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Pierre Chambon
1 abonné
216 critiques
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4,0
Publiée le 13 novembre 2024
un peu énigmatique - l'amour plus fort que la mort ? la mort nécessaire pour que la rencontre d'amour se fasse ? en tout cas bien joué, couleurs un peu sombres, bonne musique
On ne comprend pas toujours tous les tenants et les aboutissants des intrigues (intérêt du métier et des relations familiales de Bibiane??) et la métaphore du poisson conteur m’échappe encore. Mais on ne s’ennuie pas grâce à l’interprétation de Marie Josée Croze et la qualité des dialogues qui sonnent toujours justes
Bibiane est une jeune et jolie jeune femme de 25 ans qui possède plusieurs boutiques de vêtements de luxe. Tout lui sourit jusqu’au jour où elle renverse malencontreusement un homme sur la route qu’elle abandonne sur le bitume… Dès lors sa vie bascule et elle va essayer d’en savoir plus sur ce mystérieux inconnu.
Second long-métrage pour le réalisateur québécois après le road-movie tragi-comique qu’était 32 août sur Terre (1998), cette fois-ci, il nous embarque à travers un drame psychologique totalement absurde dont le premier plan du film s’ouvre sur un poisson mourant qui s’adresse à nous (les spectateurs) avant qu’il ne se fasse découper en morceaux.
Le postulat de départ et toute l’histoire qui va s’en suivre est parfaitement loufoque, raison pour laquelle je suis resté totalement hermétique à Maelström (2000). Sa photographie et sa mise en scène assez “clipesque” ne m’ont pas particulièrement séduit. S’il ne fallait retenir qu’une chose du film, c’est bien la présence de la ravissante Marie-Josée Croze (30 ans lors du tournage), qui obtient là l’un de ses premiers grands rôles et la reconnaissance auprès du grand public.
Après deux premiers films très décevants, il faudra attendre son passage à vide de presque une décennie pour le voir revenir sur le devant de la scène et de façon brillante, avec le glaçant Polytechnique (2009).
Maelström est sans aucun doute le film le plus étrange de Denis Villeneuve. Pour ma part, je ne dirais pas que j'ai aimé ni que je n'ai pas aimé. La mise en scène se perd parfois dans des effets un peu gratuits et l'histoire, malgré sa simplicité, est très spéciale. Les thèmes qui y sont abordés sont multiples et traités avec originalité. Cependant, tout va un peu trop vite. Le rythme comme le montage se montrent un peu inégaux et il est parfois compliqué de trouver un sens à tout ça. C'est aussi un peu ennuyant par moments et un peu absurde par d'autres. Au moins, l'image est belle et les acteurs jouent plutôt bien. Si vous êtes friand de films originaux, celui-ci vaut le coup d'œil.
Denis Villeneuve montre qu'il sait déjà réalisé un film avec "Maëlstrom", même si il y a des choses que je comprend absolument pas qu'est-que ça fait là, comme principalement le poisson qui parle en faisant le narrateur. En dehors de ça on est dans une histoire dans son ensemble assez banale mais qui raconté d'une manière efficace et originale avec une prestation de Marie-Josée Croze fabuleuse.
Avec son deuxième long métrage, on est conquis par la mise en scène de Denis Villeneuve. Reste encore à conquérir par l'intrigue. C est légèrement mieux que son précédent film : Le montage ainsi que l'histoire est légèrement plus travaillé même si on loin d'avoir une bonne histoire
Denis Villeneuve montre déjà de belles capacités de réalisateur avec "Maëlstrom", mais se perd quand même dans des effets plutôt gratuits, je pense tout particulièrement au poisson dont je n'ai absolument pas compris le sens ni le but. En dehors de ça on est dans une histoire somme toute assez classique mais menée de belle façon, la prestation de Marie-Josée Croze en est de toute évidence l'un des éléments forts.
C'est toujours intéressant de voir ce que certains réalisateurs ont pu faire avant de connaître une grande popularité. C'est pour ça que je le suis attaqué à Maelström de Denis Villeneuve, beaucoup plus connu pour ses films grands publics récents. Et j'avoue ne pas avoir trop compris Maelström : ce n'est clairement pas inintéressant à suivre, car l'histoire reste intriguante, l'ambiance sombre et un peu glauque par moment est captivante et la soundtrack est excellente. Mais voilà, je vois difficilement où le film veut en venir et les personnages sont très apathiques. Bref, un film intéressant à regarder même si je ne suis pas non plus un grand fan.
Difficile de déceler dans cette oeuvre originale mais pas indispensable le génie de Villeneuve. Ce film et ceux qui ont précédé dans la filmographie du Canadien donne finalement beaucoup d'espoir à tous les artistes qui ne sentent ni le succès pointer, ni leur talent s'épanouir tout à fait. Il faudra attendre 8 ans pour que le réalisateur offre Polytechnique et donne enfin la mesure de son talent.
Après avoir vu 4 Villeneuves j'etait a chaque fois resté sur ma faim, déçu de n'avoir eu qu'un beau film dans la forme mais dont le fond était plutôt plat et manquait cruellement de finesse et de subtilité. Jusqu'ici Villeneuve était pour moi un réalisateur de surface, incapable de d'insuffler la moindre complexité a ses réflexions morales.
