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Votre avis sur The French Dispatch ?
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Conforme a sa filmographie. Très graphique , très foisonnant , trop , une france fantasmé style années30-40-50-60. Pas de grande cohérence entre les scènes donc on décroche très souvent. Original certes mais sans grand intérêt.
Dans un film en grande partie en noir et blanc, Wes Anderson ne peut malheureusement pas nous régaler avec ses plans colorés habituels. La photo reste toutefois très belle et on retrouve cet univers farfelu que l'on aime tant chez lui. Le film manque toutefois de rythme, et on est loins de ses précédents chefs-d'œuvre. Dans l'ensemble, un très bon film, mais pas à la hauteur de la filmographie du réalisateur.
Ayant beaucoup apprécié "le grand Budapest hotel" je me disais pourquoi pas découvrir ce nouveau film d'anderson avec un beau cast de plus. Résultat je me suis a moitié endormi durant la séance : les histoires sont fouillies et un peu trop farfelues à mon goût et le fait qu'il y ait 5 histoires différentes nous empêche (en tout cas pour ma part) de s'attacher aux personnages ce qui est primordial pour tenir le spectateur tout du long. Les points fort sont l'interprétation de ce très bon cast et la mise en scène très bien exécutée.
AZZZO
Wes Anderson ne laisse pas indifférent. C'est un cinéaste qui charme ou qui rebute, il y a rarement d'entre-deux. Sa personnalité artistique est unique et son parcours atypique. Après l'Ile aux chiens, changement complet de décor, pour passer 1h30 au coeur de la France des années 60. Ce n'est pas un film, c'est une BD : les plans sont magnifiques, déjà prêts à entrer dans les cinémathèques, la photographie est d'une beauté incroyable et le film grouille d'hommages au cinéma français, à François Truffaut, à Jacques Tati. Alors ok, il y a peu d'intrigue, les histoires entremêlées sont parfois à peine compréhensibles... mais ce n'est pas grave. C'est un tel bonheur d'avoir des cinéastes en dehors des clous et qui nous permettent de voir le monde avec un plus de poésie.
Des longueurs monumentales. Un ennui profond dès les 5 premières minutes . Un film dépourvu de sens et d 'action. . Une accumulation de phrases incompréhensibles . Je viens de voir Illusions perdues de Gianoli , une merveille ,il y a le bon chasseur et...
A oublier rapidement.
A oublier rapidement.
Une merveille de créativité ,un rythme effréné. L'image est belle, le jeu des acteurs est top.
Les costumes et les prises de vue sont dingues.
Un peu long, un fil directeur un peu léger, mais ce film est un trésor. Foncez-y !
Les costumes et les prises de vue sont dingues.
Un peu long, un fil directeur un peu léger, mais ce film est un trésor. Foncez-y !
Un film avec des scènes toujours aussi belles et colorées ! Un casting de folie et une histoire, enfin trois, très réussis avec des personnages loufoques et originaux. Encore une très belle œuvre de Wes Anderson.
Le film qu'il faut voir. Déjanté, incompréhensible pour ceux qui veulent tout comprendre sur tout. Un vrai film de cinéma.
SebLefr3nch
En voyant " The French Dispatch" j'ai eu la même impression lorsque j'ai vu "Midnight in Paris". Un cinéaste mondialement réputé vient faire un film en France et toutes les stars françaises sont prêtes à accepter le moindre petit rôle, voir une figuration, juste pour être dans le film et côtoyer les grandes stars américaines. À part quelques acteurs qui ont droit à plusieurs lignes de dialogues, ils font surtout de la figuration... Et je ne comprends pas pourquoi les langues sont mélangées. C'est un peu ridicule. Ensuite pour le film, et bien c'est un peu décevant. On s'ennuie. Les trois histoires ne sont pas très prenante, sauf peut-être la deuxième avec Thimothée Chalamet et Frances McDormand. Le style visuel, on le connait. Du coup on n'est plus vraiment surpris. Le passage en animation est plutôt réussi et on aurait bien aimé que tout soit ainsi. Que va donner son prochain film également tourné en France ... ?
