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    Chained
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    Emmanuel Valle
    Emmanuel Valle

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2024
    Chef d’œuvre de film réaliste servi par des acteurs formidables, j’ai vécu ce film comme si j’y étais, excellent
    ferdinand75
    ferdinand75

    547 abonnés 3 866 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2022
    Difficile de vraiment accrocher à ce film , tourné à la manière d'un documentaire en caméra à l'épaule, cherchant un réalisme frappant , évitant un esthétisme trompeur . Mais les acteurs ne sont pas toujours très justes , non-professionnels , on sent de vraies lacunes , on s'ennuie souvent , les dialogues ne sont pas à la hauteur . Alors oui la chute de ce policier ébranlé dans ces certitudes , et dans ses méthodes est intéressante , humainement , mais le film pêche par sa forme.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2021
    Un drame intime israélien puissant, à la narration captivante, porté par une interprétation excellente et impressionnante de réalisme.
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 935 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2021
    Peu avant le départ du film, un carton nous invite à voir « Chained » en premier, « Beloved » en second et « Stripped » en troisième. Cependant, dans la presse, le réalisateur Yaron Shani dit que l’on peut aussi voir les films en désordre. Discipliné, j’ai commencé par « Chained ». Ce premier opus nous détaille avec précision et patience la descente sociale et conjugale de Rashi. Policier de son état, c’est un gros nounours qui aime passionnément sa femme Avigail, infirmière. Mère de Jasmine, adolescente de 13 ans, elle fait une fausse couche. Rashi refuse la défaite et veut croire qu’il finira par être père. En attendant, il s’accroche sans cesse avec sa belle-fille car très investi dans son rôle de « père ». Sa façon d’éduquer ou de participer activement à l’éducation de sa belle-fille crée des conflits incessants. Ce qui est hallucinant, Avigail ne semble pas le soutenir pleinement. De mon point de vue, il a mille fois raison : Jasmine a 13 ans, elle ne peut pas exposer ses formes comme un mannequin lors d’une séance photo ; elle doit donner des nouvelles quand elle sort jusque tard dans la soirée. Rashi serait-il psychorigide ?! Selon moi, il l’est plus envers sa femme qu’il étouffe par ses certitudes et par son verbe autoritaire. Il se positionne en mâle dominant. Cela dit, Rashi n’est pas antipathique, il n’inspire pas la crainte, c’est un gros nounours dans les bras de sa femme qu’il protège excessivement. Suite à une fouille au corps inappropriée envers deux lycéens, il est mis à pied et se voit confiné en attendant une enquête. spoiler: Cet immobilisme forcé conduit petit à petit Avigail à le sortir du foyer ; Rashi part dormir chez ses parents puis à l’hôtel le temps pour Avigail d’amener sa fille à comprendre son beau-père. Prétexte pour une séparation qui ne dit pas son nom ?
    spoiler: Toujours est-il que Rashi que l’on décrivait solide de corps et d’esprit verra ses certitudes se dérober sous ses pieds.
    Yaron Shani nous livre un film d’un réalisme impressionnant grâce à une direction d’acteurs super maîtrisée, les acteurs sont tous remarquables d’incarnation. Il y a des scènes qui m’ont scotché : Rashi versus Jasmine pendant et après la séance photo avortée ; Rashi versus Jasmine et Avigail après l’avoir récupérée tard le soir d’un parc ; une nouvelle fois, Avigail semble désemparée et tente maladroitement de ménager le chou et la chèvre, tenant des propos à mon goût irresponsables spoiler: comme de promettre à sa fille de repartir voir ses copains alors qu’il est plus de 22h !
    Par instants, le film a les accents d’un documentaire. Impressionnant et à voir en V.O si possible pour l’hébreu.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2021
    Un très bon film. Une peinture des personnages vraiment réaliste. L'accumulation des problèmes professionnels et personnels de ce policier crée une vraie tension, parfois difficile à supporter. Impatient de voir le 2e volet de cette trilogie
    Loïck G.
    Loïck G.

