Derniers Avis : Apocalypse Now Final Cut - Page 12

« This is the end, my old friend » Première phrase qui annonce également la suite, la fin de ce magnifique film qu'est Apocalypse Now.
Le travail de la musique et du son en général est extrêmement bien realisé, celui-ci occupe en effet une place majeure dans le film : les bruits d'armes et la musique accompagnent les personnages dans leurs émotions, qu'ils peinent souvent à exprimer de part leur déshumanisation de soldats. Après la première séquence frôlant l'excellence, j'étais comme hypnotisée devant des plans aux couleurs orange, rouge, noir magnifiques reprenant le coucher de Soleil emblématique de ce film. Au départ, le scénario est très simple (un militaire envoyé faire une mission) mais il prend une immense ampleur lorsqu'il tombe entre les mains de Coppola. Le jeu d'acteur parfait envenime l'aspect déconcertant et jubilatoire des personnages sur lesquels on constate très bien les dégâts que cette guerre du Vietnâm à laissé sur les humains : une guerre psychologique que Coppola transcrit parfaitement par la tension et une sorte de sentiment mystique, tous deux progressifs, qui atteignent leur apogée dans la dernière séquence, spoiler: avec le colonel Kutz incarné par Marlon Brando. Les plans sur son crâne luisant à la lumière contrastant avec une partie d'ombre laissée sur lui de sorte à ce qu'on ne puisse jamais le discerner en entier assouvissent notre souhait de détester ce personnage, la tension est à son comble et notre respiration se coupe pour écouter la fameuse réplique « l'horreur… l'horreur ».
En effet, le réalisateur a, selon moi, très bien géré les jeux de lumière et des décors dans cette ultime séquence nous dévoilant le colonel; il nous apparaît visuellement qu'à moitié ce qui n'est pas sans me déplaire. L'utilisation des noirs pour laisser la parole aux personnages sans que le spectateur ne soit de nouveau absorbé par les images est très pertinente selon moi, car ceux-ci tiennent des discours très intéressants que l'on peine quelques fois à coïncider avec les plans captivants.
Apocalypse Now est bel et bien une œuvre d'art, selon moi, un film culte et splendide. Comme dirai Coppola « demain, vous en parlerez encore ».

Un très grand film ! Une épopée à travers la jungle du Vietnam du personnage principal qui a de plus en plus de doutes sur sa mission et sur lui-même au fur et à mesure qu'il progresse. Excellents acteurs. À voir et à revoir !

Bon ce film est un clair chef-d'oeuvre et définitivement un de mes films préféré. Ce qui frappe le plus c'est l'horreur que l'on vit du début à la fin, c'est le cas de le dire, elle à un visage, voire même deux si en plus du colonel Kurtz je rajoute le lieutenant Willard. Plus on s'enfonce dans le fleuve plus on rentre dans l'esprit tourmenté de Kurtz. La forêt est une clair allégorie de l'entrée dans la folie et l'incertitude. Ce dont on est sûre quand on regarde Apocalypse Now, c'est que les personnages existent, ce que l'on ignore complètement c'est ce qu'ils s'apprêtent à faire. Et ce en passant du cuistot au cœur tendre, du colonel fan de surf et enfin du splendide Marlon Brando aka Kurtz. "Au cœur des ténèbres", c'est le titre du livre dont est tiré l'histoire, mais mon plus grand souci devant le film c'est que les personnages à l'esprit torturé me donne une envie inexplicable de sombrer dans la même folie afin de mieux comprendre ce qui s'y passe. Enfin je veux dire, je comprends que l'on vénère quelqu'un comme Marlon Brando, mais à quel moment abandonnerais-je tout ordre objectivement ou subjectivement établit pour me fier à un esprit sans aucun sens..... Ou peut-être que c'est ça justement ce que je prends pour de la folie? Un personnage qui pense tellement différemment de moi que je préfère l'aliéné pour ne pas avoir à faire l'effort de le comprendre. Sinon comme Kurtz est tombé "amoureux" de sa nouvelle vie; la mesure n'existe plus. Célèbre phrase de St Augustin "La mesure de l'amour c'est d'aimer sans mesure", et d'agir sans mesure par suite enfin c'est une interprétation parmi d'autres mais surtout n'oubliez pas "Charlie don't Surf" !!!

