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traversay1
3 655 abonnés
4 881 critiques
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3,0
Publiée le 17 janvier 2020
Depuis 2001 et Un aller simple, Laurent Heynemann n'a tourné que pour la télévision. Je ne rêve que de vous aurait pu (dû ?) être un téléfilm et personne ne lui serait tombé sur le râble comme c'est largement le cas depuis que le long-métrage est sur les (grands) écrans. Il est vrai qu'avec la meilleure volonté du monde, il est impossible de trouver un quelconque attrait à une mise en scène aussi pauvre et plate. Le début du film est d'ailleurs catastrophique avec ses premières scènes qui sonnent faux et des acteurs dont l'artificialité de jeu, face à des situations qui ne le sont pas moins, crève les yeux. Heureusement, à mesure que le récit progresse, cette impression s'atténue un peu et la vivacité d'Elsa Zylberstein, qui s'est beaucoup investie dans le rôle de Jeanne Reichenbach, y est pour beaucoup, y compris pour les parcelles d'émotion qu'elle parvient à susciter. En revanche, malgré une sobriété de bon aloi et le talent qu'on lui connait, Hippolyte Girardot en Léon Blum a plus de mal à convaincre, ne serait-ce que parce que son personnage est physiquement connu. Je ne rêve que de vous s'intéresse avant tout à une grande histoire d'amour et ne consacre à l'époque, celle de l'un des pires désastres de l'Histoire de France; que le minimum d'informations et à travers le prisme du courage et de l'opiniâtreté de Jeanne à ne pas abandonner celui qu'elle chérit. C'est un parti pris, qui se défend, et qui rend hommage à une femme oubliée, mais le film aurait gagné à approfondir le contexte historique, assez rarement traité dans le cinéma français.
Entre 1940 et 1945, nous allons suivre le destin de Jeanne Levylier, amoureuse depuis son adolescence de Léon Blum de 27 ans son aîné. L'idée de ce drame historique est donc de nous faire revivre cette période noire de notre pays à travers la romance passionnelle entre un homme politique notoire et une jeune femme prête à tout pour être proche de l'élu de son coeur. Sincèrement, j'ai trouvé que cette oeuvre manquait singulièrement de charisme et d'authenticité, mis à part une Elsa Zylberstein presque touchante dans sa frénésie sentimentale. Les enjeux politiques sont inexistants, la deuxième guerre mondiale et les nazis sont presque invisibles, très peu d'émotions ressortent au final de cette histoire sans âme au goût quelconque. En mode téléfilm, on pourrait trouver ça correct, sur le grand écran, j'attends largement plus !! Faiblard ! Site www.cinemadourg.free.fr
Film au jeu d’acteur incroyablement raté et nul. Sans morale, bien que cela retrace un événement historique, une honte de faire passer les personnes aisées durant la seconde guerre mondiale comme étant des personnes désintéressés et égoïste qui ne se soucis de rien d’autre que leur confort! Et qui plus est, Léon Blum, qui était un homme engagé contre les discriminations et la lutte contre la pauvreté. On traite ici d’un sujet grave. Le sujet, encore une fois, fait historique, abordé autrement et avec des acteurs au jeu moins théâtral aurait été bien plus intéressant. Cependant, les décors et les costumes sont plutôt réussis et visuellement agréable.
J'ai bien aimé ce film dont l'actrice principale Elsa Zyberstein joue TRÈS BIEN, elle a du talent . Hippolyte Girardot en Blum - ne m'a pas trop convaincue mais ( je n'ai pas connu Blum) Ce film m'a fait passer un bon moment il est bien mené , tient la route, on y reste dedans jusqu'à la fin du film . J'ai bien aimé Philippe Torreton ( dans son rôle - Laval qui a été pire ou aussi pire que Pétain-)., parfois pas toujours crédible sur les dangers encourus et les visites aux prisonniers pendant cette période triste de l'histoire 1943. On a donné naissance à un bébé pour que la roue continuer de tourner , au travers du petit-fils de Elsa Zyberstrien ! Elsa Zyberstein porte de très jolis vêtements - chic Français bien agréable . Je recommande ce film .
