The French Dispatch
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334 critiques spectateurs

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Marc L.
Marc L.

48 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 13 juin 2022
Tout au long de ces quatre segments qui peuvent relater aussi bien une version surréaliste de mai 68 qu’une enquête criminelle et gastronomique, ‘The French dispatch’ s’impose comme un hommage au grand journalisme littéraire qu’on retrouve dans des magazines comme le New Yorker autant qu’une lettre d’amour adressée à la France, sa culture, sa gastronomie et son mode de vie…mais il s’agit d’hommages qui ne se préoccupent jamais de coller à quelque chose d’aussi vulgaire que la réalité. Pourquoi, d’ailleurs, se préoccuper de vérité quand le fantasme s’avère tellement plus coloré et éblouissant ? Si la représentation de la France par le miniaturiste Wes Anderson ne s’éloigne jamais de la carte postale, du cliché et de l’image d’Epinal, il ne faut y voir ni malice ni simplisme mais simplement l’expression du gentil démiurge qu’il n’a jamais cessé d’être, celui qui joue avec ses petites figurines, leur invente des histoires abracadabrantes dans des décors figés à l’agencement maniaque, insère un récit en voix off ici et là une séance animée là-bas juste parce que l’idée lui a traversé l’esprit et se montre immanquablement très satisfait du résultat. Si le savoir-faire cinématographique d’Anderson n’est plus à prouver et si tout le gotha du cinéma américain et français ne se fait visiblement pas prier pour apparaître dans ses films, ce film à sketches - une première chez lui - à la structure très lâche est inévitablement sujet à de méchantes baisses de régime, même s’il y aura toujours un petit élément amusant ou charmant pour re-capturer l’attention du spectateur qui pourrait parfois se sentir un peu mis à l’écart de cette petite expédition dans le musée francolâtre personnel de Wes Anderson. Peut-être ‘The french dispatch’ n’est-il qu’une récréation, quelque chose de mineur, auquel il ne faut pas accorder plus d’envergure qu’il ne le mérite, un projet qu’il souhaitait ardemment mener à terme…juste parce qu’il le voulait et le pouvait : un bonbon acidulé, coloré, attirant, toujours plaisant sur le moment, même si on n’en parlera pas pendant des années (et que ce n’est d’ailleurs sans doute pas son objectif). Paris n’est pas qu’une fête, c’est aussi une maquette.
PopiCel
PopiCel

8 abonnés 7 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 5 juin 2022
Inconditionnelle amoureuse de la narration d'Anderson, j'ai été extrêmement déçue par sa dernière oeuvre. Wes Anderson est devenu boulimique ! Il ne laisse plus la place aux acteurs ni à son public. Comme s'il avait peur de la pause et du silence, il ajoute, colle, superpose. On étouffe ! Anderson fait ce qu'il aime : enchainer les décors loufoques, faire des références à ses héros (Baldwin par exemple) mais il ne se soucie plus de ses spectateurs.
Grande déception sur les thèmes abordés : j'avais peur d'être énervée par la vision typico-américaine de la France, et bien ! Je n'ai pas été déçue : regard clicheteux d'un Paris révolté, grand chef cuisinier, et puis.. Léa Seydoux.
Véritable styliste, Anderson se perd pour en mettre plein la vue avec son casting rayonnant et se limite à un scénario plus qu'hasardeux. Espérons qu'il retrouvera sa légèreté poétique pour son prochain film !
benoit_lb
benoit_lb