Un chef d'oeuvre philosophique sur la guerre et une lecon historique sur celle du Vietnam. Le film montre la barbarie de facon extrême et lintegre dans un show pour la rendre encore plus spectaculaire et hypnotique. Nous sommes donc sans cesse confrontée au double point de vue qui est de voir les acteurs américains de cette guerre avec compassion et en même temps de voir leur oeuvre collective abominable.
Ce va et vient nous fait perdre nos repères pour mieux soulever les questions morales et philosophiques sur la mort et la vie, la paix et la guerre. A quoi sert la guerre du Vietnam ?
Deux cultures s'affrontent : l'Asie et l'occident. L'occident s'enlise pendant que le spectateur s'accroche à son siège pour savoir si le héros du film le capitaine mettra fin aux activités diaboliques du général américain Kurtz.
La remontée du fleuve en bateau s'apparente autant a un voyage intérieur ou le héros s'interroge sur ses réelles motivations de soldat, qu'autant a un voyage initiatique ou chaque épreuve du fleuve montre l'horreur grandissante du conflit armé. Une question nous obsede alors : jusqu'où peut aller l'horreur ?
Apocalyspe Now n'est pas un film sur la guerre, mais un film sur une guerre dans la guerre. Un chef d'oeuvre absolu sur les conflits armés, une lecon dhistoire. Un film qui reste moderne et ne vieillit pas. A voir absolument.

Ça y est , j'ai enfin vu la version Redux d'Apocalypse Now et wow. Au visionnage de la version courte , j'étais déjà bouche bée mais cette version est magique. Le film est dingue , l'ambiance , les personnages , les acteurs , la réalisation et la musique , tout est parfait .

Un film dont la beauté des plans n'a d'égal que sa lenteur. Coppola nous délivre une mise en scène grandiose et bluffante mais sa narration laisse à désirer. Il s'agissait pour le realisateur de nous faire vivre petit à petit la descente aux enfers du captain et ses hommes, jusqu'à qu'il atteigne la folie en fin de film. Malheureusement le récit souffre de trop de longueurs dont on aurait pu se passer, sans que cela n'altère la qualité finale de l'oeuvre. Grand film, oui, chef d'oeuvre incontestable, non.

Le meilleur film de guerre ? Pas sûr. Un film qui a et qui continue de marquer les esprits ? Assurément. Avant de réaliser la troisième partie du Parrain, Coppola nous offre sa version de la guerre du Vietnam.
La réalisation est magistrale, la mise en scène extrêmement bien travaillée et les prises de vue d'une beauté renversante.
La synopsis est simple et est une libre adaptation d'une nouvelle de Joseph Conrad, Au cœur des ténèbres mais le scénario en lui-même est d'une puissance incomparable. Les personnages principaux vont peu à peu sombrer dans la folie, que ce soit par l'excès de drogue ou par l'horreur des combats et vont découvrir les différents visages de la guerre (des soldats prêts à raser un village pour satisfaire leurs envies, les camps en batailles permanentes, les colons français qui restent ancrés dans le passé...). L'écriture des personnages est parfaite, comme les acteurs qui les interprètent.
La photographie est magnifique, j'ai rarement vu quelque chose qui s'approche autant de la perfection, surtout lors de la première apparition du colonel Kurtz. Le montage est très très bon, parfois pas très intelligent (un peu trop de fondu enchaîné mais ça marche quand même). On notera une certaine absence de musique, ce qui est regrettable.
Apocalypse Now est un merveilleux voyage dans la folie humaine et dans la guerre, mais surtout une magistrale leçon de cinéma.

