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Votre avis sur L'Adieu (The Farewell) ?
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Un choc des cultures à la fois amusant et émouvant mais un peu longuet et qui se contente de sa petite histoire.
S’inspirant de la vie de la réalisatrice, une chronique familiale touchante, pleine d’humour et de tendresse autour d’une grand-mère en fin de vie et de l’opposition des cultures, portée par une interprétation impeccable.
Joli petit film, sobre, beau dans sa mise en scène, sa photographie, ses teintes, sa musique et son casting. Cependant je m'attendais à ce qu'il se passe quelque chose dans la seconde partie du film. Les scènes se succèdent, le film se déroule sans surprises, il manque quelque chose en somme.
Après les errements Netflixien cela fait du bien de voir du cinéma.
La force du film est sa capacité à nous faire nous interroger sur la problématique posée : que faire si l'on apprend qu'un de nos proche est atteint d'une maladie incurable et n'a plus que quelques semaines à vivre ?
Le film oppose les mentalités occidentales et chinoise face à ce dilemme. Cacher la vérité est impensable et même illégal aux US mais c'est un devoir dans la culture asiatique. L'objectif est de rendre aux malades leurs dernières semaines aussi heureuses que possible car si l'individu prime aux US, en Chine il est d'abord le composant d'une communauté et notamment la famille en Chine.
La culture chinoise est présentée exactement comme on l'imagine : on exagère le ressenti des sentiments (les pleurs sonores), on ment aussi naturellement que l'on parle, on vénère la Chine tout en envoyant son fils étudier à l'étranger, on présente ses respects aux morts et on fait du karaoke. Tout cela est un peu caricatural tout comme la personnalité de la grand-mère mais The farewell sonne juste et j'ai ai été emporté.
La force du film est sa capacité à nous faire nous interroger sur la problématique posée : que faire si l'on apprend qu'un de nos proche est atteint d'une maladie incurable et n'a plus que quelques semaines à vivre ?
Le film oppose les mentalités occidentales et chinoise face à ce dilemme. Cacher la vérité est impensable et même illégal aux US mais c'est un devoir dans la culture asiatique. L'objectif est de rendre aux malades leurs dernières semaines aussi heureuses que possible car si l'individu prime aux US, en Chine il est d'abord le composant d'une communauté et notamment la famille en Chine.
La culture chinoise est présentée exactement comme on l'imagine : on exagère le ressenti des sentiments (les pleurs sonores), on ment aussi naturellement que l'on parle, on vénère la Chine tout en envoyant son fils étudier à l'étranger, on présente ses respects aux morts et on fait du karaoke. Tout cela est un peu caricatural tout comme la personnalité de la grand-mère mais The farewell sonne juste et j'ai ai été emporté.
Guillaume
Choc des cultures, entre tradition et modernisme, lien filial... "The Farewell" traite ces sujets de fond sous une forme légère, avec un teint de burlesque, mais par des mises en scènes pertinentes.
Yves G.
Lorsqu'on diagnostique à Nai Nai un cancer du poumon en phase terminale, la conspiration du silence fait interdiction aux membres de sa famille de révéler à la patriarche la vérité. Bili, sa petite fille, qui vit aux États-Unis avec ses parents est effondrée par cette nouvelle et révoltée par ce mensonge. L'organisation opportune du mariage d'un cousin va lui permettre de revenir une dernière fois auprès de sa grand-mère adorée.
"L'Adieu" est sorti aux États-Unis l'été dernier. Tourné avec un budget de trois millions de dollars, il en a raflé vingt au box-office. Son actrice principale, la rappeuse Awkwafina a remporté le Golden Globe de la meilleure actrice dans une comédie, le premier décerné à une actrice asiatique.
Le succès public et critique de "L'Adieu" tient à la combinaison de deux facteurs. Le premier est son sujet, lacrymal à souhait : la maladie d'une grand-mère entourée de l'affection de sa famille. La seconde est son public-cible : la communauté sino-américaine tiraillée entre sa fidélité à ses origines et son expatriation loin de l'Empire du milieu. Après le succès de "Crazy Rich Asians" et de la série "Fresh Off the Boat" - qui raconte la vie d'une famille taïwanaise en Floride - "L'Adieu" exploite un filon prometteur. On pariera sans grand risque que les années à venir verront se multiplier ce genre de films et d'histoires, à cheval sur les deux rives du Pacifique.