2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 7 mai 2022
Les films de Wes Anderson sont reconnaissables entre mille. Sa manière bien à lui d’aborder avec son style décomplexé et sa dérision habituelle des sujets qui ne s’y prêtent pas forcément en font un cinéaste dont chaque nouvel opus attire l’attention. Son dernier long-métrage au titre éloquent consacré à sa vision de la France était attendu avec d’autant plus d’impatience. Le film est construit comme un roman qu’on parcourt avec un prologue, trois chapitres bien distincts et un épilogue et une voix off en guise de narrateur. Chacun des trois chapitres renvoie à une image que la France donne souvent d’elle-même à l’étranger : un pays qui favorise l’émancipation artistique, un pays qui entretient le culte de la révolte et un pays qui s’enorgueillit de sa richesse gastronomique.
Fidèle à son style, Wes Anderson pousse bien évidemment chacun de ces trois thèmes à son paroxysme. Il donne ainsi pour cadre au premier l’univers carcéral en y mettant à l’honneur un prisonnier condamné à une lourde peine qui se révèle être un artiste de génie utilisant notamment une de ses geôlières comme modèle pour ses compositions. Le deuxième chapitre est inspiré des événements de mai 1968 : une journaliste quinquagénaire sensée être impartiale et intègre a une liaison avec un jeune étudiant révolutionnaire qu’elle aide à écrire un manifeste revendicatif. Dans le dernier chapitre, la gastronomie française à la réputation universelle sert de prétexte à une enquête policière dans laquelle un commissaire de police part à la recherche de son propre fils enlevé par des malfrats qui réclament une rançon en échange de sa libération.
Wes Anderson saupoudre chacun de ces trois chapitres de décors aux tons pastel et à l’esthétique rétro qui se prêtent ici très bien à sa reconstitution de la France des années 1950 et 1960 et de sa touche de dérision personnelle : la ville où se situe l’action s’appelle Ennui-sur-Blasé, le café où se retrouvent les deux protagonistes de la révolte étudiante a pour enseigne « le Sans Blague » et le chef du commissaire de police se nomme Nescafier.
Un autre des tours de force de Wes Anderson est de parvenir à réunir un casting aussi riche constitué d’acteurs de renommée mondiale, de générations différentes et de nationalités très diverses (américaine, française, algérienne, autrichienne, britannique, irlandaise…) comme le cinéma en a rarement vus. Certains acteurs, tels Damien Bonnard, n’apparaissent d’ailleurs que quelques secondes à l’écran tandis que d’autres, à l’instar d’Hippolyte Girardot ou de Willem Dafoe, n’ont aucune réplique à leur crédit.
Mais à force de vouloir imprégner le film de sa marque, Wes Anderson finit par ne faire plus que du Wes Anderson. Les effets de style se succèdent et reviennent en boucle trop souvent : travellings avant, travellings latéraux, plans en surplomb, images figées, décors s’ouvrant sur les côtés de façon symétrique comme sur la scène d’un théâtre… L’alternance de la couleur et du noir et blanc, si elle peut sembler au départ une bonne idée pour guider le spectateur entre le présent et le passé, n’obéit en réalité pas à un code particulier et laisse perplexe. L’introduction de l’animation à certains moments du film finit de nous convaincre que le film part un peu dans tous les sens, même s’il est vrai que la course poursuite entre la police et les malfrats ayant kidnappé l’enfant reste un des moments les plus marquants du film. Enfin, la multiplication des personnages donne parfois le tournis.
On se lasse vite de cet exercice de style si bien qu’on ressort de la salle avec le sentiment que Wes Anderson s’en est donné à cœur joie pendant 1h 45 sans forcément chercher à donner une cohérence à l’ensemble et surtout sans nous livrer sa véritable vision de la France. « The French Dispatch » parait trop américanisé. Les trois chapitres restent in fine traités sous un angle très matérialiste : l’art est vu sous son aspect pécunier, la révolte étudiante se termine en histoire sentimentale et la gastronomie devient un appât pour malfrats. A force de privilégier la forme, Wes Anderson oublie de s’intéresser au fond. C’est pourtant là qu’était l’essentiel de notre attente au départ. Dommage.
Julie D.
Julie D.

10 abonnés 150 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 14 mai 2022
Wes Anderson nous propose une vision originale et des plus créative en mettant en scène les chroniques d'un journal. Dans une ville fictive des années 20, nous découvrons diverses histoires aux univers variés. Les innombrabes ressources de l'oeuvre épate: alternance de noir et blanc et couleur, jeu de scénographie, differents supports...
Florent A
Florent A

5 abonnés 117 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 30 avril 2022
Film avec casting de folie dont j'attendais impatiemment la sortie étant un grand fan du réalisateur. Du coup un peu déçu de ce que j'ai vu. Bien sûr, il y a un travail énorme sur les plans type 2d, les parties animées, les couleurs et le noir et blanc mais l'ensemble est un peu décousu et j'ai eu du mal à m'intéresser aux différentes trames un peu inégales et au final je me suis un peu ennuyé. Bel hommage à Orson Welles également et Citizen Kane!
Mr S
Mr S

3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 22 avril 2022
Difficile de résumer le film donc je vais pas le faire.
C'est beau, c'est bien joué et les musiques sont parfaite comme d'hab pour un Wes Anderson.
Cependant si seulement ca suffisait pour faire un bon film alors les pub de Volvo serait nominés aux oscar, évidemment c pas (encore) le cas, c'est pour ça que les 1h40 de films passe pour une éternité, des dialogues fatiguants, Lea Seydoux est fatiguante, les histoires sont fatiguante et l'intérêt du film est inexistant.
Tag.m23
Tag.m23