Après avoir adoré Full Metal Jacket, et bien apprécié Platoon, je continue la liste des films les plus réputés sur la guerre du Vietnam avec le très reconnu "Apocalypse Now" de Francis F. Coppola.
Je tiens d'abord à préciser que j'ai vu la version originale (2h30). Avant de développer un peu plus, je ne peux qu'affirmer que ce "Apocalypse Now" est un grand film, à voir au moins une fois, même si j'en suis ressorti très frustré au moment du générique de fin.
Le réalisateur nous impose un cadre et une ambiance dès les premiers instants du film, on peut adhérer ou pas au style, personnellement j'étais conquis. On nous présente le capitaine Williard (Martin Sheen), complètement ravagé dans sa chambre d'hôtel pendant la guerre du Vietnam, qui n'attend qu'à avoir une mission. Ses supérieurs vont lui amener sur un plateau. Cette mission consiste donc à se rendre jusqu'au Cambodge afin d'éliminer un certain Colonel Kurtz (Marlon Brando) vraisemblablement devenu fou et aux méthodes malsaines.
Commence alors un long, très long voyage vers la folie, à bord d'un bateau où le capitaine Williard étudiera minutieusement le dossier de ce colonel Kurds tout en assistant pleinement aux horreurs du Vietnam.
"accusé un homme de meurtres au Vietnam, autant filer des pv pour excès de vitesse aux 24h du Mans" nous confie la voix off de Williard, qui nous accompagnera tout le long de cette traversée du fleuve. Au delà d'une photographie superbe et d'une excellente BO, cette voix off me semble l'un des points les plus importants du film. Elle arrive à nous faire ressentir la présence du colonel Kurds, où l'on apprend beaucoup de choses sur lui, et surtout le ressenti de Williard à son égard. On est plongé dans une atmosphère inquiétante, mais aussi fascinante, à l'image du colonel Kurds. Hormis quelques longueurs, cette ambiance ne nous lâche jamais et est largement compensé par plusieurs scènes et répliques cultes. J'étais donc totalement conquis par les 3 premiers quarts du film, et j'attendais à l'être encore plus pour le dernier quart et la rencontre entre Williard et Kurds. Mais là... plouf.
Quel gâchis! On découvre que Kurts est à la tête d'une secte où il est considéré comme un Dieu. Et là où je pense que j'ai décroché, c'est lors de la tant attendue rencontre, que je n'ai pas trouvé aussi marquante que tout le film nous faisait croire. Et la déception a été si grande que je n'ai pas pu repartir pour voir comment Williard allait conclure sa mission. Certes Marlon Brando joue bien son rôle de Kurts, mais il n'est réduit qu'à 2 monologues philosophiques. Williard est toujours aussi fasciné par Kurts, mais moi c'était finit, et ce jusqu'au générique final... Quel dommage.

Alors oui, je pense qu'Apocalypse Now est un film culte, assurément, avec des scènes cultes et puissantes, avec une réalisation de maître, mais avec une dernière partie bien en dessous de ce que j'attendais.

--> 4/5

Apocalypse Now. La simple prononciation de ce titre remplit ma tête d'images sublimes. Que dire a part que ce film est parfait. En tout point. Les acteurs sont géniaux, Martin Sheen est ultra impressionnant en soldat désabusé victime d'une guerre qu'il n'a pas voulu, le reste de son équipe joue très bien également. Mention spéciale a Robert Duvall en colonel fou, j'ai du mal a croire que c'est le même acteur qui faisait Tom Hagen dans le Parrain! Quand a Marlon Brando, il est excellent, comme toujours. La réalisation est magnifique, chaque plan est une oeuvre d'art sublimé par la photographie incroyable! C'est ultra beau! Le scénario est simple mais génial, un road movie sur fond de guerre du Vietnam en quête d'un personnage énigmatique. Le nombre de parallèle avec 2001 l'Odyssée de l'espace (oui!) est impressionnant. La BO est cultissime, La chevauchée des Valkyries intervient parfaitement dans une scène parfaite et culte! Satisfaction des Rolling Stones également mais surtout, la scène d'ouverture lyrique sur The End de The Doors est magique! Je suis toujours en admiration face a cette scène magnifque!! Apocalypse Now par le grand Francis Ford Coppola est un film riche, intense, sublime, fou et parfait. Une des meilleures Palme d'Or et un des plus grand film de tout les temps! A voir en version Redux car c'est la vraie version voulue par Coppola qu'il a monté en 2001, elle se contente d'ajouter des scènes et en rendre plus longues certaines, que du bonheur qui rend ce film encore meilleur. Si vous ne deviez voir qu'un film de tout votre vie, regardez Apocalypse Now.