L'univers de Wes Anderson est très codifié et s'est progressivement figé depuis La Vie aquatique de Steve Zissou. The French Dispatch est une nouvelle variation de cet univers, avec ses spécificités. Les amoureux d'Angoulême ne peuvent que s'amuser de retrouver les paysages bien connus de cette ville si caractéristique. Localement, nous étions un peu surpris que Wes Anderson choisisse de tourner son film en plein hiver, mais on saisit mieux son désir de figer cette ambiance glacée aux lumières hivernales. Il est amusant de voir comment certains bâtiments de la ville ont été modifiés en postproduction. Reste que l'on décèle une curieuse intention dans le fait de nommer cette cité "Ennui-sur-Blasé", comme pour signifier que c'est le trou du cul du monde où tout le monde s'emmerde... (ce qui n'est pas le cas !). En deuxième lieu, le scénario prend ici une tournure un peu particulière, même si un peu fainéante. Quatre histoires sans liens sont juxtaposées, ce qui est d'une grande paresse scénaristique. La première n'est qu'une chronique d'un Angoulême doté du métro (?!?). Les trois suivantes sont plus développées et relativement réussies. Ces histoires ne mènent pas très loin et n'ont guère de portée universelle. Mais, troisième point fondamental de ce film, les comédiens trouvent une place plus décisive dans ce nouvel opus de Wes Anderson. On sent bien plus leur jeu que dans les précédents longs métrages de ce dernier. Léa Seydoux et Benicio del Toro s'accordent bien dans la deuxième histoire. Timothée Chalamet et Lyna Khoudri donnent toute l'énergie à la troisième. La voix profonde de Jeffrey Wright illumine la dernière. Ce jeu d'acteurs, couplé à une mise en scène souvent inventive et puissante, donne tout l'intérêt du film. D'autant que les dialogues sont souvent très bien écrits. Mais bon, il est grand temps que Wes Anderson réinvente son cinéma. Les grands artistes ont souvent des "périodes" : c'est bon, Wes, la période "Maison de poupées" est finie. C'était bien, passe à autre chose !
Grande fan de Wes Anderson, j'attendais la sortie de ce film avec impatience. J'ai été très déçue.
Ici, actes distincts sont reliés par un événement et un univers visuel auquel le réalisateur nous avait habitués. Malgré ce splendide spectacle, on notera quelques fautes de rythme qui nous empêchent de saisir vraiment toutes les histoires, sans mentionner les histoires dans les histoires, ce qui fait que le spectateur peut être vite perdu dans les différentes intrigues. L'humour y est toutefois manié à la perfection, entre le burlesque des personnages et de la mise en scène.
Cependant, de nombreuses questions sont à se poser et quelques points sont à déplorer ;
Les passages entre le noir et blanc et la couleur sont-ils effectués de manière aléatoire ? Ils sont récurrents, et il est difficile de saisir la pertinence de ceux-ci dans l'œuvre tant la photographie en couleur est belle. Il en va de même pour la scène de quelques minutes en dessins animés.
Pour ce qui est de la performance des acteurs, elle est impeccable. Mentions spéciales à Frances McDormand, Timothée Chalamet, Jeffrey Wright, Benicio Del Toro et Adrien Brody. Et si vous allez voir le film pour les autres acteurs, vous serez déçus car la plupart d'entre eux ont à peine une réplique en tout et pour tout. Ce qui me semble un point important à soulever est le fait du choix des acteurs dans les mini rôles. Un acteur tel que Willem Dafoe apparaît quelques secondes à l'écran ? Damien Bonnard et Alex Lawther en figurants ? Pourquoi prendre des acteurs internationaux déjà implantés dans l'industrie, qui amassent des millions, dans des si petits rôles ? Pourquoi ne pas privilégier les petits comédiens ? De vrais figurants ? Pour ne pas dépenser assez ? Afin de décevoir le spectateur qui va voir le film en pensant y voir une formidable performance de son acteur favoris, mais il n'aura eu droit qu'à un plan ? On ne parle pas de cameos ici, mais bien de nombreux acteurs célèbres mondialement dans des rôles de figurants, ce qui est, je trouve, désolant dans l'industrie.
Alors bien sûr, on retrouve le fameux style visuel et narratif de Wes Anderson, laissez-vous emporter par toutes ces histoires, tâchez de suivre et de ne pas vous endormir. Essayez de reconnaître vos acteurs préférés. Tout n'est pas à jeter, bien au contraire, mais ce film n'atteint pas le niveau d'un Grand Budapest Hotel ou bien d'un Fantastic Mister Fox, qui avaient mis la barre bien haut.
