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esperances
6 critiques
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4,0
Publiée le 27 février 2020
C'est un film qui met en relation la culture occidentale et la culture chinoise. La grand-mère Nai Nai est atteinte d'un cancer et sa famille décide de ne pas le lui dire. Sa petite fille qui vit aux Etats-Unis n'est absolument pas d'accord avec cette décision mais finira, au fil du film, par s'y résoudre... Et elle entraîne le spectateur dans ce revirement.
THE FAREWELL, 2ème film visionné cette année et 1ère (mini) déception. L'histoire est touchante et raconte la gestion tout en pudeur de la maladie d'un proche dans une société chinoise très attachée à ses traditions et à la bienséance requise en toute circonstance (problématique observée tout autant dans les sociétés arabes et orientales d'ailleurs). Ce film décrit parfaitement cette retenue mais n'arrive justement pas à s'en détacher. Les émotions nous parviennent en filigrane sans jamais éclore et c'en est frustrant. THE FAREWELL est une belle histoire, qui malheureusement est traitée avec beaucoup de retenue et laisse le spectateur ainsi que ses émotions en surface, dommage !
Quand? Et par qui? Voilà en quelque sorte l'intrigue de ce film chinois sur le pot aux roses monté par la famille de Nai Nai, grand-mère aimante, qui est atteinte d'un cancer en phase terminale sans le savoir. Le mariage du petit-fils permet de réunir l'ensemble de la tribu, y compris Billi vivant aux Etats-Unis. Le film est à la fois tendre et drôle avec toujours ce suspense autour des questions sur la maladie de la grand-mère, mais il s'apparente plus à un "feel good movie". Le symbole entre l'occident et l'orient est bien transposé à travers le personnage de Billi (la célèbre Awkwafina), jeune femme très attachante. On pourra peut-être reprocher au film un côté un peu superficiel mais cela reste un bon divertissement, à défaut d'être un grand film.
La grand-mère va mourir et toute la famille se réunit une dernière fois autour d'elle. Vu à travers le prisme de la population chinoise, le thème archi-rebattu aurait pu être " exotique". Finalement, les réactions des personnages sont universelles et c'est bien là le propos du film. Les anciens représentent le ciment des familles. Les générations suivantes se désolidarisent et s'atomisent . Le film est un peu long, j'aurai aimé qu'il aille un peu plus loin et que le scénario rende les personnages un peu plus sympathiques.
Un bon film mais qui m'a tout de même laissé un peu sur ma faim. C'est très bien joué (surtout par l'actrice chinoise qui joue la grand-mère malade mais aussi par Awkwafina), c'est souvent subtil pour qui connaît la Chine (car oui, ceux qui ne la connaissent pas bien vont passer à côté de 50% des anecdotes et situations du film), c'est intelligent sur le fond en interrogeant les différences entre deux conceptions du monde pour finalement suggérer que les deux se valent et que personne ne détient LA vérité (même si le dernier plan du film m'a laissé l'impression que la réalisatrice a quand même peut-être une légère préférence), mais pour autant je dois avouer que je n'ai pas été très ému par cette histoire, alors que je pensais que l'émotion serait le point fort du film. Il manque un tout petit quelque chose, dans la réalisation sans doute, pour réellement embarquer le spectateur.
Un film très touchant, spoiler: la fin on ne s'y attend pas . Il faut absolument le voir. De plus, il y a une ouverture d'esprit entre deux grands pays du monde : La Chine et les Etats-Unis. Il y a le Japon aussi. De plus, ce film montre une famille prête à tout pour un de ses membres.
Mentir pour protéger ! C’est là le thème de ce film. Ce long-métrage nous montre à quel pont une famille est unie même dans le mensonge. Ce film avait la possibilité de se démarquer grâce à l’originalité de son histoire, qui et de plus réelle. Le problème de ce film est le rythme. Pendant tous le film nous sommes dans l’attende d’être transporté amène par l’émotion d recette histoire. Le réalisateur se contente de long plan fixe sur les personnages de la famille et des insères qui n’ont pas lieu. Les musiques et la belle photographie enrichissent un film pauvre par son scénario.
