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Michèle G
44 abonnés
26 critiques
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1,5
Publiée le 18 janvier 2020
Si l'idée semblait intéressante, le film est d'une déconcertante platitude et l'interprétation sonne faux du début à la fin. Une réalisation plus que décevante.
Depuis 2001 et Un aller simple, Laurent Heynemann n'a tourné que pour la télévision. Je ne rêve que de vous aurait pu (dû ?) être un téléfilm et personne ne lui serait tombé sur le râble comme c'est largement le cas depuis que le long-métrage est sur les (grands) écrans. Il est vrai qu'avec la meilleure volonté du monde, il est impossible de trouver un quelconque attrait à une mise en scène aussi pauvre et plate. Le début du film est d'ailleurs catastrophique avec ses premières scènes qui sonnent faux et des acteurs dont l'artificialité de jeu, face à des situations qui ne le sont pas moins, crève les yeux. Heureusement, à mesure que le récit progresse, cette impression s'atténue un peu et la vivacité d'Elsa Zylberstein, qui s'est beaucoup investie dans le rôle de Jeanne Reichenbach, y est pour beaucoup, y compris pour les parcelles d'émotion qu'elle parvient à susciter. En revanche, malgré une sobriété de bon aloi et le talent qu'on lui connait, Hippolyte Girardot en Léon Blum a plus de mal à convaincre, ne serait-ce que parce que son personnage est physiquement connu. Je ne rêve que de vous s'intéresse avant tout à une grande histoire d'amour et ne consacre à l'époque, celle de l'un des pires désastres de l'Histoire de France; que le minimum d'informations et à travers le prisme du courage et de l'opiniâtreté de Jeanne à ne pas abandonner celui qu'elle chérit. C'est un parti pris, qui se défend, et qui rend hommage à une femme oubliée, mais le film aurait gagné à approfondir le contexte historique, assez rarement traité dans le cinéma français.
Entre 1940 et 1945, nous allons suivre le destin de Jeanne Levylier, amoureuse depuis son adolescence de Léon Blum de 27 ans son aîné. L'idée de ce drame historique est donc de nous faire revivre cette période noire de notre pays à travers la romance passionnelle entre un homme politique notoire et une jeune femme prête à tout pour être proche de l'élu de son coeur. Sincèrement, j'ai trouvé que cette oeuvre manquait singulièrement de charisme et d'authenticité, mis à part une Elsa Zylberstein presque touchante dans sa frénésie sentimentale. Les enjeux politiques sont inexistants, la deuxième guerre mondiale et les nazis sont presque invisibles, très peu d'émotions ressortent au final de cette histoire sans âme au goût quelconque. En mode téléfilm, on pourrait trouver ça correct, sur le grand écran, j'attends largement plus !! Faiblard ! Site www.cinemadourg.free.fr
La longue carrière de Laurent Heynemann ne présente pas que des chefs d'oeuvre (litote !) et le tropisme qui l'amène périodiquement à tresser des louanges énamourées aux icônes socialistes de l'histoire (de Mendès-France à Bérégovoy en passant par Maurice Audin) nous confirme que l'on ne fait pas de bons films avec de bons sentiments. Ce film sur le dernier amour de Léon Blum ne grandit ni le personnage ni la filmographie du réalisateur. On imagine que la vie de Blum méritait d'autre points de vue que celui retenu par Heynemann. De ce téléfilm mal scénarisé et aux dialogues soit ultra-pédagogiques, soit totalement niais, on a du mal à maintenir son attention et ce ne sont pas les acteurs principaux (Hippolyte Girardot et Elsa Zylberstein) tellement mal dirigés qui diront le contraire. Quand la grande histoire (l'écroulement de la France en 39) croise la petite histoire (apparemment les hommes politiques étaient déjà très portés sur la bagatelle), cela ne donne ni un grand film d'histoire, ni un grand film romantique, mais une mélasse soporifique. A éviter donc !
Très instructif, mais très mal joué, depuis les figurants jusqu'aux acteurs et actrices principaux! J'ai vu des docu-fictions sur Arte bien mieux interprétés!
Film très honnête. Belle palette d'acteurs second rôle. Elsa Zylberstein fait le "job". Bruno Coulais assure côté musique. Cependant Laurent Heynemann déroule son scénario sans anicroche et sans aucune surprise, à mon regret.
