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    The French Dispatch
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    Chris58640
    Chris58640

    220 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    Wes Anderson, c’est d’abord un style très marqué, immédiatement reconnaissable, parfois imité, jamais égalé. Au même titre qu’on reconnait un film de Jean-Pierre Jeunet à la première scène, on reconnait un Wes Anderson à la première minute. Il nous propose un film a sketches totalement barré et qui, pendant presque 2h, va nous emmener dans une ville française fictive des années 60-70, véritable métaphore d’un Paris totalement phantasmé : Ennui-sur-Blasé. Avant de revenir aux 3 sketches, à leur casting, à leur intrigue, il faut parler de ce qu’ils ont en commun : la forme. Il y a plein d’adjectifs que je pourrais employer pour décrire le style de « The French Dispatch », comme « ludique », « coloré », « décomplexé ». Mais pour faire court, je dirais que c’est audacieux. Les couleurs sont vives, les décors super kitchs, les reconstitutions improbables, la bande originale est très agréable (je retrouve le Alexandre Desplat que j’avais perdu avec « Eiffel ») agrémentées de tubes comme « Aline » ou de morceaux de Charles Aznavour. Wes Anderson ose tout, change de langue toutes les trois secondes, passe du noir et blanc à la couleur sans raisons, propose des passages en théâtre, d’autres en dessins animés, il déconstruit la chronologie de ses intrigues, passe d’un narrateur en « voix off » à un narrateur sur un plateau TV. C’est rythmé et rocambolesque comme un album de « Tintin » (mais Tintin qui aurait pris de l’acide), c’est picaresque par moment, souvent drôle, hyper décalé et même parfois subversif. En résumé, c’est tellement particulier que certains vont détester alors que d’autres vont adorer cette folie douce qui manque tellement au cinéma d’aujourd’hui. Moi, vous l’avez deviné, j’adore ! Un bon indice : vous avez aimé « The Grand Budapest Hôtel », vous allez adorer « The French Dispatch ». Après une introduction assez courte et très drôle de la Ville de Blasé-sur-ennui par le délicieux spécialiste tourisme (Owen Wilson, parfait), on est parti pour le premier sketch et je me demande si ce n’est pas celui que j’ai préféré. Un criminel dangereux incarné par un Bénicio Del Toro carrément flippant découvre l’art dans la prison-asile d’Ennui-sur-Blasé. Il est repéré par un codétenu évadé fiscal qui, à sa sortie, en fait une vedette de l’art moderne. Complètement grisé par la fortune, le critique en question (Adrian Brody) met la pression au détenu spoiler: qui va produire une œuvre majeure… et invendable !
    Critique assez acerbe du marché de l’Art Moderne, le sketch est drôle et il fait mouche. Tilda Swinton en conférencière à l‘accent improbable et Léa Seydou en matonne sadique apporte une touche féminine un peu étrange dans cette rencontre improbable entre l’asile de fou et les riches collectionneurs d’Art Moderne. Le deuxième sketch est une relecture de Mai 68 assez grinçante, caricature d’une jeunesse intellectuelle gentiment révoltée qui construit des barricades, écoute des chanteurs à la mode et écrit des manifestes pompeux avec des mots compliqués. C’est Frances MacDormand qui, en journaliste, observe cette jeunesse d’un œil d’adulte. La jeunesse en question, c’est l’inévitable Timothée Chalamet et l’étonnante Lyna Khoudri, spoiler: qui joue (littéralement) aux échecs avec les pouvoirs publics, et qui perdent parce qu’ils sont déjà, entre eux, en bisbille.
    C’est la vision totalement américaine d’un Paris des barricades, avec ses grèves, ses pavés et sa plage en dessous, le Mai 68 vue des Etats-Unis, des émeutes intellectuelles et un peu timides en comparaison avec les émeutes américaines de la même époque. Le troisème sketch, peut-être le moins réussi, met en scène un commissaire gastronome (Mathieu Amalric, toujours dans les bons coups) spoiler: dont le fils est enlevé par la pègre parisienne (haute en couleur comme vous l’imaginez), et qui va utiliser son cuisinier personnel pour neutraliser les ravisseurs.
    Ce sketch-ci vaut surtout par la poursuite en voiture entièrement dessinée, tellement rocambolesque qu’elle aurait coutée trop cher à un cinéaste trop peu habitué aux cascades. Du coup, il la remplace par un dessin animé, c’est cool. Ce sketch-là est évidemment là encore la vision romantique de la gastronomie française par un journaliste américain totalement fasciné par l’importance (disproportionnée ?) que nous, français, accordons à la nourriture. Dans les trois cas (L’Art, la Politique, la Gastronomie), c’est la vision américaine d’un Paris improbable qui est mis en scène, et avec quel talent. Bien-sur, ne cherchez pas la crédibilité, le cynisme ou le réalisme ou quoi que ce soit de ce genre dans « The French Dispatch », voyez-y plutôt une sorte de tableau mi-impressionniste mi-abstrait de ce que nous sommes. Et puis, vous pouvez jouer à un autre jeu : repérer les acteurs et actrices français qui font des apparitions, parfois de quelques secondes, parfois sans aucun texte : Guillaume Galienne, Cécile de France, Damien Bonnard, Hyppolyte Girardot, Denis Ménochet, Benjamin Lavernhe, Pablo Pauly, Félix Moati, ils sont nombreux au casting de « The French Dispatch ». Ca aussi, je trouve, c’est une forme d’hommage à la France.
    selenie
    selenie