Nous, Européens, risquons de nous sentir très loins des personnages de "L'Adieu". Un cinéphile sur Twitter évoquait "l'impression désagréable de regarder une fête de famille à laquelle on n'a pas été invité". Ce serait en vérité faire à "L'Adieu" un mauvais procès. la douleur ressenti à l'annonce de la maladie fatale d'un être aimé, l'hésitation à lui en révéler l'ampleur ou à lui laisser le bénéfice de l'ignorance, le besoin de lui consacrer le plus de temps et d'amour avant l'issue fatale sont des sentiments universels propres à émouvoir sous toutes les latitudes.
Le problème est plutôt la pauvreté de ce seul ressort, sur lequel le film repose tout entier. C'était d'ailleurs un peu aussi le défaut rédhibitoire de "Crazy Rich Asians" : être construit tout entier autour d'une seule idée, sans nuances ni bifurcations. "Crazy Rich Asians" mettait en scène des "Chinois pétés de thune" ; "L'Adieu" a pour héroïne une petite-fille dévastée par l'annonce de la mort prochaine de sa grand-mère. Point. C'est touchant. Mais c'est peu. Le jury des Oscars ne s'y est pas trompé qui n'a nommé "L'Adieu" dans aucune de ses catégories.
"L'Adieu" est sorti aux États-Unis l'été dernier. Tourné avec un budget de trois millions de dollars, il en a raflé vingt au box-office. Son actrice principale, la rappeuse Awkwafina a remporté le Golden Globe de la meilleure actrice dans une comédie, le premier décerné à une actrice asiatique.
Le succès public et critique de "L'Adieu" tient à la combinaison de deux facteurs. Le premier est son sujet, lacrymal à souhait : la maladie d'une grand-mère entourée de l'affection de sa famille. La seconde est son public-cible : la communauté sino-américaine tiraillée entre sa fidélité à ses origines et son expatriation loin de l'Empire du milieu. Après le succès de "Crazy Rich Asians" et de la série "Fresh Off the Boat" - qui raconte la vie d'une famille taïwanaise en Floride - "L'Adieu" exploite un filon prometteur. On pariera sans grand risque que les années à venir verront se multiplier ce genre de films et d'histoires, à cheval sur les deux rives du Pacifique.
Nous, Européens, risquons de nous sentir très loins des personnages de "L'Adieu". Un cinéphile sur Twitter évoquait "l'impression désagréable de regarder une fête de famille à laquelle on n'a pas été invité". Ce serait en vérité faire à "L'Adieu" un mauvais procès. la douleur ressenti à l'annonce de la maladie fatale d'un être aimé, l'hésitation à lui en révéler l'ampleur ou à lui laisser le bénéfice de l'ignorance, le besoin de lui consacrer le plus de temps et d'amour avant l'issue fatale sont des sentiments universels propres à émouvoir sous toutes les latitudes.
Le problème est plutôt la pauvreté de ce seul ressort, sur lequel le film repose tout entier. C'était d'ailleurs un peu aussi le défaut rédhibitoire de "Crazy Rich Asians" : être construit tout entier autour d'une seule idée, sans nuances ni bifurcations. "Crazy Rich Asians" mettait en scène des "Chinois pétés de thune" ; "L'Adieu" a pour héroïne une petite-fille dévastée par l'annonce de la mort prochaine de sa grand-mère. Point. C'est touchant. Mais c'est peu. Le jury des Oscars ne s'y est pas trompé qui n'a nommé "L'Adieu" dans aucune de ses catégories.
Film ou l'on a pas tous les codes de la chine et des chinois mais pas inintéressant car on découvre un peu la culture chinoise actuelle partagé entre immigration, modernité , tradition. L’actrice principale est très bien , le sujet universel mais bien que pas marrant , cela ne tombe pas dans le larmoyant.
Une fois la base de ce vrai mensonge posée, l’histoire, fort mal réalisée au demeurant, fait du surplace. Non pas que le film tourne à vide mais il tombe rapidement dans la caricature des personnages, de leurs relations et de la différence de culture.