On a presque honte de dite que les comédiens jouent atrocement mal. Mais je vois que je suis pas la seule et j'ajoute ma critique à toutes les autres. Le film est insipide, cet "amour" insupportable et je me serais bien passée des lettres érotiques de Léon Blum. Aucun intérêt.
Ce film relate l'histoire d'amour de Léon Blum (Hippolyte Girardot) et de sa compagne Jeanne Reichenbach (Elsa Zylberstein), pendant la seconde guerre mondiale.
Franchement, il est décevant.
D'abord, parce que quitte à évoquer Blum, j'aurais préféré apprendre des choses sur son parcours et sur les réformes conduites par l’homme d’état plutôt que de tourner en rond sur son emprisonnement pendant la guerre et son histoire d'amour peu passionnante avec Jeanne.
Ou alors, quitte à parler de la politique française pendant la deuxième guerre mondiale, j'aurais été plus intéressée par une analyse de la politique avant et pendant le régime de Vichy plutôt que de s’attarder uniquement sur l’amitié naissante entre Blum et Mandel.
Quant au jeu des acteurs, je l’ai trouvé très lisse et très monocorde, pour un résultat peu crédible. Cela m'a surprise car le casting est bon ! En même temps, la platitude des dialogues n’aide pas le jeu.
Il reste qu’Elsa est ravissante, comme toujours, et que ses costumes sont très beaux. C’est vrai que cela lui va bien de jouer une femme de cette époque; elle a beaucoup d’allure.
Jeanne Reichenbach, son personnage, a eu une vie très romanesque et elle était très libre pour l'époque. A la réflexion, je me dis que c'est peut être sur elle que le film aurait du porter.
Film ennuyeux au possible, dont les jeux d'acteurs sont déplorables... Donne l'impression d'une pièce de théâtre très mal jouée, où les émotions sont jouées avec excès. Le résumé paraissait pourtant intéressant mais ce film ne reflète quasiment pas l'Histoire (de France, à l'époque), ni l'engagement combatif du personnage qu'il met en exergue... Une sacrée déception, un ennui interminable.
Ce film repose sur une romance amoureuse, pas n’importe laquelle puisque elle concerne un homme politique qui fut de premier plan à son époque, Léon Blum, et qui le reste encore aujourd’hui tant notre quotidien y fait encore régulièrement référence sur le plan social. Au fait, il n’y a pas eu encore de film (au cinéma) sur la vie et l’œuvre de Léon Blum ? Ce long-métrage ci ne palliera pas à ce manque ou cet oubli car c’est davantage sur l’amante qui relate ses souvenirs en défendant la mémoire de l'homme politique qu’est centré le propos. Cette histoire d’amour se déroule bien entendu dans une période ô combien troublée, celle de la guerre, de l’Occupation, de la Collaboration. On regrettera que ces séquences et ce contexte historiques, mettant également en scène d’autres personnages de l’Etat, soient traitées de manière quelque peu superficielle et surtout rapide. Des personnages dont, pour certains pas tous, nos places, nos rues, nos avenues et boulevard raisonnent du nom. Au-delà de cette relation amoureuse, on est donc bien aussi dans un registre historique. Mais le spectateur ne s’y retrouve certainement que parce qu’il connait cette Histoire avec un grand H et a donc ainsi le minimum de repères. On appréciera la distribution des rôles à des acteurs, maquillage et grimage aidant à l’occasion, physiquement très ressemblants à ce que la mémoire collective a conservé comme image.
“Je ne rêve que de vous” se déroule dans la France de 1940. Elsa Zylberstein joue une bourgeoise qui quitte mari et enfant pour se lier au destin tragique de l’homme dont elle est éprise depuis l’adolescence et qui est menacé par l’arrivée au pouvoir des artisans de la Collaboration. Il s’agit de Léon Blum, une figure du socialisme qui fut l’un des dirigeants de la Section française de l’internationale ouvrière et Président du Conseil des Ministres de 1936 à 1938. Si Laurent Heynemann nous en apprend un peu sur la vie de Blum, l’intrigue est surtout centrée sur le portrait de Janot Reichenbach qui a tout quitté pour lui. La mise en scène plutôt classique n’est pas sans rappeler les téléfilms de France 3 des années 2000. Malheureusement, “Je ne rêve que de vous” perd en témoignage historique en faveur d’une narration bien trop romanesque. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com