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1,5
Publiée le 27 août 2021
Léon Blum est arrivé au pouvoir en 1936 lorsque son parti a remporté les élections ses mesures étaient révolutionnaires comme la semaine de quarante heures, les congés payés c'était son œuvre importante pour la France. Tous les Français lui doivent beaucoup. Mais sa vie pendant l'occupation est mal connue car après une parodie de procès il est envoyé dans une forteresse puis dans une maison près du camp de concentration de Buchenwald. Je ne rêve que de vous a été descendu en France et je peux le comprendre. Je n'aime pas trop le jeu d'actrice d'Elsa Zylberstein en généra et même cette fois-ci elle ne m'a conquis. Et c'est moins évident pour Hippolyte Girardot car incarner un personnage historique célèbre est toujours une tâche difficile et il n'y est pas parvenu et il ne m'a pas conquis non plus...
Moi qui craignais une reconstitution historique, plate et sans saveur, j'avoue ne pas avoir été déçu.
Ce didactisme assumé plombe l'ambiance. L'histoire d'amour entre Jeanne Reichenbach et Léon Blum sonne creux. Elle n'est pas véritablement ancrée dans sa dimension historique et manque singulièrement de passion.
Quant à la réalisation, digne du théâtre filmé, elle se laisse guider par la sagesse des décors, l'aspect flambant neuf des accessoires et le parfait état des costumes tout droit sortis du pressing du coin. Résultat : le rendu est bien lisse et les plis (trop) parfaits. Enfin, que dire des acteurs si ce n'est qu'ils récitent des dialogues surfaits trop souvent émis sur un ton monocorde.
Le réalisateur, Laurent Heynemann, semble hésiter dans ses choix de mise en scène en raison d'une absence de parti pris. Si le rôle historique de chacun des protagonistes n'est abordé que trop superficiellement, il est également à regretter que le récit amoureux manque de souffle, voire de lyrisme.
Dommage, il en ressort un film presque oubliable...
De bons acteurs qui font de leur mieux dans un scénario un peu trop statique ; guère de références aux réalités de l'époque, ou simplement par évocation (pourquoi ne pas inclure quelques images documentaires par exemple?) ; des jeunes qui voient ce film risquent de se faire une idée très particulière et particulièrement édulcorée des souffrances de l'époque. Une fois de plus l'exception devient la règle: les gardiens du camp sont russes, Russophobie oblige, qui se sont mis au service des nazis (et non des Allemands) peut-être pour "sauver leur peau". Cela a dû exister, mais on n'entend guère qu'eux, à croire que l'on veut suggérer que les Soviétiques étaient les alliés des nazis . La libération du camp de Buchenwald aurait été la conséquence d'un bombardement allié : curieux pour le seul camp qui s'est autolibéré la veille de l'arrivée de militaires français et américains ! (libération dont on va très bientôt célébrer l'anniversaire du reste). Et c'est seulement à cette occasion que les tourtereaux se rendent compte de l'horreur du camp juste à côté : très bizarre. Enfin, un happy end obligatoire qui ravirait la commission américaine de censure cinématographique : Blum a encore eu une activité politique après la libération, si je me souviens bien... d'un célèbre décret. L'histoire par le petit bout de la lorgnette déformante ? Dommage pour Elza Zylberstein qui mérite mieux que ce roman à l'eau de rose propagandiste. Mais les voitures sont très belles.
L'histoire est intéressante par le fait qu'elle retrace un fait historique de la seconde guerre mondiale, mais c'est plat et mou en réalisation. Le film a autant de rythme qu'un téléfilm de France 3. Dur de se passionner avec aussi peu de dynamisme
Deux étoiles car ce film nous fait découvrir la vie privée de Léon BLUM célèbre homme politique du Front Populaire. Mais Hippolyte est trop sobre, Emilie trop coincée et Elsa faussement passionnée (le coeur balance entre sa famille et son amant). Et quelle vision simpliste du camp de Buchenwald dont l'enceinte, abattue par un raid aérien allié, nous dévoile l'horreur en qq images de prisonniers marchant en file indienne... Trop académique et sentant la naphtaline...
J'ai vu un film... qui sur le fond est intéressant et qui a pour avantage de nous faire entrer dans l'intimité de Léon Blum et de Janot Reichenbach, son amante qui quitta tout, mari et enfant pour le suivre. Hippolyte Girardot et Elsa Zylberstein portent ce beau film avec intensité, mais malheureusement, cela ne suffit... Le film donne une impression de pauvreté dans le jeu, dans les décors, dans les dialogues. Cette histoire d'amour qui se déroule sur un fond si tragique a des lenteurs coupables, des scènes plates. Bien sûr, on y apprend beaucoup, mais la forme ne met pas assez en valeur le fond... Donc, une déception.
Bien que très académique, cette évocation des années de Léon Blum est on ne peut plus intéressante. Un côté romanesque côtoie celui de la grande Histoire, les deux se mêlant agréablement. Techniquement une belle reconstitution historique. Elsa Zylberstein domine un très beau casting (Emilie Dequenne, Hippolyte Girardot, Mathilda May, Philippe Torreton...). Classique mais prenant, une belle réussite.
je ne souscris pas aux critiques tres mauvaises qui ont ete faites sur ce film. Je l'ai pour ma part trouve tres interessant sur le plan historique, il permet notamment de découvrir beaucoup de personnages importants et de lieux qui ont marque cette epoque. Le scenario ainsi que le jeu des acteurs sont aussi assez bons. Donc un film bien superieur a la plupart des navets et films tordus ou violents qu'on peut voir sur les ecrans.
Malgré la qualité des acteurs, ce film retraçant la romance entre Léon Blum (Hippolyte Girardot) et Janot Reichenbach (Elsa Zylberstein) pendant la Deuxième Guerre Mondiale est d'un ennui profond. C'est sans saveur, sans rebondissements, et pire le film ne dégage aucune émotion même lorsqu'il évoque le camp de Buchenwald. Le seul mérite de cette œuvre est de montrer de façon très scolaire le rôle des uns et des autres pendant cette période. Pour le reste, cela ressemble à un mauvais téléfilm.
Je ne Rêve que de vous embarrasse pour une multitude de raisons. D’un point de vue artistique – il s’agit d’un film de cinéma avant tout –, le spectateur est effrayé par un amateurisme confondant qui gangrène tous les niveaux de production, de la direction d’acteurs aux prestations desdits acteurs, exécrables ; de la lumière hideuse à la photographie de même niveau ; de la pauvreté de la composition des plans à la mollesse d’un montage qui échoue à construire des scènes rythmées et à homogénéiser les prises de son entre les plans. C’est un mauvais téléfilm qui n’a même pas pour lui le jeu de ses acteurs ou le charme désuet d’un format vieille école. D’un point de vue historique, le spectateur se désole devant un récit dépourvu de parti pris, sinon celui de faire de Jeanne Reichenbach une nymphomane qui ne pense qu’à coucher pendant l’Occupation. La passion amoureuse est traitée de façon si maladroite qu’elle se transforme en crises de cœur ridicules et fort mal interprétées, évoquant davantage des cas de possession diabolique que d’amour véritable. Le pire étant l’arrivée dans le camp de concentration et l’évolution à contre-courant des protagonistes dans un lieu reconstitué à la va-vite, qui renvoie une impression de facticité détestable. Je ne Rêve que de vous fait erreur sur toute la ligne, prétend investir un genre – le biopic historique – sans talent ni vision ; et la partition musicale signée Bruno Coulais ne réussit pas à sauver le film du naufrage.