    6 392 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2021
    Une oeuvre d'art qui a deux énormes atouts : l'esthétisme formel et un amour de la France de chaque instant. D'emblée on reconnaît le style du réalisateur mais cette fois il semble qu'il réunit en un seul film tout ce qui fait son cinéma du point de vue visuel. On se rend vite à une évidence : chaque scène est un tableau de maître ou une photographie d'art, c'est aussi magique que sublime, c'est fascinant tant il y a de la richesse et de la densité dans chaque plan. Il faudrait revoir le film plusieurs fois pour réellement pouvoir tout déceler ! Malheureusement il y a en contre-poids deux gros défauts : une ébullition parallèle dans les dialogues et voix Off, puis l'écueil habituel du décalage de niveau entre les segments. Le prologue met l'eau à la bouche, ensuite on ne peut qu'aimer le premier récit du psychopathe peintre qui est de très loin le meilleur article. La seconde partie part un peu dans tous les sens, dont une idylle à laquelle on ne croit pas une seconde. La troisième partie est pleine de trouvailles et d'idées géniales mais l'histoire est sans intérêt et on finit par s'ennuyer à ... Ennui-sur-Blasé ! Une grande déception et une note indulgente au vu de l'artiste passionnant que reste Wes Anderson.
    Site : Selenie
    ChouX_D
    ChouX_D

