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edsti
9 abonnés
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5,0
Publiée le 30 octobre 2021
Le film est un pur bonheur pour ceux qui se sentent bien dans l univers de w anderson. C est élégant enlevé drôle surprenant . Un régal. Pour les autres je peux comprendre que le film déroute
Un ovni culturel, un missile cinématographique qui a raté sa cible et s’est perdu dans le cosmos. Wes Anderson use t il de substances euphorisantes? On a l’impression que le réalisateur s’emballe et se saoule de ses propres images, sans parler des dialogues qui sont assénés au pauvre spectateur à une vitesse surmultipliée. Est-ce un hommage à la France comme on aurait pu le croire vu de loin (mais sans doute avec un peu trop d’amour propre )..? Sur les 4 histoires de ce « film à sketches » seule la première vaut la peine, il y a un peu d’humour, une bonne idée scenaristique, et Léa Seydoux.. le reste est vraiment confus et se dégrade jusqu’à la fin Dommage car il y a des moyens et du talent .. on attendait mieux de l’auteur de Grand Budapest Hôtel..
La mise en scène est très maniérée, on est tout le temps dans l'exagération pour faire un gag. Il n'est pas question de raconter une histoire telle qu'elle aurait pu avoir lieu dans la réalité, on rappelle tout le temps qu'on est dans un film, avec des décors factices, des actions physiquement impossibles. Et puis, tout du long, une voix hors champ raconte ce qui se passe. Dès la fin de l'introduction, j'étais fatigué et lassé. J'ai hésité à sortir de la salle, mais j'ai espéré que ça s'améliore et que Wes Anderson se renouvelle, mais ce ne fut pas le cas.
Cet objet cinématographique, d'une beauté formelle glacée, ne m'a jamais invitée dans le délire du réalisateur. Je me suis morfondue d'ennui dès les premières minutes. La critique complète sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Le dernier film de Wes Anderson : « The French Dispatch » raconte plusieurs reportages menés par des journalistes américains d’un obscur journal du Kansas dans un Paris phantasmé (la ville s’appelle « Ennui » et les scènes ont été tournées à Angoulême) des années 1950-60 (un des reportages évoque la révolte soixante-huitarde). Malgré les excellents et souvent très ingénieux décors qui rendraient presque réaliste le phantasme d’Anderson, cet opus est bien moins drôle que « Budapest Hotel ». L’on a parfois de la peine à s’intéresser à l’action du fait de dialogues particulièrement « plats » qui arrivent même jusqu’à affaidir une très riche distribution, tant française qu’internationale.
Film bien plus moralisateur que satyrique, et quand bien même il fut penser en satyre, il aurait manqué quelques ingrédients nécessaires à ce genre: De l'humilité et un peu de finesse et d'intelligence dans l'humour...
Avec autant de moyen et une belle brochette de bons acteurs ,j'ai du mal à comprendre comment un réalisateur puisse réaliser un film totalement accablant de noirceur et d'ennui, Comme d'autres spectateurs dans la salle de projection, je suis sorti avant la fin.
Wes Anderson commence avec une série de clichés de la vieille France, calqué avec nostalgie sur les films de Jacques Tati, en reproduisant quasiment à l'identique certains plans. Un exercice de style intéressant. Puis lors de la première histoire, la sauce prend. Ce premier court métrage est réussi. L'histoire de ce peintre fou et du collectionneur est magnifique. Dénonçant le marché de l'art dans la poésie de la création folle. Après cette première partie, le film sombre doucement. Les détails sont innombrables et font couler la dramaturgie... Il n'y a plus de structure et il ne reste plus qu'un catalogue d'acteurs renommés qui apparaissent de temps à autre. Dommage, car tout pouvait être beau dans cette experience, mais Wes nous perd et on ne sait même plus de quoi il s'agit. J'attendais la fin et j'étais déçu. Ça arrive, ce n'est pas grave, je serais là au prochain avec plaisir!
Le film est visuellement rempli d'idées de mise en scène et la réalisation est dingue, mais cela ne suffit malheureusement pas à combler un scénario trop alambiqué et des personnages sans grand attachements. C'est beau mais ennuyant.
Certes du grotesque, de l'ubuesque, du burlesque, les ingrédients de l humour anglais sont bien là mais font malheureusement pschitt. Si on sourit une ou deux fois, la salle ne rit pas et finit par s'ennuyer sévèrement. Car à part le rire, il est compliqué d'imaginer d'autres sources de plaisir face à cette succession de tableaux sans queue ni tête où l'univers décalé à outrance devient finalement si lisse qu il est difficile de venir y crochet une émotion ou un intérêt. Donc seul le rire pour sauver cette fresque poussive, mais dommage, c est pas drôle dutout et finalement mortellement ennuyeux.
Tourné à Angoulême et en studio ce regard d’un américain sur la France des années dépassées est très BD avec des clins d’œil dans les coins pour chaque vignette soignée. Amélie Poulain est de retour tellement vitaminée qu’on éprouve parfois le besoin de revenir voir ce film de 103 minutes, de peur d’avoir oublié quelque détail poétiques jubilatoire sous une voix off fluviatile et des sous titre se chevauchant. On ne s’ennuie pas un instant à Ennui-sur-Blasé parmi tant d’inventivité baroque, divertissante et nostalgique. Chapitré comme le journal The French Dispatch, (La Dépêche française) nous passons d’une chronique fait divers aux pages artistiques et politiques pour terminer par un sketch policier qui n’oublie pas les cuisines puisqu’il s’agit à travers des clichés d’évoquer un amour de notre pays, réconfortant. Léger, décalé, nous pouvons nous interroger aussi sur le rôle des journalistes d’antan, la jeunesse et ses révoltes jouées comme aux échecs, les discours autour de l’art.
À Ennui-sur-Blasé, il est midi. Pour quelqu'un qui n'a jamais vu un film de Wes Anderson, ce film est très déconcertant, même si à la fois très construit, très précis et très foutraque. Pour tous les autres, ce film ressemble à un film somme, où tous les films précédents seraient synthétisés. Très francophile, le cinéaste construit une histoire qui évoque tout à la fois mai 68, ses coups de cœurs d'artistes et la gastronomie. Ce genre de films où la structure est en cascade, comprenant à la fois du cinéma, de la peinture et de l'animation demanderai plusieurs visionnages pour bien tout saisir, après avoir lu et relu tout ce qui a été écrit à propos de Vincent Anderson, y compris le dossier sur ce film. Donc, vous l'aurez compris, ce film se regarde par tout le monde sous réserve d'avoir un petit peu potassé avant !