Très joli second film de Lulu Wang, distribution remarquable en particulier Shuzhen Zhao et surtout Awkafina véritable révélation une déjà très grande actrice. La façon dont elle se sert de son corps et aussi sa manière de parler on sans chez elle un vrai sens de l’improvisation, elle dégage un charme mélancolique magnifique. Le tout est très émouvant, mais aussi irrésistiblement drôle car Awkafina doit faire face aux traditions. Malgré quelques maladresses au niveau de la mise en scène et du montage. Voilà un doux et magnifique adieu, porté par la composition très belle d’Alex Weston. Boulevardducinema.com
sebou36
La grand-mère va mourir et toute la famille se réunit une dernière fois autour d'elle. Vu à travers le prisme de la population chinoise, le thème archi-rebattu aurait pu être " exotique". Finalement, les réactions des personnages sont universelles et c'est bien là le propos du film. Les anciens représentent le ciment des familles. Les générations suivantes se désolidarisent et s'atomisent . Le film est un peu long, j'aurai aimé qu'il aille un peu plus loin et que le scénario rende les personnages un peu plus sympathiques.
De Lulu Wang (2020).
Une comédie familiale pleine de vie autour d'une idée vraiement originale. . Tous les personnages sont touchants . Avec Shuzhen Zhao et surtout Awkwafina.
Une comédie familiale pleine de vie autour d'une idée vraiement originale. . Tous les personnages sont touchants . Avec Shuzhen Zhao et surtout Awkwafina.
Ce film est tout simplement un joyeux concentré d'émotions. On passe du rire aux larmes, puis des larmes au rire, et ce dans un éternel inversement. Ce drame nous plonge dans la culture sino-américaine dans un court premier temps avant de totalement nous emmener dans les coutumes et traditions chinoises. Traditions qui peuvent être finalement appliquées a toutes et à tous car ce film parle finalement avant tout de la famille avec un grand F et de la manière dont on peut vouloir transmettre de la bienveillance tout en faisant usage du mensonge. Et la réalisatrice Lulu Wang a parfaitement réussi à transposer à l'écran toute la complexité des liens familiaux au travers de ce que je considère ici comme étant une comédie dramatique, d'autant plus qu'il s'agit d'une oeuvre inspirée par la propre grand-mère de ladite réalisatrice, la dimension sensitive n'en est que plus forte. C'est très bien joué (Zhao Shuzhen est resplendissante de vie durant tout le long de ce film et livre une belle prestation pleine d'esprit), c'est drôle, c'est émouvant, c'est simple et agréable. Une belle histoire qui met en lumière un dilemme qui pourrait finalement à un moment ou un autre se présenter à chacun d'entre nous. A regarder seul ou en famille, une chose est certaine, l'émotion est au rendez-vous !
Ufuk K
" the farewell" qui a obtenu deux nominations dont un prix au golden globes est une tragi-comédie sympathique. En effet même si ce n'est pas le film du siècle, celui-ci oscille habillement entre humour et émotion me faisant découvrir la culture chinoise et ses liens familiaux, Le film doit beaucoup à son tandem actrices qui a valu à Awkwafina le golden globes de la meilleure actrice dans la section "comédie".
