Blue Beetle: L'Armure Aliénée du Chicano Chic
Ah, Blue Beetle, ce bijou de film qui a débarqué dans nos vies comme un cosplayer au Comic-Con, prêt à faire sensation. C'est comme si Spider-Man et Iron Man avaient fusionné après une nuit de beuverie interdimensionnelle à Las Vegas. Jaime Reyes, notre gars au doux sourire et aux aspirations universitaires, se retrouve avec un joujou extraterrestre qui ferait passer un Nintendo Power Glove pour une manette de NES.
Les punchlines pleuvent dans ce film plus vite que les blagues de Deadpool à une soirée d'Halloween. Les répliques cinglantes fusent à un rythme effréné, rappelant l'esprit espiègle de Wade Wilson, mais sans le langage de charretier. Blue Beetle mélange habilement l'humour et l'action, tout en lançant des références geek comme des grenades EMP. C'est comme si les scénaristes avaient baigné dans un bain de culture pop depuis leur naissance.
Bien sûr, Blue Beetle ne se contente pas de chatouiller nos zygomatiques. Il nous balance un casting latino qui ferait passer la famille Fast & Furious pour des amateurs de jardinage. George Lopez, Damián Alcázar, Adriana Barraza et Elpidia Carrillo sont des perles comiques, jouant les parents et les grands-parents gênants d'une manière hilarante. Ils sont comme un repas épicé de Tacos à la sauce extra piquante.
Belissa Escobedo et Xolo Maridueña forment un duo d'enfer, rappelant Shang-Chi et Katy de chez Marvel. Leurs répliques et leur complicité font des étincelles à l'écran. Et puis il y a Bruna Marquezine, la bombe latine qui passe de la détresse à la rébellion plus rapidement qu'un gamin change de console de jeu.
Notre héros, Jaime, pourrait bien être l'amour caché entre Iron Man et Spider-Man, avec un soupçon de saveur latine en plus. Ses scènes sont fluides et esthétiquement à couper le souffle.
Malheureusement, Susan Sarandon en tant que méchante ne fait pas le poids face à la crème de la crème des super-vilains. Elle manque du charisme de Loki et de la puissance d'un Thanos en mode gant de l'infini. À la fin, son plan maléfique ressemble plus à un tour de magie de bas niveau qu'à une véritable menace cosmique.
Warner et DC ont fait un sacré pari avec Blue Beetle, et ce n'est pas une mise à 1$ comme dans les aventures de Tony Stark. Ils misent gros sur une nouvelle ère de super-héros, prouvant que la diversité et l'humour peuvent faire des merveilles dans un univers de justiciers. Après les tourments de la Justice League, il semblerait qu'ils aient enfin trouvé leur équilibre avec ce film.
Alors que DC a enchaîné les désastres au box-office comme s'ils étaient à un buffet à volonté de kryptonite, Blue Beetle se détache comme un rayon de soleil latino au milieu de l'obscurité. Il est comme le remontant que l'univers DCEU avait désespérément besoin, prouvant que même dans un monde de capes et de collants, la diversité et l'humour peuvent être des superpouvoirs. Alors, préparez-vous à être emportés dans un tourbillon d'action, de rires et de clins d'œil geek, et à dire adieu à l'ennui, car Blue Beetle est là pour vous secouer comme un cocktail agité, pas remué.
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