À travers le film on découvre quelques caractéristiques de la vie en Chine: les grands repas de famille, les fêtes de mariage somptueuse, la vie à Pékin avec les grandes autoroutes et les séries d'immeuble en construction. Les massages et les bains de pieds. Le film n'est pas passionnant. Il ressemble plutôt à un documentaire. Les acteurs ne mettent pas beaucoup d'émotion dans leur jeu. Pour moi qui suis déjà allé trois fois en Chine, je n'y trouve pas beaucoup d'intérêt. Par contre, pour une jeune fille qui voudrait découvrir quelques traits de la culture chinoise et approfondir la relation avec sa grand-mère, le film peut-être tout à fait intéressant.
Un film honnête qui aborde plusieurs sujets, non seulement la façon d’aborder la mort et de la dire (ou pas, avec la notion de « bon mensonge ») à la personne concernée (spoiler: ici une grand-mère atteinte d’un cancer du poumon et n’ayant que 3 mois à vivre et qui elle-même, n’avait pas dit la vérité à son mari atteint d’un cancer ) mais aussi sur l’exil, l’éloignement de la famille (l’une aux Etats-Unis, l’autre au Japon), le déracinement et la confrontation entre le monde occidental individualiste et la Chine où l’individu est moins important que la famille. Il a ainsi un côté documentaire sur la Chine moderne, les préparatifs d’un mariage (choix des plats, soins corporels tels que la pose de ventouses) du petit fils vivant au Japon et qui permet de justifier la venue de toute la famille mais il manque de réel enjeu dramatique (à part la divulgation éventuelle du diagnostic), ce qui le rapproche plus d’un téléfilm que d’un mélodrame. Un moyen métrage lui aurait permis de gagner en densité.
Beau film sur les traditions familiales chinoises face à la fin de vie : mensonge face à une maladie incurable ! Beaucoup de poésie entre une grand-mère et sa petite-fille.
Ce film montre une famille qui décide de cacher à la mamie que ses jours sont comptés. Ils trouvent un prétexte pour se réunir une dernière fois. C’est donc la promesse d’adieux larmoyants que cherche ce film. Et il y parvient.
Le thème du film n'est pas tant l'opposition entre deux cultures, comme beaucoup le disent, qu'une histoire d'amour entre une grand-mère et sa petite-fille. D'amour et de nostalgie, la petite-fille en question ayant quitté la Chine - et ses grands-parents qu'elle aimait - pour les États-Unis avec ses parents quand elle était enfant. C'est aussi une mise en question, sans l'air d'y toucher, de ce qui est vraiment important, l'argent ou la vie - avec au passage l'idée que, contrairement à beaucoup d'idées reçues, entre les Américains et les Chinois, les plus attachés à l'argent et à la réussite matérielle ne sont peut-être pas ceux que l'on croit. C'est aussi, bien sûr, une occasion de réfléchir à la difficile question de décider ce qu'on doit dire, ou ne pas dire, à une personne atteinte d'une maladie mortelle, et à l'idée de "bon mensonge". Tout ça conduit avec légèreté, tendresse, émotion et humour. Et accompagné par une superbe bande son.
Un film très émouvant, mais aussi avec quelques moments d'humour. Ce long-métrage est une belle promesse de grandeur, et qui nous fait découvrir une culture totalement différente. Les acteurs sont bons, l'histoire est touchante et le scénario est bien écrit. Un joli film d'auteur, "inspiré d'un vrai mensonge". A voir, vu la beauté des images, de l'intrigue, de l'émotion et la beauté des musiques.
De Lulu Wang (2020). Une comédie familiale pleine de vie autour d'une idée vraiement originale. . Tous les personnages sont touchants . Avec Shuzhen Zhao et surtout Awkwafina.