6 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 4 avril 2022
Une histoire sur 3 ma plue, sinon niveau esthétique c'est toujours au top. Un dialogue lourd qui adore s'entendre parler...dommage pas de fil conducteur présent.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 27 octobre 2022
Pure chef d œuvre picturale .
Andersonien de bout en bout , des histoires aux dialogue écrit et penser comme un style à part entière pour chaque personnages .
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 21 mars 2022
Fidèle à son style, Wes Anderson semble être pourtant en roue libre dans ce ‘‘The French Dispatch’’ qui revisite le milieu du journalisme. Si le film possède quelques qualités : les décors, la photographie...il regorge surtout de nombreux défauts qu’on ne saurait ignorés. Ainsi, je pourrais mettre en avant cette narration en chapitre insupportable – si l’on peut encore parler de narration car ce ne sont que des petites histoires sans grand intérêt qui se succèdent les unes aux autres sans file conducteurs. Certaines étant plus réussit que d’autres. On pourrait évoquer ce passage de la couleur au noir et blanc et inversement qui est agaçant. Ce montage qui n’as pas gagner en dynamique. Même la distribution complète est en roue libre. Non, en réalité c’est très mauvais. C’est de l’art abstrait si l’on veut mais qui ne parlera qu’à quelques personnes.

De façon générale je n’ai jamais vraiment apprécier Wes Anderson et ne comprends pas l’engouement que ces films ont. En dehors du «Grand Budapest Hôtel» que j’ai trouver très réussi, les autres œuvres de son répertoire laisse à désirer. J’espère que le prochain sera meilleure car celui-là c’est une catastrophe ambulante. Hyper chiant, long et incompréhensible.
Edgar B
Edgar B

78 abonnés 70 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 15 mars 2022
Cette fois si c'est raté M Wes Anderson. D'un ennui abyssale, baveux, sans émotions, et très prétentieux.
ChauvelCinema
ChauvelCinema

18 abonnés 579 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 mars 2022
Comme toujours, Wes Anderson divise. Soit on aime (ou adore), soit on déteste. Depuis "La Vie aquatique", je n'ai pas encore trouvé mieux dans son oeuvre (mais je doute que cela n'arrive tellement ce film m'a marqué) et "The French Dispatch" a également échoué à le supplanter. Néanmoins, tous les codes, les comédiens, les décors, la mise en scène, les détails sont bien au rendez-vous et j'ai pris bien du plaisir à nouveau. Certes, les quatre "articles" du magazine présentés par le cinéaste sont inégaux car d'une durée différente notamment (le premier est assez anecdotique, le second trop long alors que les deux derniers sont pétillants à souhait) et on a l'impression qu'il se livre à un best of de son style, mais c'est tout de même un superbe hommage au journalisme d'abord et à la France ensuite. Puis comment ne pas succomber à tous ces immenses comédiens dédiés à son oeuvre? Ce n'est pas le meilleur Wes Anderson, mais cela reste un épisode très appréciable de sa précieuse filmographie. Vivement le prochain!
brunocinoche
brunocinoche

99 abonnés 1 111 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 12 mars 2022
Si l'on reconnait très vite le style de Wes Anderson, soin des décors et des couleurs, personnages décalés, voix off, 'The french dispatch" tourne très vite à vide. Le cinéaste n'a finalement rien à dire sur la France et se pers dans divers récits sans intérêt. Les acteurs habituels du cinéaste sont là mais, malgré toute l'admiration que nous leur portons, ne parviennent pas à faire oublier le vide sidéral du scénario.
Souhaitons que ce loupé soit une parenthèse dans la filmographie jusqu'ici épatante du cinéaste.
Marcelo_Di_Palermo
Marcelo_Di_Palermo

9 abonnés 156 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 12 mars 2022
Original et esthétique mais malheureusement totalement ennuyeux : historiettes sans rapports les unes aux autres, pas (ou alors très peu) de fil conducteur, dialogues décousus. A vouloir en faire trop, Wes Anderson accouche d'un film caricatural de lui-même.
LAvisDuNeophyte
LAvisDuNeophyte

3 abonnés 444 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 7 mars 2022
Comme toujours esthétique incroyable raffinée. Mais a part cela l'histoire est compliquée, quasi incompréhensible et les personnages cartoonesques manquent d'ame. Un joli théatre de marionnette en somme.
Pascal P.
Pascal P.

3 abonnés 32 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 5 mars 2022
Cela me gêne de mettre une appréciation aussi basse, mais il faut être honnête: ce film est ennuyeux à mourir. Il y a juste l’esthétique générale qui est vraiment belle. Chaque plan est composé comme un tableau. En dehors de ça, il n’y a aucune histoire, c’est froid, sans âme, sans le moindre intérêt. À éviter à tout prix sauf si vous voulez mourir d’ennui…
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