Film très honnête. Belle palette d'acteurs second rôle. Elsa Zylberstein fait le "job". Bruno Coulais assure côté musique. Cependant Laurent Heynemann déroule son scénario sans anicroche et sans aucune surprise, à mon regret.
Si l'idée semblait intéressante, le film est d'une déconcertante platitude et l'interprétation sonne faux du début à la fin. Une réalisation plus que décevante.
Film très émouvant, tiré d'une histoire vraie. Hypolite Girardot incarne parfaitement Léon Blum et Elsa Zylberstein à le tempérament de feu qui sied à son rôle.
La longue carrière de Laurent Heynemann ne présente pas que des chefs d'oeuvre (litote !) et le tropisme qui l'amène périodiquement à tresser des louanges énamourées aux icônes socialistes de l'histoire (de Mendès-France à Bérégovoy en passant par Maurice Audin) nous confirme que l'on ne fait pas de bons films avec de bons sentiments. Ce film sur le dernier amour de Léon Blum ne grandit ni le personnage ni la filmographie du réalisateur. On imagine que la vie de Blum méritait d'autre points de vue que celui retenu par Heynemann. De ce téléfilm mal scénarisé et aux dialogues soit ultra-pédagogiques, soit totalement niais, on a du mal à maintenir son attention et ce ne sont pas les acteurs principaux (Hippolyte Girardot et Elsa Zylberstein) tellement mal dirigés qui diront le contraire. Quand la grande histoire (l'écroulement de la France en 39) croise la petite histoire (apparemment les hommes politiques étaient déjà très portés sur la bagatelle), cela ne donne ni un grand film d'histoire, ni un grand film romantique, mais une mélasse soporifique. A éviter donc !
L’histoire est vraie, et c’est une très belle histoire d’amour. Malheureusement la direction des acteurs les entraîne dans un jeu indigent, qui porte même atteinte à la crédibilité de l’histoire . Elsa Zylberstein d’habitude subtile s’embourbe dans un jeu lourd et pathétique. Les quelques minutes d’analyse politique mériteraient d’être plus explicites, car ce sont les seuls moments intéressants du film. Et en fin de film, un texte pourrait nous rappeler en quelques mots le destin des autres personnages historiques évoqués dans le film. Les décors sont passables, la reconstitution de qualité, mais ces rares éléments positifs ne suffisent pas à sauver le film. Dommage, car Jeanne Reichenbach a connu un destin flamboyant et romanesque, qui aurait pu conduire à un film meilleur.
“Je ne rêve que de vous” se déroule dans la France de 1940. Elsa Zylberstein joue une bourgeoise qui quitte mari et enfant pour se lier au destin tragique de l’homme dont elle est éprise depuis l’adolescence et qui est menacé par l’arrivée au pouvoir des artisans de la Collaboration. Il s’agit de Léon Blum, une figure du socialisme qui fut l’un des dirigeants de la Section française de l’internationale ouvrière et Président du Conseil des Ministres de 1936 à 1938. Si Laurent Heynemann nous en apprend un peu sur la vie de Blum, l’intrigue est surtout centrée sur le portrait de Janot Reichenbach qui a tout quitté pour lui. La mise en scène plutôt classique n’est pas sans rappeler les téléfilms de France 3 des années 2000. Malheureusement, “Je ne rêve que de vous” perd en témoignage historique en faveur d’une narration bien trop romanesque. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Avant première Orléanaise dans le cadre du festival international du film Cannes 1939. Nous avons eu le privilège d'une rencontre avec Hippolyte Girardot , soit Léon Blum, rôle tout en retenu, et élégance des sentiments, accompagné de Laurent Heymann, réalisateur et co-scénariste et de sa productrice Nelly. Film se situant en période de guerre, mais ou tout est axé sur les 2 personnages principaux, leurs attentes, leurs espoirs, leurs doutes face à l'emprisonnement, filmé avec simplicité, et beau partage émotionnel, un film à partager !