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    The Vast of Night
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    64 critiques spectateurs

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    RedArrow
    RedArrow

    1 655 abonnés 1 527 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2020
    Waouh ! Si vous êtes encore un peu dubitatif sur la capacité de la nouvelle version de "The Twilight Zone" à raviver les émotions provoquées par le puissance de narration de la série originelle, on vous conseille fortement de faire un détour par "The Vast of Night" !
    Ce premier film inattendu d'Andrew Patterson ne vous invite pas seulement à être le spectateur d'une énième histoire inspirée de l'oeuvre de Rod Serling, non, il vous fait (littéralement) traverser l'écran dès ses premières secondes pour vous placer abruptement dans l'effervence des déambulations de ses personnages au coeur d'une petite ville américaine typique de la fin des 50's. L'immersion est aussi instantanée qu'irrésistible, "The Vast of Night" nous donne véritablement le sentiment de pénétrer dans un épisode de la Quatrième Dimension qui aurait soudainement fait fi des contours de l'écran pour absorber son audience et donner vie à ses décors en l'émancipant de leurs barrières télévisuelles figées.

    Pas le temps de reprendre notre souffle donc, nous voilà à Cayuga, au Nouveau Mexique, dans le brouhaha d'une population se préparant à assister à un grand événement sportif du lycée. Nous suivons (encore une fois littéralement) deux lycéens aux discussions enflammées dans les coulisses de l'événement : Everett, animateur de radio local, et Fay, une standardiste éprise d'admiration pour le jeune homme. Déjà, par les jobs axés sur les moyens de communiquer de ces deux étudiants, la verve de beau parleur d'Everett, les questions incessantes de Fay, leur conversation autour d'articles de presse imaginant les technologies du futur et, plus globalement, par toute cette première partie axée sur leurs échanges, Andrew Patterson esquisse en toile de fond le leitmotiv et la force de narration que "The Vast of Night" va choisir de ne plus quitter : le pouvoir de suggestion des mots.
    À contre-courant de notre époque où tout passe par les images, Patterson va nous rappeler à quel point ce sont en réalité les mots d'autrui qui font fonctionner notre imaginaire à plein régime, et ce quels que soient les moyens pour les transmettre. Comme un symbole, ce sera d'abord l'écoute d'un mystérieux signal sur les antennes de la ville qui va faire basculer le film dans l'étrange et décupler l'ambiance de mystère enveloppant cette histoire. Certes, sur le fond, on pourrait dire que "The Vast of Night" ne propose pas une intrigue SF des plus originales mais, en la faisant vivre la plupart du temps uniquement par les paroles de différents intervenants présents physiquement ou non, elle acquiert une toute autre portée, diablement prenante, qu'il n'aurait sans doute jamais été possible d'atteindre par l'intermédiaire de flashbacks démonstratifs ou autres.
    À l'instar des deux protagonistes, on se surprend à courir dans tous les sens après chaque nouvelle information susceptible de lever encore un peu plus le voile sur le phénomène dont est victime la ville, à être suspendu aux lèvres de chaque nouveau témoin qui apporte sa pierre à l'édifice par sa propre expérience... Toutes leurs paroles sont évidemment dirigées vers la compréhension du mystère mais, de façon sous-jacente, elles traduisent également le mal-être perceptible de ceux qui les prononcent dans le climat de la société US des années 50 où la différence est synonyme de rejet pour une majorité conformiste intransigeante.

    Le talent de conteur des auteurs du long-métrage que l'on découvre par ce parti pris et par l'entremise de ses personnages est donc tout bonnement sidérant ! Pour autant, il ne faut pas oublier de souligner la qualité de la mise en scène d'Andrew Patterson qui amplifie encore un peu plus l'attraction hypnotique des mots à chaque instant. Le budget a beau être microscopique (le (le film a été tourné en à peine 3-4 semaines grâce à l'autofinancement de son réalisateur), cela n'empêche aucunement Andrew Patterson de délivrer de vrais tours de force derrière la caméra : de l'immersion incroyable des premiers instants à la tension engendrée par les témoignages en passant par l'urgence de l'enquête dirigée par la passion des jeunes héros (un plan-séquence impressionnant traversera carrément toute la ville à ras du sol), le soin apporté à la forme n'entache nullement la mise en valeur du verbe, il la supporte au contraire magnifiquement, toujours avec le souci et la méticulosité de jouer avec la force de l'étreinte que le film a d'ores et déjà refermé sur le spectateur (on assiste même à des mises en abîme où l'on se retrouve de temps à autre rejeté de l'écran pour ensuite le réintégrer). Et, lorsque viendra le temps de privilégier les images à la parole, notre fascination s'en retrouvera décuplée dans un parfait feu d'artifice final venant à la rencontre de notre imagination si souvent sollicitée.

