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Votre avis sur The French Dispatch ?
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Un film opaque à l'intrigue décousue. Malgré un casting flamboyant et une ambiance littéraire singulière, l'ingéniosité de la mise en scène ou le talent des acteurs ne parviennent pas à engager notre attention dans une narration maniériste qui semble vouloir échapper à elle même. J'ai été particulierement déçu.
elriad
Wes Anderson offre une fois de plus avec "the french Dispatch" une véritable leçon de cinéma dans ce qu'il a de plus puissant : le fait de surprendre le spectateur. La maestria de sa caméra, le soin apporté au montage, sa photo qui oscille dans une palette qui va du noir et blanc à la couleur saturée, son humour omniprésent, quel plaisir de retrouver ce réalisateur unique dont on reconnait immédiatement la griffe. Une réussite admirable et jouissive pour le spectateur.
Wes Anderson a encore frappé, ici dans un film à sketch avec un casting impressionnant. Comme à son habitude, il imprime son style, en jouant avec la symétrie, le cadrage, la fluidité de la caméra pour en faire une œuvre graphique qu'on pourrait aisément retranscrire en bande dessinée ou en roman photo. Amusant aussi de voir comment le réalisateur imagine la France.
Visuellement c'est beau, mais il faut aimer l'ambiance. D'aucuns pourraient trouver la forme un peu puérile et surjouée, voire prétentieuse et peu accessible.
Des acteurs qu'on trouve souvent drôle et sympathiques deviennent ici arrogants et désagréables.
Visuellement c'est beau, mais il faut aimer l'ambiance. D'aucuns pourraient trouver la forme un peu puérile et surjouée, voire prétentieuse et peu accessible.
Des acteurs qu'on trouve souvent drôle et sympathiques deviennent ici arrogants et désagréables.
beaucoup de moyens, de l'imagination, des bons acteurs, et en final c'est long, prévisible sans poésie,
On s'ennuie du début à la fin, voire on s'endort;
On s'ennuie du début à la fin, voire on s'endort;
On découvre les rubriques du French Dispatch à la manière de petites histoires qui s'enchaînent. Certaines drôles, d'autres tristes mais toutes réussies.
Comme toujours chez ce réalisateur, les films sont réalisés avec une perfection, un sens du détail incroyable. Chaque scène est un tableau. Le casting est incroyable (Léa Seydoux, Timothy Chalamet....) Mais il en oublie de faire naître des émotions. 3 histoires se suivent, sans rapport entre elles. Le rythme est rapide, voire stressant.
Là où les fans verront un vibrant hommage au savoir-vivre à la française, j’ai davantage vu une moquerie cynique envers les nombreux clichés made in France, perçus par nos amis américains. Certes visuellement très inventif, cet exercice de style s’avère rapidement rébarbatif, tant son casting cinq étoiles utilise telles des marionnettes les personnages qui récitent des textes sans âme ni crédibilité. Le film trop théâtralisé devient même pesant, accablant et finit par réellement susciter un profond ennui avant d’agacer et pousser malgré eux hors de la salle certains spectateurs. J’adore pourtant Fantastic Mr. Fox, l’île aux chiens, The Grand Budapest Hôtel ou encore The Aquatic Life… mais là, Wes Anderson devrait vraiment se reposer…
très bon film et bonne réalisation
je trouve juste le final un peu court mais sinon du grand art et l'humour exellent à des années lumières au dessus des bodins et aux tuches qui pour le coup je mettrai zéro pointé tellement que l'humour et les jeux de mot sont prévisibles.
je trouve juste le final un peu court mais sinon du grand art et l'humour exellent à des années lumières au dessus des bodins et aux tuches qui pour le coup je mettrai zéro pointé tellement que l'humour et les jeux de mot sont prévisibles.
Réalisateur au style véritablement inimitable, Wes Andersen enchaine les succès artistiques et The French Dispatch ne devrait pas déstabiliser ses afficionados, tant celui-ci porte la marque typique du cinéaste. Succession de vignettes et de plans chatoyants, avec un rythme rapide et une voix-off explicative, le film est une sorte de copier-coller de ses précédentes oeuvres, visuellement et narrativement parlant. La différence se situe dans le lieu choisi pour musarder, à savoir la vieille France. Au travers de trois chapitres distincts, nous allons nous plonger dans une vision assez romanesque de notre "capitale", Ennui-sur-Blasé. L'ensemble est réalisé avec le même brio et le même humour léger auquel nous a habitué Wes Andersen, et pour peu que vous soyez suffisamment en forme pour suivre les dialogues (très rapides), The French Dispatch est un vrai plaisir, avec une créativité folle et quelques passages où l'émotion parvient à poindre. De plus, on nous offre sur un plateau un casting absolument phénoménal. Reste cependant à mentionner le fait qu'en privilégiant la narration à un quelconque développement des personnages, qui ne passent d'ailleurs que trop peu de temps à l'écran pour cela (format oblige), le film pourra paraitre un peu trop mécanique. A vous de juger !
J'adore Wes Anderson mais j'ai été très déçue de ce film. On enchaîne les histoires sans réelle profondeur ni intérêt, tout reste en surface. La ville d'ennui porte bien son nom (je me suis endormie durant la dernière histoire ce qui ne m'arrive jamais devant un film...). Bref une caricature de Wes Anderson sans ce qui fait habituellement son charme. Aucune poésie, ce film est froid. On retrouve quand même les beaux plans et les belles images, un casting impeccable mais ça s'arrête là. Il mériterait peut être un second visionnage ?
