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gilou 31
7 critiques
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3,5
Publiée le 2 novembre 2021
du vrai cinéma avec une façon de filmer très originale. mais peut être faut il voir le film plusieurs fois pour tout assimiler . ceci d'autant plus avec les sous titres à lire qui m'ont privé de certaines images. je ne suis pas sur d'avoir tout compris mais on se laisse prendre malgré tout par le défilement des images
Après ce à quoi nous avait habitué Wes Anderson on ne peut qu'être déçu. La direction artistique fonctionne,; l'humour aussi un peu mais le tout manque réellement de cohérence et est bien trop perché.
C'est dommage mais pour un non initié on peut penser que ça passe.
Bon, je vais pas passer par quatre chemins, ce film est raté tout simplement. Hormis le casting exceptionnel et quelques détails graphiques, il n'y a absolument rien à retenir. Le problème de Wes Anderson, c'est qu'il fait toujours la même chose mais dans ce cas précis, c'est en plus ennuyeux, long et on ne voit pas où il veut en venir au final. Pour tout dire, je me suis même endormi à un moment. Mais ce n'est pas le pire ! J'ai vu au moins 3 personnes quitter la salle tour à tour bien avant la fin du film, c'est dire. Franchement, je ne comprends pas comment on peut aussi bien noter The French Dispatch en lisant tous les avis et je me demande comment on peut nous pondre ça avec un aussi gros budget. Si ça ne tenais qu'à moi, je ne le conseillerai à personne mais je ne suis pas comme ça. Immense déception malgré tout. 6/20.
Si à chaque nouveau film de Wes Anderson, la peur de perdre la magie qui envoute tant son merveilleux cinéma se fait sentir, il s'avère qu'on finit toujours par déclarer forfait, se laissant comme retomber dans ce plaisir immédiat et jouissif que l'art Andersonien déploie toujours avec intelligence et passion. *The French Dispatch* s'affirme comme une explosion (ou plutôt une célébration) de l'œuvre de Wes Anderson ! En suivant différentes histoires tirées du dernier numéro d’un magazine américain publié dans la ville française fictive du 20e siècle Ennui-sur-Blasé, *The French Dispatch* démultiplie les attentes comme un feu d'artifice : au lieu de flirter avec un seul récit, on en autorise 3 (sinon 4 d'un certain point de vue). Démultiplication des histoires qui entraine ainsi une triple fleuraison des détails, des couleurs, de la folie des récits et du gigantisme de la mise en scène. Encore une fois, nous nous retrouvons comme un enfant happé face à la folie d'un immense manège qui resplendit de mille feux. Comme un enfant face à la vitrine d'un magasin de jouet croulant sous l'abondance de petites babioles. Il est certain que Wes Anderson rêve d'une certaine France d'autrefois. Mais quel aménagement pour une telle rêverie !
Il ne faut néanmoins pas s'y tromper : cette véritable fantaisie d'antan est teintée d'une certaine mélancolie qui nous perce de manière inévitable face à la constante ébullition du film. Le noir et blanc rappelant toujours la localisation dans un temps passé s'y prête bien certes, mais cette mélancolie parfume surtout les monts des trois petites histoires. La mort et la tragédie finissent toujours par envahir le bonheur, la frénésie et la célébration de *The French Dispatch* : spoiler: Moses Rosenthaler et Simone dans une belle et la bête artistique, séparés jusqu'à la fin des temps; Zeffirelli qui nous quitte aussi sur un sommet, avant que le regard d'Anderson ne finisse dans le taxi de ses parents en approche de la morgue; enfin Arthur Howitzer Jr. en maestro de la dernière danse. Seule la dernière histoire tient pourtant un espoir, malgré la teinte comico-dramatique de son récit en forme de polar : le commissaire qui finit par retrouver son fils, au cœur d'une scène - filmée et animée - retenant une gifle et un magnifique enlacement, et qui marque aussi la beauté fatale du film.
***The French Dispatch* est la grande parade du cinéma de Wes Anderson. Je ne sais pas s'il s'agit de son meilleur film ou autre (la question n'est pas là), mais le film semble concentrer et célébrer un tout, avant que la mélancolie ne finisse par apparaitre, nous touchant alors en plein cœur. Comme si Wes Anderson signait la fin de quelque chose, avec nostalgie et étincelle pour notre plus grand plaisir !**
Wes Anderson jongle entre la couleur et le noir blanc pour délivrer 3 histoires burlesques et poétique finement menées, avec bien entendu la signature du réalisateur. Un esthétisme irréprochable et travailler au millimètre près.
Très belles images c est certain mais quel ennui on va donner un satisfecit pour le chef ou la cheffe op et le chef ou la Cheffe déco pour le reste c est long long long je ne suis pas resté jusqu'à la fin de même que les 3 autres spectateurs
Encore une fois Wes Anserson réussit à nous surprendre de part son univers, sa vision du monde et sa manière de raconter. Dans The French Dispatch on sent qu'il a pris plus de risques notamment au niveau des plans, des mouvements de caméra où il ne se contente pas à des plans fixes, etc, il garde son identité mais en changeant des choses et selon moi c'est payant ! Il a aussi pris des risques avec sa façon de découper le film en 3 parties (3 histoires) à la manière d'un journal en alternant couleur, noir et blanc et même dessin animé ! De plus la mise en scène est superbe et réussi à nous captiver avec un casting de folie. Pour moi Wes Anderson nous a encore prouvé qu'il était un des meilleurs réalisateurs à son actif avec The French Dispatch, bravo !