Shawn777
Ce film, réalisé par Lulu Wang et sorti tout récemment, est très bon ! C'est de plus en ce qui me concerne une très bonne surprise puisque, avant d'aller le voir, je ne savais pas du tout de quoi le film allait parler, n'ayant ni lu de synopsis ni vu de bande-annonce. Je savais cependant, au vu du titre que c'était un drame, mais c'est tout. C'est donc l'histoire d'une famille qui se réunit autour de leur grand-mère, cette dernière ne sachant pas qu'il ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre. On pourrait tout de suite se dire, avec un synopsis pareil, que cela va être larmoyant. Finalement, ce n'est pas du tout le cas, le film est évidemment triste, surtout que l'on peut facilement s'identifier aux personnages principaux mais il n'en fait pas des caisses, ce qui est une très bonne chose. C'est un sujet assez dur mais malgré tout, le film arrive à prendre du recul sur tout ça et à nous montrer autre chose que l'aspect dramatique de l'histoire. Nous avons effectivement toute la dimension relationnelle entre Nai Nai et Billi qui est très bien écrite et surtout bluffante de réalisme. D'ailleurs, le film est adapté d'une histoire vraie. Le film pose également une question éthique qui est très importante, celui de dire ou non à une personne mourante qu'elle est mourante. En occident, la réponse nous parait évidente mais ce film est justement important par rapport à la remise en contexte, chaque pays à sa propre culture et chaque culture à ses propres principes. Ainsi, nous ne sommes à aucun moment dans le jugement mais plus dans l'empathie, envers ces personnages qui traversent quelque chose de très lourd avec d'importantes responsabilités. En dehors de cela, le film est esthétiquement très beau, nous avons de magnifiques plans, souvent doublés d'une très bonne B.O. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons principalement Awkwafina et Zhao Shuzhen qui jouent très bien. "L'Adieu" est donc un très bon film, tout simplement.
« L’adieu » est le second long métrage de Lulu Wang, américano-chinoise comme son héroïne. Les notes attribuées à ce film sont plutôt basses probablement en raison du caractère « dérangeant » du sujet à savoir faut-il dire la vérité à une personne âgée présentant une maladie rapidement fatale ? L’approche occidentale est « oui » et je la conteste pour nombre de patients, car elle me paraît être plus « pratique » et de « protection juridique » que celle liée à l’humanisme. Pour les Chinois, la réponse est clairement non mais il est de tradition de réunir alors toute la famille pour entourer le parent voué à la mort. C’est ainsi que la jeune Billi (Awkwafina qui a remporté le Golden Globe de la meilleure actrice dans une comédie) arrivée aux USA à l’âge de 2 ans et vivant à New York, va – malgré l’avis de ses propres parents – prendre un billet d’avion pour rejoindre sa grand-mère, Nai Nai (Shuzhen Zhao) dont elle est la préférée dans une relation quasi-fusionnelle malgré les milliers de km qui les séparent. Nai Nai, petite femme coquette au caractère bien affirmé et pétillante de vie, n’a que 2 fils l’un exilé aux USA et l’autre exilé au Japon mais qui est dans le même courant de tradition que les chinois et va – pour justifier la « réunion de famille » - marier plus rapidement son fils à une jeune japonaise qui semble dépassée.
Le film est très finement mené avec au démarrage un montage parfaitement adapté à ce non-dit et aux réactions de Billi qui a du mal à tenir sa parole alors qu’elle est sur le plan émotionnel « comme un livre ouvert ». Ce film est loin d’être triste avec quelques scènes qui font sourire … mais il montre bien la difficulté de tous, le père de Billi incapable de parler à sa mère et même à son épouse, tout comme son frère qui a acheté « très cher des vitamines » au Japon pour améliorer « les ombres bénignes » présentes dans les poumons de Nai Nai … comme les marques restées sur le dos de Billi après la pose de ventouses de bambou.
C’est un film d’une très grande finesse avec une bande son de qualité, qui ne tombe jamais dans le pathos et qui représente pour ma part un excellent point de départ pour une réflexion sur ce difficile problème éthique qui se mêle ici à un choc de cultures : dire toute la vérité ou « faire un pieux mensonge ? ».
Le film est très finement mené avec au démarrage un montage parfaitement adapté à ce non-dit et aux réactions de Billi qui a du mal à tenir sa parole alors qu’elle est sur le plan émotionnel « comme un livre ouvert ». Ce film est loin d’être triste avec quelques scènes qui font sourire … mais il montre bien la difficulté de tous, le père de Billi incapable de parler à sa mère et même à son épouse, tout comme son frère qui a acheté « très cher des vitamines » au Japon pour améliorer « les ombres bénignes » présentes dans les poumons de Nai Nai … comme les marques restées sur le dos de Billi après la pose de ventouses de bambou.
C’est un film d’une très grande finesse avec une bande son de qualité, qui ne tombe jamais dans le pathos et qui représente pour ma part un excellent point de départ pour une réflexion sur ce difficile problème éthique qui se mêle ici à un choc de cultures : dire toute la vérité ou « faire un pieux mensonge ? ».
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