    Exercice de style brillant, hommage ayant tout compris à l'esprit de "The Twilight Zone" ou film de SF rétro mené de main de maître, "The Vast of Night" est un peu tout ça à la fois mais il est surtout le premier long-métrage d'un auteur incontestablement talentueux dont on rêve déjà de découvrir la suite du parcours...
    S5Clem
    S5Clem

    80 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2021
    Un film réellement intéressant d'un point de vue artistique. Rarement la science-fiction autour des Aliens et des premiers contacts éventuels n'a été traitée aussi finement. Le récit tourne ici autour des premiers Américains du Nouveau-Mexique à avoir vécu des phénomènes paranormaux dans les années 50. La réalisation est excellente, avec une vraie personnalité, et rend un bel hommage à la SF des premières heures. Le casting est lui aussi très bon, tant dans ses paroles que dans ses silences. Le récit est un peu monotone dans le ventre du film, mais le rendu brut de l'ensemble sans effets spéciaux spoiler: (hormis lors de la scène finale)
    ni fioritures est vraiment très flatteur. La BO planante joue aussi un rôle tout particulier. Vraiment à découvrir
    eldarkstone
    eldarkstone

    213 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2020
    C'est très brouillon, ça parle énormément, pour n'avoir au final que quelques petites minutes de réelle Science-Fiction à la toute fin du film. Pas térrible en critique générale.
    orlandolove
    orlandolove

    132 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 octobre 2020
    Le film démarre tambour battant, avec de longs travellings et des dialogues à la mitraillette. S'il faut s'accrocher, cette introduction permet d'introduire efficacement les deux personnages principaux, très attachants. Puis on rentre dans l'intrigue, brillamment écrite, et de plus en plus prenante. Le charme est indéniable, avec la sensation qu'on nous raconte une histoire le soir au coin du feu. A côté de toutes ces qualité d'écriture, la mise en scène n'est pas en reste, avec notamment un long et bluffant mouvement de caméra au milieu du film qui traverse la petite ville. "The Vast of Night" est une donc une pièce rare, il serait bien dommage de passer à côté.
    Georges P.
    Georges P.

    68 abonnés 841 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2020
    ennuyeux et bavard, je ne retiens rien de ce film. Mise en scène minimaliste, absence de moyens. Bon on oublie
    Shirokuromelt
    Shirokuromelt

    24 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2020
    c'est bien fait en terme de rythme et d'écriture des dialogues, l'ensemble est même assez joli avec des plans séquences saisissants et une atmosphère bien travaillée qui arrive à rendre intéressant ce récit très classique et immersifs les nombreux huis clos, mais l'histoire manque un peu de fond et de force.
    FaRem
    FaRem

    8 545 abonnés 9 449 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2020
    Nous sommes en novembre 1958 et la ville imaginaire de Cayuga dans le Nouveau-Mexique est le témoin d'un phénomène étrange. Alors que tous les habitants de la ville assistent à match de basket de l'équipe locale, Fay Crocker, une standardiste (ou demoiselle du téléphone), et Everett Sloan, un animateur radio, captent une étrange fréquence et décident de remonter à son origine. Tourné en l'espace de 17 jours en 2016, "The Vast of Night" est un hommage aux films de science-fiction des années 50 et surtout à la série "The Twilight Zone". Andrew Patterson s'inspire de la riche histoire du Nouveau-Mexique pour raconter une histoire mystérieuse sur cette étrange fréquence qui pourrait venir de partout et d'ailleurs... Les années 50, c'est lointain et c'est hier en même temps, et c'est important de se rappeler que l'histoire se déroule à cette époque. Les débuts du film sont laborieux avec vingt minutes de bavardages incessants et ennuyeux seulement, dès que les deux personnages découvrent ce signal, l'immersion devient totale et réussie comme si on était transposé dans une autre dimension avec cette ville faussement déserte et ses étranges habitants qui sortent voir ce qui se passe. C'est particulier, car l'histoire ne m'a pas surpris et pourtant je me suis totalement laissé embarqué par cette enquête sur l'origine de la fréquence. C'est probablement là qu'on se rend compte que ce film s'adresse surtout aux amateurs du genre. En somme, "The Vast of Night" est à la fois une bonne expérience à l'ancienne et un captivant voyage vers l'inconnu.
    fredoxx
    fredoxx