    335 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2021
    A l’origine, un propos très classique sur le quotidien d’un flic , honnête, pris entre son boulot et l’attention qu’il porte à sa petite famille. Un peu trop peut-être pour sa jeune belle fille qui vole de ses propres ailes au regard d’une mère pas trop regardante. Elle veut un enfant de Rashi, mais la grossesse se fait attendre. La police des polices se mêle maintenant aux tracas du héros pour une fouille aux corps sur des adolescents jugée illégale par ces mêmes adolescents, aux parents très haut placés. Le monde ainsi se dérobe sous ses pieds et la bonne image sympa du policier tranquille, du mari aimant se fissure un brin quand l’intéressé ne fait rien pour recoller les morceaux. De l’enquête de ses collègues, à son couple en déshérences, Rashi navigue maintenant à vue, un peu à la manière dont le réalisateur traîne au final son regard plein de rémission. De longs échanges peu captivants, entre époux, collègues et relations professionnelles. L’interprétation d’Eran Naim, Stav Almagor et Stav Patai ( la fille ) nous ramène toujours vers plus d’authenticité. Le trio sauve la mise .
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 823 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2020
    "Chained" est le premier opus d'une trilogie de Yaron Shani se déroulant en Israël. Rashi, policier, forme un couple à priori harmonieux avec la douce Abigail et la fille de celle-ci, Jasmine. Malheureusement, une arrestation qui tourne mal et le désir d'émancipation de la jeune fille vont ternir ce tableau idyllique. Gros nounours autoritaire, Rashi suscite l'empathie et le film tourne autour de son personnage au gré de ses désillusions. Chronique familiale touchante "Chained" est très bavard et ne manque pas de rythme dans un style innovant. spoiler: Pour couronner le tout, cette oeuvre se termine par une scène saisissante
    . J'ai hâte de voir la suite...
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2020
    On l’avait découvert en tant que co-réalisateur sur l’excellent Ajami, Yaron Shani se lance maintenant en solo avec un grand projet. Chained est en effet le point de départ d’une trilogie consacrée au thème de l’amour. Avec ce premier volet, on découvre d’abord Rashi, homme bourru mais éperdument amoureux et soucieux de sa belle-fille. On est frappé par l’intensité qui s’installe dès les premières minutes en témoignent ces images floues avec le corps de deux enfants au sol. Puissant et d’un réalisme parfois effrayant, c’est tout simplement un excellent film qui prend aux tripes et vous assène un dernier coup de boutoir avec son implacable conclusion.
    Christine L.
    Christine L.

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 août 2020
    Ces acteurs - qui n'en sont pas - rendent le film tellement poignant et réaliste. On a vraiment l'impression de vivre avec eux, de partager les moments de tendresse et les disputes. On les comprend, on aurait presque envie d'intervenir dans leur histoire. Et le fait de proposer un film aux multiples points de vue, avec "Beloved", deuxième volet de la trilogie qui donne davantage la parole à Avigail, est une réussite totale. C'est une histoire simple, banale, mais d'une intensité dramatique absolue. On n'a qu'une envie, aller voir la suite !
    Angélique
    Angélique

    9 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2021
    Ajoutée le 23 juillet 2020

    "CHAINED", un des films de la trilogie du cinéaste israelien Yaron Shani, Courez voir ce film, un grand cinéaste israélien, bien supérieur à sa suite "BELOVED", sensualité de corps de femmes, bonheur fou de la vie
    des acteurs non professionnels improvisant les scènes au paroxysme entre la vérité et la fiction, le vrai officier de police Eran Naim, dyptique avec le film BELOVED dont le metteur en scène a voulu mettre CHAINED en premier alors qu'il aurait dû être le second,

    CHAINED surtout, quand les déchirures font commettre l'irréparable, souffrances de l'enfance meurtrie jamais apaisées, choc aussi pour celui qui veut croire que le peuple juif par son Histoire et sa religion, son éthique dominante le préserve des malheurs des autres Nations, telle la France à l'heure de sa folle violence, Nation d'Israël si respectueuse de son Histoire et de son peuple, paraissant si paisible, si secure, laissant l'idéaliste diasporique désarmé lorsqu'ils révèlent aussi leurs existences.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2020
    Regarder "Chained" ou "Beloved" dans un sens ou un autre est proprement fascinant. Fascinant car le réalisateur précise que les trois opus qui composent sa variation sur l'amour se passe concomitamment. Si, pour le second film, on suit plutôt Avigail, pour celui-là, on suit Rashi, son mari. Deux vérités s'opposent et se complètent. On perçoit la complexité de ce personnage masculin tout autant excessif, radical, que sincère dans son combat pour une meilleure éducation de sa belle-fille et un amour exclusif avec son épouse. Il est flic et est dans son job, ce qu'il est dans la vie : honnête, extrême, et droit dans ses bottes.

    Rashi est un personnage tragique. La force du film demeure dans le fait qu'on parvient à s'attacher à lui, bien qu'il soit toujours sur le fil, prêt à sombrer dans la violence ou la pulsion. Sa douleur est profonde, et le réalisateur se contente de le montrer lever les yeux au ciel et souffler, alors que sa détresse s'aggrave au fur et à mesure que le récit avance. Avigail apparaît comme une mère laxiste, évanescente et on perçoit que cette représentation est la manifestation du regard de son mari. Il y a cette adolescente, au milieu des deux, touchante de désespoir et de colère.