Encore une fois, Wes Anderson nous donne une claque visuelle et une leçon de cinéma avec son tout nouveau métrage, The French Dispatch. C'est désormais une habitude avec le réalisateur, ses films sont très marqués visuellement, et celui-ci n'échappe pas à la règle. L'alternance entre la couleur et le noir et blanc est utilisée à bon escient, la couleur, très imposante à l'image par moment, est très agréable (conférence de Tilda Swinton et l'interview avec Jeffrey Wright particulièrement). La performance des acteurs est excellente à plus d'un titre, ils sont tous brillants, j'ai trouvé tout de même un cran au-dessus les performances de Léa Seydoux, Benicio del Toro et Adrien Brody. Cette oeuvre est un magnifique hommage au journalisme, à travers sa narration intelligente qui peut paraître décousue pour certains, mais aussi pour sa brève partie en dessin animé, faisant référence aux caricatures, sûrement la partie du film que j'ai préférée. C'est une habitude pour Wes Anderson, mais c'est (encore) un bijou de mise en scène, il trouve toujours le bon angle de caméra pour rendre ces prises marquantes. Ici, le cinéaste propose vraiment quelque chose de nouveau même si le film ressemble en beaucoup de points à The Grand Budapest Hotel qui est selon moi, l'apogée de sa carrière cinématographique. En bref, The French Dispatch est une excellente oeuvre où la mise en scène vous surprendra, en revanche, il risque de légèrement décevoir les fans du réalisateur, déjà habitués à cette patte esthétique.
Jamais Wes Anderson n'aura autant été lui même, jamais un de ses films n'aura été aussi réussi aussi bien pour sa mise en scène que pour sa musique et même ses plans.
film étonnant, entre animation, courts metrages et cinéma d'auteurs- beaucoup de moyens humains (de grands acteurs) et de belles techniques ( photographies, dessins d'animations, lumière, musique ) pour autant, on s'ennuie, on s'ennuie- trop c'est trop- Pas d'émotions, pas de surprise, pas d'histoire-
Magnifique visuellement, une mise en scène impeccable, des acteurs incroyables... Mais malgré tout, on est déçus d'avoir une suite de récits, sans aucune connexion. Malgré leur qualité (assez inégale), on s'ennuie pas mal en fait. C'est dommage, ce bijou visuel est fatalement... ennuyeux. Quel dommage !
Même si le schema narratif de The French Dispatch empêche parfois le récit du film de totalement décoller, c'est une nouvelle proposition passionnante que nous offre Wes Anderson. Visuellement c'est incroyablement beau, ludique, varié. Et mon dieu ce casting !
Plongée dans une France ancienne, celle du XIXe pour Wes Anderson. Un nouveau voyage dans son monde fait de tous les détails dont seul lui a le secret. Ici les moyens forts sont employés et l’on assiste à un défilé de grands acteurs sur des décors majestueux. Cela ne suffira pas à proposer le film attendu par tant de monde, car l’on assiste à une œuvre frustrante où l’envie d’apprécier chaque instant se transforme en ennui et déception. Wes Anderson a souhaité rendre hommage à la France et le film de concentre sur plusieurs histoires faites de références, qui nous dépasse. Du moins si nous ne sommes pas de grands intellectuels ou connaisseurs, beaucoup d’éléments servant à rendre hommage n’apparaissent pas clairement. Ainsi des histoires parfois longues virent à l’ennui quand on ne souhaite qu’assister à une nouvelle aventure d’Anderson. Ici son style est présent mais sa façon de narrer ses aventures diffères, un risque qui n’a pas réussi.
A force d'enchaîner des histoires aux plans très rapides et aux dialogues alambiqués, le film en devient ennuyeux. Comme la ville de référence : Ennui. Reste la mise en scène et le graphisme très réussi.
Eh ben… Rarement vu film aussi soporifique. Idéal pour une petite sieste qui sera favorisée par la voix off qui narre l’histoire en accompagnement des images et du spectateur. Les histoires au pluriel, puisqu'il s’agit de passer d'un récit ou reportage à l'autre comme en parcourant un magazine. Sur le fond, y a-t-il quelque chose présentant un réel intérêt cinématographique là-dedans ? De l’ironie, de la moquerie, de l’exagération vue de l’Amérique sur les Français et la France des années juste un peu avant 1970 ? Sans doute mais peut-être faut-il être du cru, de l’autre côté de l’Atlantique, pour saisir tout ça ? Il reste dans cette mise en scène le décor kitsch et les situations un tant soit peu loufoques, à condition d’arriver à les saisir. J’en baille encore… C’était en compétition à Cannes pour la Palme d’Or. Non mais, sérieux ? Bon, il ne pas eue, c’est heureux. A décharge, la salle est bien remplie lors de la séance en ce premier weekend (prolongé) de sortie nationale. Les spectateurs auront-ils aimé ? Moi pas !