Si vous avez 2heures à perdre dans votre vie je vous le conseille fortement. En plus d’être ennuyeux il n’y a aucun rapport entre chaque scène ce qui est incompréhensible comme scénario. Je le déconseille fortement à moins que vous souhaitez faire une sieste d’ 1h45
The French Dispatch. Il y a dans cette œuvre du chef, Wes Anderson tellement d’ingrédients et de saveurs artistiques que son film à sketches pourrait être chef d’œuvre.
Nous sommes au cœur de la rédaction d’un journal ou le laconique vieux rédacteur en chef (Bill Murray)… meurt.
De là découle la mise en avant de trois histoires, voyages en noir et blanc au cœur d’une France des années 30/50 à 70, (inégales, chacune à son propre temps) entre sujet de peinture, d’art, jeu de pastiche, de barricade, de machine à écrire, de soubresauts soixante-huitards, de courses poursuites policières et de gastronomie faisandée avec même une acrobatique séquence en dessin animée 😊
Le tout traversé d’acteurs, d’actrices, les habitués de Wes et les nouveaux avec un Benicio Del Toro en tête. Tous s’amusant les uns autant que les autres dans cette emballage raffiné.
L’habillage musicale joue sur les mêmes touches que le décors, sur un terroir époque et Frenchy tout en s’accordant des airs à Delerue ou Morricone. Et Alexandre Desplat 🎶, le binôme musical d’Anderson, simplifie la tendance de modulations sérielles entre autre pour styliser un effet contemporain en correspondance avec la toile de fond de l’une des histoires.
Mais voilà. Le film est aussi tapissé d’une impression sans presse, d’une carence de frappe, d’une sorte de nonchalance qui amène parfois au bout du fil à l’ennui. Un effet émoussé peut-être à force d’être trop sophistiqué. L’abondance d’un style qui prend une allure blasée.
C’est à se demander si le conseil que réplique plusieurs fois feu le Boss éditeur à son personnel n’est finalement pas une réflexion que le réalisateur se fait à lui-même sur son scénario : « Essayez juste de donner l’impression que vous l’avez écrit de cette façon exprès ».
Cette aspect n’est donc peut-être qu’un habillage volontaire du Maître Anderson. Et le nom choisi de la ville fictive de ces histoires (filmée à Angoulême) ne fait que mettre en relief cette consistance : « Ennui-sur-Blasé ».
Au final, mon cœur balance entre ces moments d’un sentiment d’ennui et la délectation de tout ce déploiement artistique ciselé de facéties.
C’est peut-être sur cette frontière ténue que réside tout l’art du réalisateur qui conjugue le désuet avec le subtil dans un état (d’âme) d’expatrié.
Nous sommes au cœur de la rédaction d’un journal ou le laconique vieux rédacteur en chef (Bill Murray)… meurt.
De là découle la mise en avant de trois histoires, voyages en noir et blanc au cœur d’une France des années 30/50 à 70, (inégales, chacune à son propre temps) entre sujet de peinture, d’art, jeu de pastiche, de barricade, de machine à écrire, de soubresauts soixante-huitards, de courses poursuites policières et de gastronomie faisandée avec même une acrobatique séquence en dessin animée 😊
Le tout traversé d’acteurs, d’actrices, les habitués de Wes et les nouveaux avec un Benicio Del Toro en tête. Tous s’amusant les uns autant que les autres dans cette emballage raffiné.
L’habillage musicale joue sur les mêmes touches que le décors, sur un terroir époque et Frenchy tout en s’accordant des airs à Delerue ou Morricone. Et Alexandre Desplat 🎶, le binôme musical d’Anderson, simplifie la tendance de modulations sérielles entre autre pour styliser un effet contemporain en correspondance avec la toile de fond de l’une des histoires.
Mais voilà. Le film est aussi tapissé d’une impression sans presse, d’une carence de frappe, d’une sorte de nonchalance qui amène parfois au bout du fil à l’ennui. Un effet émoussé peut-être à force d’être trop sophistiqué. L’abondance d’un style qui prend une allure blasée.
C’est à se demander si le conseil que réplique plusieurs fois feu le Boss éditeur à son personnel n’est finalement pas une réflexion que le réalisateur se fait à lui-même sur son scénario : « Essayez juste de donner l’impression que vous l’avez écrit de cette façon exprès ».
Cette aspect n’est donc peut-être qu’un habillage volontaire du Maître Anderson. Et le nom choisi de la ville fictive de ces histoires (filmée à Angoulême) ne fait que mettre en relief cette consistance : « Ennui-sur-Blasé ».
Au final, mon cœur balance entre ces moments d’un sentiment d’ennui et la délectation de tout ce déploiement artistique ciselé de facéties.
C’est peut-être sur cette frontière ténue que réside tout l’art du réalisateur qui conjugue le désuet avec le subtil dans un état (d’âme) d’expatrié.
Scénario confus, longueurs, fil conducteur absent, film ennuyant et soporifique.
Wes Anderson est talentueux, c'est dommage, le film est très décevant.
Wes Anderson est talentueux, c'est dommage, le film est très décevant.
Je n’ai pas du tout accroché. Je me suis ennuyé avec ce film rapidement dès le début.j ai trouvé le scénario pauvre, pas captivant.
Un bijou qui met gentillement en boîte les Français. C'est drôle, c'est fin, c'est très réussi. Je recommande vivement.
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