    "Chained" constitue un véritable coup de poing dans une société contemporaine israélienne où les repères et l'autorité s'étiolent. La critique du cinéaste ne faillit d'aucune concession. Les choses sont dures, directes, qu'il s'agisse des pères, des policiers, des jeunes ou des mères, comme si la société se résumait à un système de manipulation et de trahison. On ressort de cette histoire épuisé par la douleur, et sans doute renforcé dans notre pessimisme.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2020
    J’ai trouvé que ce drame était vraiment excellent. Une belle surprise, et qui fait que j’attends impatiemment les deux autres films venant compléter cette trilogie. Je me suis attaché au personnage de Rashi. On le cerne facilement, et on se met à endurer avec lui ces épreuves de la vie. Devant les yeux on a un homme banal, honnête, avec ses principes, et qui va voir son monde s’effondrer sans pouvoir contrôler. Cette histoire est poignante. Je sentais une intensité émotionnelle élevée. Plus il sombre, plus la tension augmente. À la fin cela devient même oppressant car on veut qu’il s’en sorte. Il est même facile de se mettre à sa place car ce qui lui arrive finalement, peut se passer pour n’importe qui avec des concours de circonstances. Un problème professionnel, et un autre dans son couple, un cocktail infernal. Le scénario n’est pas des plus originaux c’est sur, mais il est parfaitement appliqué. Il se passe suffisamment de chose pour ne pas tomber dans l’ennui. il n'y a pas mal de dynamisme dans la manière de faire. Cela mêlé à l’ambiance, laisse le spectateur aux aguets. Le film va aussi explorer la masculinité dans la société Israélienne qui évolue entre traditionalisme et modernité. C’est pour cela que tout sera du point de vue de Rashi. Au passage, Eran Naim est tout simplement fantastique dans son rôle. Il fait partie des raisons que je me suis pris une claque.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2020
    "Chained" et "Beloved" forment un diptyque subtil et oppressant, en attendant le troisième film de ce qui sera une trilogie. L'auteur de ces lignes a commencé (pour des raisons pratiques) par le second volet choisi par le distributeur. Mais à vrai dire, l'ordre importe peu car chaque segment constitue un récit autonome, qui éclaire l'autre. Et "Chained" étant l'épisode le plus fort, on conseillera du coup de le visionner en second. Dans la lignée du cinéma de Ronit Elkabetz ou Amos Gitai, du grand cinéma israélien.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2020
    spoiler: Remettons les choses dans l'ordre. La "Love Trilogy" de Yaron Shani est composée de trois films (ce qui est logique) : Chained, Beloved et Stripped. Les deux premiers sortent à une semaine d'intervalle, en juillet, et le troisième en septembre. Mais ce dernier a été présenté le premier (il y a près de deux ans à Venise). D'accord ? Stripped n'est d'ailleurs ni un prologue, ni un prolongement de Chained/Beloved, considéré pour sa part comme un diptyque ! Euh, toujours d'accord ? Le mieux serait peut-être de considérer chaque long-métrage comme indépendant mais ce n'est pas possible si l'on voit Beloved après Chained. D'ailleurs, en passant, l'ordre inverse aurait été préférable étant donné que n'importe quel spectateur recherchera des éléments du premier dans le second et sera nécessairement déçu. Bref, Chained est un vrai choc qui tient beaucoup à sa progression linéaire et à la précision de son scénario qui suit une sorte de descente aux enfers, privé et social, de Rashi, un policier incapable de communiquer sans élever la voix, notamment avec son épouse, Avigail, et la fille adolescente de celle-ci. Il est à l'évidence fortement aliéné par un statut machiste consubstantiel non seulement à son métier mais surtout à sa condition d'homme, dans un pays où la tradition de virilité est fortement ancrée. Le portrait de Rashi est poignant et tendu, d'une puissance peu commune. Dans Beloved, Avigail prend le relais, durant la même temporalité que Chained, mais lui répond de manière plus ample puisqu'il s'agit ici d'une émancipation qui relègue Rashi au second plan et s'étend largement à de nouveaux personnages, tous féminins (la fille du couple a de son côté quasiment disparu du tableau). La déception est nette dans ce deuxième volet : malgré quelques scènes (de dispute) impressionnantes, la narration y est beaucoup plus erratique et bien moins prenante. L'on peut même s'estimer lésé par le manque de continuité entre les deux films bien que l'on soit conscient que le cinéaste ait choisi l'art de contrepied pour étendre sa réflexion à l'ensemble de la société israélienne. Peut-être que Stripped donnera de nouvelles pistes pour mieux appréhender ce que Yaron Shani entend dire sur son pays. Ou peut-être pas.
    adèle h
    adèle h

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2020
    Ce film m"a boulverser , le personnage principal est un heros , avec des valeurs auquelles il croit
    et est tellement touchant il fait face à toutes les injustices de la societe et de la vie
    et il doit porter tellement de choses et faire face dans un monde à la betise des autres
    ce qu'il l'amene à une souffrance et une solitude !
    j'aime le message de ce film ,qui montre comment est vraiment la difficulté de la vie et les injustices qui detruise les gens bien
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