    61 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    Quelle déception, et pourtant quel grand réalisateur... On s'ennuie énormément, l'histoire n'a pas souvent de sens, on s'y perd entre les histoires et le lien entre elles. Triste de devoir écrire ces mots, mais la mayonnaise n'a pas du tout pris !
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 820 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2021
    The French Dispatch met en scène un recueil d’histoires tirées du dernier numéro d’un magazine américain publié dans une ville française fictive du 20e siècle.
    C’est une réalisation de l’atypique Wes Anderson qui revient trois ans après L'Île aux chiens et sept ans après The Grand Budapest Hotel, primé de quatre Oscars. The French Dispatch a fait partie des sélections des Festivals de Cannes 2020 et 2021.
    Je n’ai pas été convaincu par ce film que j’ai trouvé pas terrible.
    Beaucoup vont crier au scandale devant mon avis car Wes Anderson est considéré comme un des réalisateurs les plus talentueux. Je n’avais vue qu’un film de lui, L'Île aux chiens, qui ne m’avait pas du tout emballé. Je m’attendais cependant à être émerveillé par celui-ci mais ce ne fu clairement pas le cas. Visuellement, j’ai bien aimé le début. Il n’y a rien à dire là-dessus. La première scène avec l’immeuble est de toute beauté. Cependant, le film avançant, nous allons tomber dans la routine du noir et blanc. Alors que j’étais charmé jusque-là, mon enthousiasme est retombé au fur et à mesure. À force j’étais donc blasé par cette esthétique dont j’attendais tant. Cependant, je dois dire que j’ai beaucoup aimé la France des années 50 vue de cette façon styliquement. Cela se voit largement moins à partir d’un moment, mais sur le début c’est très marqué. Un instant de régal qui ne va malheureusement pas durer. Par contre, la bande originale tournée vers la chanson française m’a régalée.
    Je ne suis pas non plus un grand fan du scénario. Nous allons plonger dans le dernier exemplaire d’un journal, en observant le récit de chaque article. En tout, cela sera composé de quatre histoires aux durées inégales : "Le carnet de voyage de Sazerac", "Le chef-d’œuvre de béton", "Refonte d’un manifeste" et "La salle à manger privée du commissaire". Alors que j’ai vraiment beaucoup aimé la première qui est la plus courte, la seconde m’a intrigué, la troisième m’a fatigué et la quatrième ennuyée. Malheureusement, ces deux-là font la majorité du film. Le carnet de voyage de Sazerac avec Owen Wilson a beaucoup de charme. Il va décrire de façon cynique la « modernisation » d’un petit village. J’aime la malice dont les descriptions sont faites avec une pointe d’humour bienvenu. Les décors Andersonnien m’ont ravi. J’étais un peu moins enjoué pour Le chef-d’œuvre de béton mais j’ai tout de même été pris par ce récit. Il est simple mais assez efficace. J’avoue que la Refonte d’un manifeste m’a un peu soulé. Des thématiques protestataires et sociales sont utilisées pour faire la forme, mais concrètement il n’y a pas grand fond. C’est plus du décor qu’autre chose. J’ai trouvé ça vraiment dommage. La salle à manger privée du commissaire a fini de m’achever. Ce récit était à mes yeux brouillons et sans intérêt. En réalité, j’aurais aimé avoir un fil conducteur plus présent. L’histoire du journal est censée être la trame mais elle n’est pas assez présente. Cela fait que la cohérence globale en prend un sacré coup. Pendant plus de la moitié du film, je n’ai donc pas passé un moment agréable.

    Mon principal reproche va se situer sur l’approche cinématographique. Je n’aime pas la vision de Wes Anderson. Alors beaucoup diront que c’est un génie, sûrement, je ne remets pas cela en cause. On ne peut pas tout aimer et il est important de le dire. Je sais qu’il y a un travail méticuleux derrière ce film mais malheureusement cela ne suffit pas à combler mon cœur de spectateur. J’ai trouvé son œuvre beaucoup trop froide. Elle est techniquement presque irréprochable. Cet homme manie à la perfection les formes, les couleurs et la façon de les mettre en scène. Cependant, j’avais l’impression que tout cela n’avait rien à raconter. C’était totalement dépourvu d’émotion à mes yeux. On ne sent pas véritablement de message. Le réalisateur s’efforce juste de donner un contenu plaisant esthétiquement. Le reste paraît presque secondaire. Parfois, cela suffit comme dans Dune, mais là ce n’était clairement pas le cas.
    En revanche, comme à son accoutumé, le réalisateur Américain s’est entouré d’une palette de star assez impressionnante. Il y aura des acteurs avec qui il a l’habitude travailler comme Owen Wilson, Adrien Brody, Frances McDormand, Jason Schwartzman, Edward Norton et Bill Murray. D’ailleurs j’étais déçu qu’on voie aussi peu ce dernier. Comme le film est censé se passer en France, on va avoir une ribambelle de Français, et non des moindre. Il y aura Léa Seydoux et Mathieu Amalric, déjà vu dans The Grand Budapest Hotel, mais aussi des jeunes talents comme Lyna Khoudri et Stéphane Bak, sans oublier d’autres plus expérimenté comme Guillaume Gallienne, Cécile de France et Damien Bonnard. Le nombre de têtes d'affiche est tellement impressionnant qu’il est impossible de tous les citer. Au bout d’un moment j’ai même eu une overdose. Alors certes, chacun est parfait dans sa prestation, mais ça m’ennuie de voir un William Defoe faire deux lignes de dialogue. Je sens le potentiel non exploité. J’aime quand les acteurs ont la place de s’exprimer alors que là chacun n’a qu’une petite part du gâteau à part exception de ceux étant au cœur des histoires.
    Sylvain P
    Sylvain P

    343 abonnés 1 361 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    4 courts-métrages se passant à Ennui-sur-Blasé, ville fictive trop franchouillarde pour être vraie. Wes Anderson fait dans cet hommage à la France une kyrielles de clichés qui ravira les touristes. Si les images sont parfaites, on ne peut en dire autant d'un scénario qui n'a pas su choisir entre 4 histoires toute peu intéressantes : un artiste peintre prisonnier, les dissensions entre étudiants en mai 68, un truc qui ressemble à un polar et une visite de la ville. Bref, rien qui passionne en dehors de la photographie et des acteurs.
    Pascal D.
    Pascal D.

