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Sosa
9 abonnés
370 critiques
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1,0
Publiée le 10 août 2022
Wow c'est profond ça parle du deuil d'une façon belle et horrible à la fois bon bah Ari Aster a fait ça avec plus de finesse et de réussite, xmc était pas un die and retry entrecoupé de dessin animé pseudo énigmatique.
David Lynch est souvent cité mais ce film est surtout une version revisitée et très améliorée de Seizure - la Reine du Mal-d'Oliver Stone où les tourmenteurs imaginaires étaient une femme sublime, un nain difforme et un Noir gigantesque ( les trois représentations du mal selon le film : Kali, Louis XI, un bourreau malgache ! )
Foncièrement désagréable, le film se plait à fatiguer son spectateur par la répétition excessive et malsaine, une photographie affreuse, des scènes pénibles... Un calvaire sans intérêt qui, voulant traiter le thème du deuil, se fourvoie dans une bouillie d'auteur affreuse et sadique, qui recommence à l'infini de manière totalement redondante!
Ce film aurait pu s'appeler "mortelle randonnée"! J'ai rarement vu un film aussi ennuyeux. A la suite d'un choc anaphylactique d'origine alimentaire, une jeune femme et sa fille sont hospitalisées et, malheureusement la petite fille meurt des suites de son allergie. Ce décès déstabilise le couple formé par ses parents qui , sans doute pour se distraire de leur chagrin, s'en va camper dans les profondeurs de la forêt suédoise. Sombre idée, car la jeune femme, qui souffre manifestement de troubles urinaires, a sans cesse envie de faire pipi et se soulage auprès d'un ruisseau métaphorique avant d'être attaquée par un trio fantomatique formé d'un vieillard vêtu de blanc, d'une femme manifestement folle et d'une brute maniant habilement le gourdin et autres instruments contondants. Les trois compères, dont la présence est annoncée par un chat albinos, sont aidés dans leur funeste poursuite par un chien d'attaque qui dévore inlassablement les deux campeurs. Inlassablement car la scène, dont on croit au début qu'elle va nous mener vers un univers onirique, se répète sans arrêt. Le couple installe sa tente en pleine nuit, urine, se fait bouffer par le chien et tirer dessus "en boucle". On n'en peut plus! On MEURT D'ENNUI!!!
Koko-di koko-da est l'exemple parfait d'un film totalement raté, basé sur un concept qui pourrait être passionnant.
Pour faire simple, le sujet est le deuil d'un enfant. Le concept est : la même scène loufoque, mélangeant des éléments fantastiques (les personnages d'un jouet pour enfant) et des aspects très réels (le père et la mère vont camper en pleine forêt), se répète un certain nombre de fois, avec des variantes différentes à chaque "rembobinage".
De ce que j'ai compris du film, cette répétition illustre le chaos mental du père, sa tentative de trouver une sortie au labyrinthe de douleur qui envahit son cerveau.
D'après le dossier de presse qui vend presque le film comme un film d'horreur, les différentes péripéties sont censées être effrayantes, mais elles ne m'ont pas du tout fait peur.
Le premier moment de curiosité passé, on s'ennuie ferme devant cette historiette qu'on voit 7 ou 8 fois, sans que les variations présentées ne fassent sens. L'image est par ailleurs très laide, et la mise en scène inexistante.
C'est absolument creux, vide de sens et d'émotion. N'est pas Lynch qui veut.
Bon... C'est original et il y a une atmosphère... Mais c'est tout de même du grand n'importe quoi avec en prime une musique entêtante qui en devient insupportable.
On parle beaucoup de David Lynch dans les critiques presse. Bah non, Johannes Nyholm n'a aucunement son talent. Aucune musique, aucune mise en scène propre, aucune qualité visuelle, et pour couronner le tout, incrustations de longs dessins animés totalement ennuyeux et qui n'apportent rien à l'histoire. Alors ok, on comprend très bien tout de suite le coup de la boîte à musique et des 3 personnages de la comptine. C'est original et ça apporte une allégorie intéressante sur le deuil. Mais bon sang ! L'idée qui m'avait attiré dès le départ était justement ce jour sans fin, cette boucle temporelle, et elle est complètement gâchée par des scènes de quelques minutes totalement irrationnelles et sans aucune saveur, à tel point qu'on fini par se foutre royalement du sort de ce couple. Et puis grosse incohérence scénaristique : spoiler: Lui fini par percuter qu'il revit le même cauchemar en boucle, mais jamais elle ? . Bref, heureusement que c'est court, mais même avec un format si court on trouve le moyen de nous glisser plus de 8mn minutes de dessins animés soit disant métaphoriques.