    2 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 octobre 2020
    Science-fiction à l'ancienne, ce film rend hommage aux standards du genre (Rencontres du 3ème type) en racontant l'histoire d'une jeune opératrice radio qui intercepte d'étranges signaux sur son poste. S'en suit une enquête qu'elle effectuera avec l'animateur radio pour pouvoir percer l'origine de ces signaux. Malgré le fait que The Vast of the Night possède des qualités de mise en scène et de façon de filmer indéniables (plans séquences), on reste pantois par le vide intersidéral de certaines scènes(pour moi, inutile) et un ennui qui ne tarde pas à poindre son nez...Comme les extraterrestres?
    GIJoe
    GIJoe

    100 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 octobre 2020
    A part jacasser, les personnages ne font pas grand chose... Les personnages sont caricaturaux et prévisibles. Rien à sauver dans ce film
    Argonaute
    Argonaute

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 février 2021
    Un film d'extra terrestres qui aurait pu être tourné dans les années 50. On n'y crois pas une seconde. A éviter.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 463 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juillet 2020
    J'ai regardé cela hier soir j'ai été profondément déçu. J'ai vu les bandes-annonces et je pensais que ce serait un bon film. Rien ne s'est passé dans The Vast of Night. Le tout aurait pu être entassé dans un spectacle d'une demi-heure. Il y avait trop de discussions et je veux dire par là qu'il y avait trop de dialogues gaspillés et les personnages parlaient trop vite pour que cela en vaille la peine. J'aimerais dire qu'il y a eu de l'action mais il n'y en a pas eu. J'aimerais dire qu'il y avait du suspense mais il n'y en avait pas. J'aimerais dire que j'ai ressenti quelque chose pour les personnages mais ce n'est pas le cas. Ce film est une imitation bon marché de Rencontre du troisième type. Alors oui une étoile et c'est être très généreux car il ne les mérite pas...
    Dora M.
    Dora M.

    63 abonnés 499 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juillet 2020
    Fay est une “demoiselle du téléphone” qui reçoit un jour sur une ligne un son étrange qu’elle transmet à son ami Everett, animateur de la radio locale. Après la diffusion de ce son mystérieux, ils reçoivent des témoignages intrigants.
    J’ai trouvé ce film naïf et plein de clichés. Les personnages font toute une histoire pour un bruit, pas si étrange et fou que ça, et les anecdotes racontées lors des deux témoignages (dont les procédés de narration sont d’ailleurs répétitifs et lents) n’ont rien d’incroyables mais les héros en font toute une histoire. On a un peu l’impression d’un gros soufflé qui retombe.
    A côté de l’intrigue peu intrigante donc, on a malgré tout une ambiance intéressante (les années 50 sont assez bien reconstituées) et le début du film m’a même fait penser à l’atmosphère mystérieuse de Twin Peaks. A part ça, je n’ai pas trouvé grand chose de très positif à ce film.
    Dernier point que j’ai trouvé un peu ridicule : quand au début, Fay décrit à Everett ce qu’elle a lu du futur dans une revue scientifique, elle parle du GPS ou du smartphone avec les fonctions exactes, mais des mots naïfs, ce qui m’a fait me questionner très rapidement sur la crédibilité du film en cours.Jamais une vraie revue scientifique d’époque n’aurait pu décrire avec précision le futur.
    Bref, je me suis ennuyée.
    Patrick T
    Patrick T

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juillet 2020
    Je mets une étoile pour l'ambiance 50' assez bien rendue...apres pour le reste, c'est le vide sidéral...c'est du recyclage de poncifs recyclés. Aucun intérêt
    Alissa P.
    Alissa P.

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2020
    Trop noir ; pas assez d'images. En accord avec l'indigence du scénario. Le film ne parvient pas non plus à retrouver le charme de la célèbre série dans laquelle il cherche à s'inscrire.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    Les 10 premières minutes ont totalement aspiré toute ma motivation et mon énergie !
    Un flot incessant de paroles inutiles et à la limite du supportable !
    En fait non, la limite est dépassée, je n'ai pas eu le courage d'aller plus loin ...
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