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2021
    Excellents acteurs , Chalamet en particulier dans des bribes de rôle pour certains d'entre eux, Cécile de France ou Norton, tandis que d'autres montrent le peu qu'ils savent faire avec la complaisance du réalisateur ( Khoudry ou l'inévitable fille de Jérôme, Swinton). (Sou)rires convenus dans la sale.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 octobre 2021
    Un peu déçu moi qui aime bien l'ami Wes depuis maintenant 3 ou 7 ans. Son style commence à s'étioler, la magie s'envole. Bon divertissement mais sans plus.
    Allez plutôt voir le dernier duel
    Floyz
    Floyz

    53 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2021
    Un chef d'œuvre j'ai adoré l'ambiance de ce film les plan les lumière les partie pris la créativité
    Un film qui a rien à voir avec les films commerciaux
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 octobre 2021
    Du Wes, c'est sur. Mais du Wes vu et rererevu. Mise en situation un peu fouillis, on est mal embarqués, voir noyés par la suite.
    dillinger75
    dillinger75

    10 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2021
    Le film brille par son univers décalé emprunté du théâtre et de la BD. En revanche le rythme est trop rapide et les scènettes ne s'enchaînent pas très bien, j'ai largement préféré "Lîle aux chiens". Donc 3 étoiles vraiment pour l'univers que propose Andersen
    Cinememories
    Cinememories

    489 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    De la symétrie parfaite, du déplacement horizontal et vertical, de la couleur pastel à une composition aux mille détails, du narrateur en voix-off et une teinture donc il en a la maîtrise… on ne s’y trompe pas, c’est Wes Anderson. Attendu à Cannes, attendu à chaque exposition, l’artiste Texan ne manque pas d’idées et de nuances, afin de fortifier son décor à la maison de poupée et d’accentuer la diction des dialogues. L’occasion de hurler sa passion pour la France et de rendre hommage au célèbre magazine New Yorker est à saisir, en trouvant refuge à Angoulême. Ce n’est donc pas étonnant de le retrouver là, dans une aura cosmopolite et donc le casting étoilé chamboule de nouveau la hiérarchie hollywoodienne. Il sait mettre en avant ses comédiens, toujours au service du récit et au service du format, qu’il continue de renouveler.

    Mais n’arriverait-on pas déjà à bout de souffle de son art, celui qui nous prend aux tripes ? Il ne reste plus qu’une balade, que l’on connaît asse bien à présent. Soit nous finissons par nous en lasser, soit la surcharge esthétique ponctuelle de ses trois rubriques disperse leur pertinence et leur attention. Difficile donc, d’appréhender cette dernière œuvre, qui empoigne l’insolite et les beaux-arts par la peau du cou, non sans finesse et c’est bien ce qui atténuera la déception qui en découle. Ce que le cinéaste parvient à coucher sur l’écran prend la forme d’une lecture intrigante des valeurs de la rédaction, au sein de la French Dispatch. Le propos est cohérent avec son ambition, de même que ses personnages, qui ornent à tour de rôle les thématiques obstinant le réalisateur, à savoir la famille, l’amitié et l’amour. Tout cela passe par le prisme d’un développement individuel, qu’il a su transposer à merveille dans ses œuvres précédentes, comme « Moonrise Kingdom », « The Grand Budapest Hotel », « la Famille Tenenbaum », « Rushmore » et « Fantastic Mr. Fox ».