A l'approche de Dune, je ne voulais pas partir trop défaitiste. un film indépendant à très faible budget d'un jeune Denis Villeneuve pouvais me prouver qu'il était capable, dos au mur, de pondre un récit introspectif et enrichissant. Pas d'argent pour se cacher derrière les beau décors et les grandes stars, il fallait proposer autre chose !
Maelstrom m'a, dans ce sens, pas trop déçu. C'est loins d'être une claque mais Villeneuve s'est aventuré dans des thèmes intéressant avec plus de réussites que de ratés. Vie, mort, amour, se perdre, se retrouver. Le film nous propose une mosaïque de réflexions a travers l'objectif habile du cinéaste.
Certe c'est plus modeste que dans son travail récent a plusieurs million, mais on sent que le réalisateur et son équipe on mit un point d'honneur à réussir leur esthétique. Les plans très expérimentaux et l'ambiance complètement euforisante m'auront saisi du début à la fin, bien que le film ne soit pas sans certaines longueurs.
On voit quand même que Denis Villeneuve souffre a mettre en relief une histoire si riche dans ses messages. ils sont souvent traités maladroitement jusqu'à parfois êtres absurdes. Ses lacunes explique pourquoi il s'est peu à peu éloigné de ce genre de cinéma pour se concentrer sur ce qu'il fait le mieux, le grandiose et l'immersion.
reste qu'avec Maelstöm vous verrez probablement son film le plus poussé. Une expérience enrichissante et très immersive pour tous ceux qui s'intéressent à Villeneuve
Un gros homme sale et à moitié nu qui taille en pièces un poisson parlant dans un local sombre et rougeoyant. J'ai douté sur le moment d'avoir bel et bien lancé le second long-métrage de Villeneuve, un film qui lui a valu de faire neuf années sabbatiques avant Polytechnique parce qu'il ne le satisfaisait point. Et cette introduction, c'était son moyen de créer la dissociation dans un drame commun, comme c'était son credo dans ses premières années.
Peut-être le trop-plein de littéralité dans ce décrochement a-t-il déplu au réalisateur. C'est vrai qu'il ne nous glisse pas dans son univers avec la même étrangeté qui le caractérise (procédé de recyclage qu'il maîtrisera particulièrement dans Incendies), mais est-ce une mauvaise chose ?
Il n'y a que trois moments où cela rend le scénario trop elliptique : le début, le bouleversement dramatique, et la fin. Le reste du temps, soit l'écriture se fond dans l'image, soit l'oppression créée par les deux à la fois compresse la fibre dramatique jusqu'à la sublimer de la même manière que ses films ultérieurs (pré-Hollywood) se surpassent eux-mêmes. Avec moins de maturité certes, mais le bond est tout de même formidable depuis Un 32 août sur Terre.
Une odeur de poisson, les caprices d'une vie à surmonter, voilà nouée la malédiction au travers de laquelle on est amené à superstitieusement aborder les personnages. Dans ce surnaturel qui effleure à peine les recoins de l'image (c'est très Big Fish, tout ça), on ne regarde plus un drame, mais bien le Proto-Villeneuve qui se déchaînera au bout d'une décennie.
Dans la poissonnerie de l’enfer, un poisson qui se fait tronçonner nous raconte une histoire d’amour à l’éclairage bleuté, au milieu des fashions chics ratés (l’héroïne est en train de cracher « sa » business). Après un avortement filmé hard, Bibiane Champagne passe d’une expérience sexuelle ratée, au spectre de la banqueroute. Complètement défoncée (avec son nom cela paraît normal) au volant de sa voiture (une BMW of course), elle fauche un poissonnier norvégien (Klimbo) et s’enfui. Commence alors un chaos doucement délirant ponctué de déclarations prodigieuses, de chansons folkloriques norvégiennes et, parfois, de slogans maoïstes sur les murs. Ce bric-à-brac mènera l’héroïne vers la rédemption et l’amour auprès du fils de celui qu’elle a assassiné (Le Cid inversé, mais sans les figurants, ni l’honneur). L’ensemble assez esthétisant et parfois amusant, accompagné par un choix musical pertinent, se laisse voir avec un certain plaisir et Marie-Josée Croze, alors inconnue, y est épatante. A la question pourquoi c’est un poisson qui raconte l’histoire, la réponse est simple : c’est du cinéma, alors pourquoi pas ?
Film de Denis Villeneuve que j'ai vu il y a des années. Revu aujourd'hui. Histoire simple, réalisme sauf pour défauts minimes. Je crois que le thème est la cruauté, quelle soit voulue, accidentelle ou naïve. J'aime l'idée des doubles remords que l'on peut comparer. Bon travail qui annonçait du meilleur à venir.
Film intéressant de par ses réflexions philosophiques et métaphysiques sur la vie, la mort, le pardon. Denis Villeneuve nous livre un film à la mise en scène intéressante vu le peu de moyen dont possède le film. Malgré cela, la narration tourne trop souvent dans la maladresse pour livrer un récit confus, qui se perd dans les différentes intrigues qu'il essaye de construire tout au long du film, pour au final ne livrer une morale trop confuse. Un film à voir pour découvrir la genèse du style Villeneuve à ses débuts !