la guerre est une folie ... et une tragi-comédie .
Comme le dit Coppola et un critique cinématographique , c'est surtout un film sur l'hypocrisie...
Le colonel kurtz a compris qu'il ne pourra gagner ses combats que s'il est au moins aussi impitoyable que ses ennemis.
Cette guerre du vietnam est une des premières guerre réellement médiatisée en temps réel... La ferveur de l'époque pour le communisme - contre le capitalisme , facilite la tâche du vietnam et de ses fournisseurs en armes et en matériels ; de ce fait , la cruauté et les exactions de l'armée vietnamienne passeront presque inaperçues , seront pardonnées et vite oubliées par une ambiance compassionnelle
et ideologiquement engagée .
C'est un partie de poker menteur : les usa auraient pu gagner cette guerre par l'usage atomique et un comportement impitoyable , à l'instar de la partie adverse et de ses conseillers chinois et russes , habiles à la désinformation et à la manipulation / mais il semble que l'Amerique d'alors était prise dans le flux du pacifisme et d'une ideologie du genre "tout le monde il est beau , tout le monde il est gentil" .
le cynisme a fait le reste !

Ce film à la renommée légendaire, véritable classique du film de guerre, nous plonge au cœur de l'enfer du Vietnam et nous décrit ses répercussions sur la santé mentale de ses soldats. Véritable voyage aux tréfonds de la folie, qui frappe par sa violence et ses scènes d'anthologie, Apocalypse Now parvient à nous captiver, malgré une durée qui se fait clairement ressentir. On ne peut que remarquer l'immense talent de Francis Ford Coppola au travers des magnifiques images de cette étrange mais agréable expérience sensorielle.

Revu en 2016, la première moitié est géniale, il y a de grandes images, de grandes musiques, mais Coppola a réellement fait naufrage psychologiquement pendant le tournage (cf wiki), et ça se ressent dans une certaine forme de n'importe quoi psychédélique et surréaliste qui a mal vieilli depuis les années 70. L'enlisement dans le psychédélique lourdingue dessert plus qu'il ne sert l'histoire même s'il y a pas mal de traits de génie ici et là.

L'horreur... l'horreur... ne cesse de répéter le colonel. Certes. Je confirme. Le voilà donc ce "chef d'oeuvre", sublime, inclassable, peinture de la folie des hommes et de celle de la guerre en l'occurrence. Humhum. Par où commencer? Par le scénario? L'histoire d'un capitaine sacrément "à coté de ses pompes" qui est envoyé par ses supérieurs (eux mêmes semblants avoir besoin d'aide) au fin fond de l’Asie tuer un colonel encore plus fou que lui ; et qui a réussi à monter une armée (?!?!) grâce à son pouvoir de persuasion, ses frasques sur l'horreur donc, et sa dégueulasserie ambiante...
Au final (attention spoiler!) il le tue comme le bœuf avant lui et se balade le regard hagard et la peinture plein le visage (hououu..). Ok. Merci Fredo. Si je dois reconnaitre du génie la dedans, c'est bien dans le choix de la chanson des Doors et dans celui de Robert Duvall qui amène une séquence ironique et décalée flamboyante et drolissime.. Non, franchement,arrêtons là le délire; Martin Sheen nous gratifie d'une performance "délirante" à base d’œil rond et de camouflage, pendant que Marlon préférera rester dans l'ombre... Tu m'étonnes. Bonne nuit.

Ce "board movie" dans l'enfer de la guerre du Vietnam dévoile les aspects dévastateurs de cette guerre sur le mental des soldats qui sont peu à peu gagnés par la folie voir la démence.
Mention spéciale au dîner français et ses discours souvent enflammés autour de la politique ainsi qu'à l'accordéon pour le clin d'œil (ou le cliché).

Autant un film sur la guerre qu'un film sur les années 70. Délirant et psychédélique (comme son tournage), avec de très bonnes scènes de combat et de magnifiques images et ambiances plus calmes. Mention spéciale à la superbe BO. Je n'ai vu que la version Redux et je ne l'ai absolument pas trouvée trop longue. Les acteurs sont géniaux, vraiment (Martin Sheen, Marlon Brando, Robert Duvall...). Un immense chef-d'oeuvre à voir absolument, et sans doute mon film préféré.