    Il est donc dommage de voir ses propos sociaux et sa mise en scène se retourner contre lui. À force d’avoir poussé tous les curseurs à fond, plusieurs pistes nous détournent maladroitement du sujet, à l’image d’une narration qui s’éparpille. Les références se succèdent sans que l’on ne se pose sur le cœur du peintre meurtrier, des étudiants désenchaînés ou sur une formule gastronomique ludique. L’ensemble devient alors mécanique et ôte cette âme chaleureuse qu’on appréciait d'accompagner contre vents et marées. Quant à l’humour, il transpire dans ses tirades et a du mal à éveiller nos émotions. Pourtant, il y a de la matière qui profite à l’œuvre, comme un segment animé qui sort du lot et qui rappelle fièrement ces planches et vignettes franco-belges que l’on dévorait sans modération. Mais encore une fois, ça peine à se décoller de l’écran.

    Ainsi, nous nous situons dans cette même vivacité avec « The French Dispatch », qui souffre d’une maladie d’amour sincère, mais qui empiète sur ce qui fait l’essence du cinéma d’Anderson. L’équilibre n’est donc pas tenu, faute d’excès. Ce qui est ironique, étant donné que les événements prennent place dans la modeste ville d’Ennui-sur-blasé, car au bout du chemin, c’est un squelette qu’on nous refourgue, froid et lisse. Dommage que le ressenti se tourne davantage sur l’anecdote que sur la portée symbolique et éternelle du fondateur du magazine et de ses fauves.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 octobre 2021
    A la fin de ce film, je me suis posé quelques questions simples :
    - L'histoire était-elle bonne? Non
    - Ai-je passé un bon moment? Pas vraiment
    - Ai-je appris quelque chose ou le film a-t'il changé ma vision sur quelque chose? Non
    - Qu'est-ce qui me reste après ce film? Rien
    Un ratage, esthétique certes, mais un ratage quand même
    Léo Jaller
    Léo Jaller

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    Un plaisir formel mais pas grand chose d'autre (pas de scénario digne de ce nom). Le Wes Anderson le plus décevant que j'ai vu, reste agréable à regarder mais pas forcément au cinéma.
    (Update : Allociné pense que les goûts peuvent et doivent être "argumentés", visiblement ils n'ont pas étudié Kant en Terminale)
    --> dans The French Dispatch, les histoires se succèdent et l'on regrettera l'absence quasiment totale d'un effort pour qu'elles se recoupent. La voix-off est omniprésente et submerge le spectateur de détails (prénom et nom d'un 189è personnage dont le rôle dans le film se résumera à avoir dit son prénom et son nom), détails qui sont la marque d'un Wes Anderson obsessionnel mais qui à force fatigueront facilement le spectateur. Un autre "argument" parmi d'autres : les acteurs principaux étant très nombreux, cela empêche de creuser en profondeur le jeu et la personnalité de chacun d'entre eux.
    avventura
    avventura

    3 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 décembre 2021
    J'ai eu la chance de le voir lors de sa projection sur Cannes en juillet. Le film se voit pour les artifices habituels de W. Anderson. Sinon, l'histoire ennuie trop vite et manque de cohérence.
    lmc-3
    lmc-3

    277 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 octobre 2021
    Poussé par une amie tandis qu’il ne m’intéressais pas dès le départ, je commencerais par trois éléments:
    - ne me spoilez pas le film, je ne l’ai vu qu’une fois
    - vous pouvez spoiler autant que vous voulez, c’était une fois de trop
    - "the french dispatch" ou la découverte d’un nouveau synonyme d’"ennui mortel"
    ….

    Une étoile et demie de soutient pour le soin accordé dans sa construction propre plaisant un public, mais pas moi, une étoile et demi pour le vocabulaire employé, rare à notre époque, une étoile et demie pour le culot général.

    Tout bonnement pas client, aucun commentaire, ni presse, ni spectateur, ne me parle, ne m’aidant pas à écrire quoi que ce soit d’objectif: un tel format ne pouvant que diviser les foules.

    Film de genre noté uniquement par les fans du réal (dont je ne connais pas le travail) avant moi.
    Je n’ai aucun référentiel de comparaison sinon le cinéma que je connais, composé de plus d’un milliers de titres dont la grande majorité bien moins singulière.

    Ça sort des clous. Pour le meilleur selon certains, pour le pire selon d’autres.
    Une expérience, plaisante ou non, dans tous les cas, ayant au moins le mérite de ne pas durer 3h (sans même ce ressenti).
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
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