Coppola a voulu atteindre là le chef-d’œuvre cinématographique, toucher au génie, en mettant en scène un personnage qui échappe à toute catégorie, qui ne se libère pas au sens d’une construction, mais se libère au sens de la complète destruction de ses repères moraux. Le livre de Conrad est d’une profondeur assez abyssale, et décrit l’échec de la colonisation : aujourd’hui lorsqu’on voit ce qui peut se passer en Centre Afrique, ce qui s’est passé au Rwanda, et tous ces pays en proie à des guerres d’une violence inouïe, on voit le résultat ( je ne sais pas si c’est réellement une cause et son effet) de la période coloniale, l’horreur. Mais ici il s’agit du Vietnam, et en matière de blessures de guerre, l’Occident a tout essayé, le suicide des nations, pour satisfaire l’idée de nation, depuis que l’Etat nation s’est créé.
    WalterDiBobyLapointe
    WalterDiBobyLapointe

    32 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2016
    Une épopée guerrière hors-norme, un film magistral filmé dans des conditions apocalyptiques, « Apocalypse Now » est le film référence sur la guerre du Vietnam, l'indispensable, la légende cinématographique telle que tout le monde l'imagine, et plus bien-sûr, car ce film n'est pas tant le film de guerre que tout le monde imagine qu'un drame psychologique éminemment incroyable. Cette remontée du fleuve n'est autre que la remontée vers les origines de l'Homme, et toute sa cruauté. Plus on remonte en amont, plus l'Homme se fait animal et la loi de la jungle devient aussi sa loi. Dans ce contexte saisissant, dans le tableau fabuleux brossé par Coppola, dans ses personnages aux portées mythiques, presque allégoriques, le regard introspectif porté sur la nature humaine est à tel point bouleversant que le film acquiert des dimensions inattendues, la dernière demie-heure étant d'une puissance à couper le souffle. Que d'épreuves et de souffrances pour arriver au terme de cette œuvre, et tout ce que le tournage a pu endurer n'est qu'à l'image du message même du film. « Apocalypse Now » est remarquable, génial, immersif et, le plus plaisant, c'est qu'il en devient presque fantasmagorique, fantastique, cet univers étant tel que ce fleuve est le point de jonction entre la réalité d'une guerre absurde et l'univers onirique d'un monde dystopique. Un film majeur, incontournable, à découvrir en version redux, et qui mérite ô combien les éloges qui lui sont décernées, de la scène d'ouverture avec « This Is The End » jusqu'au terme du voyage où « l'horreur... l'horreur... » est bien la seule conclusion possible. Oui, c'est bien l'un des plus grands moments de l'histoire du cinéma.
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