4 554 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 5 juin 2020
Le premier des problèmes de Koko-Di Koko-Da (qui sont nombreux) est la mécanique de la boucle temporelle qui est intrinsèquement répétitive. Avec les mêmes scènes qui se répètent à chaque fois que la boucle se réinitialise. Cette répétitivité est souvent compensée par les événements variés qui se produisent dans la boucle. Ici la boucle ne dure que quelques minutes. Cette frustration est exacerbée par la nature idiote et répréhensible du mari qui semble ne pas tenir compte de la sécurité de sa femme à travers cette épreuve et qui essaie constamment de sauver sa propre peau même lorsqu'il a l'occasion de la renseigner sur ce qui va se produire. Quand il finit par comprendre ce qui se passe avec la boucle temporelle ce qui lui prend une éternité à cause de sa stupidité, la femme ne veut jamais coopérer avec lui pour essayer de s'échapper. De plus le film coupe au hasard avec des séquences animées avec des ridicules marionnettes à bâton qui bien que savamment réalisées et visuellement attrayantes n'ajoutent rien à l'histoire. Ce couple a traversé une horrible épreuve mais la rencontre aléatoire et bizarre qu'ils ont avec ces tueurs des bois n'évoque pas nécessairement une représentation convaincante de leur traumatisme. Avec son intrigue nue, ses personnages incroyablement frustrants et son ennuyeux mécanisme de boucle temporelle, Koko-Di Koko-Da est un test de patience pour le spectateur plus qu'une méditation sur le chagrin..
Johaness Nyholm, réalisateur suédois, nous offre ici une version horrifique sur le même modèle qu'un jour sans fin. Tobias et Elin, jeune couple ayant perdu leur fille 3 ans plus tôt, décident de partir faire du camping. Les scènes d'horreur (ou cauchemars répétitifs) s'enchaînent dans une ambiance malsaine. C'est un film qui se démarque des autres, une sorte d'œuvre philosophique sur le deuil, mais l'absurdité de certaines situation est lassant. Je suis plus resté sur les cotés perturbants et dérangeants de ce film à part.
Après s'être fait les dents dans le monde du clip et du court-métrage, Johannes Nyholm livre son premier long-métrage. Une proposition artistique saisissante et gonflée comme l'on aimerait en voir plus souvent... Notre critique complète est en ligne ici : http://www.terreurvision.com/2019/11/koko-di-koko-da-2019-de-johannes-nyholm.html
Loin d'être un film d'horreur, koko di koko da est une métaphore de ce que traverse le couple dans le film. spoiler: Ayant perdu un enfant, le couple n'avance plus, a perdu le gout de vivre et est resté bloqué au jour du décès de leur fille, là où celle-ci devait avoir pour son anniversaire une boite à musique avec des personnages dessus.
La répétition de l'agression du couple par le trio de personnages présente sur la boite à musique est la metaphore de leur vie restée coincée le jour du décès de leur fille.
Ils vivent un cauchemar depuis le décès.
Et ce cauchemar durera jusqu'au jour où ils decideront de se rapprocher, de se serrer les coudes et de prendre conscience que la vie doit continuer... Cette métaphore illustrée dans le film par des passages émouvants d'animation et la bande son marquante en font pour moi un chef d'oeuvre...
Il faut reussir à déchiffrer le message du film et à comprendre pour ce rendre compte de la puissance de ce film basée spoiler: sur la souffrance la plus dure de l'existence : perdre un enfant.
Nous avions découvert le réalisateur Johannes Nyholm en festival avec son époustouflant “The Giant”, qui étonnamment ne sera jamais sorti dans les salles françaises. Son nouveau long-métrage “Koko-Di Koko-Da” ose de nouveau le multi-genre. En partant d’une histoire simple, un couple part camper pour oublier et surmonter leurs problèmes de couple, le réalisateur y insuffle des statuts de film dramatique, film d’épouvante, thriller, comédie et critique sociale. Car le couple et principalement le mari, va revivre chaque jour le même cauchemar. D’étranges créatures humaines vont tenter de tuer les deux campeurs. L’homme va alors devoir faire des choix pour survivre. Si certains y verront une allégorie du deuil, “Koko-Di Koko-Da” est également une flagrante morale sur les choix de l’homme vis-à-vis de sa femme. Voici un film surprenant et glaçant qui aurait cependant gagné à être un peu plus étoffé dans sa narration. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Le premier film du suédois Johannes Nyholm, The Giant, était déjà fort étrange : l'histoire d'un champion de pétanque dont le physique n'était pas sans rappeler celui d'Elephant Man. Mais Koko-di Koko-da pousse le bouchon encore plus loin dans la bizarrerie avec cette sorte de Jour sans fin qui a des allures de cauchemar horrifique revisité façon Alice au pays des merveilles. Il est difficile de savoir où le metteur en scène veut en venir mais une fois que l'on a renoncé à trouver les clés du film, il devient fascinant par son côté lancinant et répétitif, proposant des variations à l'infini d'une scène traumatisante où interviennent les mêmes personnages, ceux d'une comptine nordique, semble t-il. L'imprévisibilité dans un contexte donné est la principale qualité de Kpkp-di Koko-da mais en configure également les limites, vu qu'à peu près n'importe quoi est susceptible d'arriver, à partir du moment où le couple central va systématiquement se faire malmener (euphémisme) pour on ne sait quelles obscures raisons. On l'avait remarqué dans son premier long-métrage, Johannes Nyholm est un cinéaste fort doué avec un style très personnel. Il n'empêche que pour être prenant, l'exercice de style se révèle malgré tout d'une gratuité et d'une perversité assez évidentes.