Ici, actes distincts sont reliés par un événement et un univers visuel auquel le réalisateur nous avait habitués. Malgré ce splendide spectacle, on notera quelques fautes de rythme qui nous empêchent de saisir vraiment toutes les histoires, sans mentionner les histoires dans les histoires, ce qui fait que le spectateur peut être vite perdu dans les différentes intrigues. L'humour y est toutefois manié à la perfection, entre le burlesque des personnages et de la mise en scène.
Cependant, de nombreuses questions sont à se poser et quelques points sont à déplorer ;
Les passages entre le noir et blanc et la couleur sont-ils effectués de manière aléatoire ? Ils sont récurrents, et il est difficile de saisir la pertinence de ceux-ci dans l'œuvre tant la photographie en couleur est belle. Il en va de même pour la scène de quelques minutes en dessins animés.
Pour ce qui est de la performance des acteurs, elle est impeccable. Mentions spéciales à Frances McDormand, Timothée Chalamet, Jeffrey Wright, Benicio Del Toro et Adrien Brody. Et si vous allez voir le film pour les autres acteurs, vous serez déçus car la plupart d'entre eux ont à peine une réplique en tout et pour tout. Ce qui me semble un point important à soulever est le fait du choix des acteurs dans les mini rôles. Un acteur tel que Willem Dafoe apparaît quelques secondes à l'écran ? Damien Bonnard et Alex Lawther en figurants ? Pourquoi prendre des acteurs internationaux déjà implantés dans l'industrie, qui amassent des millions, dans des si petits rôles ? Pourquoi ne pas privilégier les petits comédiens ? De vrais figurants ? Pour ne pas dépenser assez ? Afin de décevoir le spectateur qui va voir le film en pensant y voir une formidable performance de son acteur favoris, mais il n'aura eu droit qu'à un plan ? On ne parle pas de cameos ici, mais bien de nombreux acteurs célèbres mondialement dans des rôles de figurants, ce qui est, je trouve, désolant dans l'industrie.
Alors bien sûr, on retrouve le fameux style visuel et narratif de Wes Anderson, laissez-vous emporter par toutes ces histoires, tâchez de suivre et de ne pas vous endormir. Essayez de reconnaître vos acteurs préférés. Tout n'est pas à jeter, bien au contraire, mais ce film n'atteint pas le niveau d'un Grand Budapest Hotel ou bien d'un Fantastic Mister Fox, qui avaient mis la barre bien haut.
Du Wes Anderson puissance 10 avec une accumulation spectaculaire de décors, de rebondissements... Une fresque qui réunit la grande famille du cinéma contemporain. C'est dynamique, joyeux, beau à regarder, mais un peu trop dans la surenchère finalement. Dommage
"The French Dispatch" marque mon premier pas dans l'univers de Wes Anderson, réalisateur reconnu pour sa patte facilement identifiable. Intrigué par le postulat de départ et la forme très graphique du film, je l'ai beaucoup attendu, en vain. Peut-être sa forme ne me correspond pas et il serait trop simple de dire que le film est superficiel. En réalité il représente juste une vision d'auteur qui m'a déçue à plusieurs reprises. C'est notamment sur l'utilisation du casting pourtant conséquent de qualité, qu'il est dommage de voir si peu représenté pour des rôles inexistants. Cela a renforcé mon sentiment de vide intellectuel provoqué par le film qui enchaîne sketches dénués de sens et d'intérêts, jamais drôles, et traduise juste selon moi l'amour que porte Wes Anderson pour la France qui, il faut le dire, est bien représentée. La force en effet réside dans les décors, costumes qu'il est difficile de nier, le sens du détail est partout. J'ai émis une réserve sur la réalisation en revanche qui bien que faisant parti du style du réalisateur, se veut très vite irritante et limite pour ma part toute implication émotionnelle. Il n'y a qu'a voir Kubrick, qui adorait aussi les plans symétriques, mais savait les utiliser à bon escient. Dans "The French Dispatch", même si certains plans vifs cassent le rythme (ou encore la bonne idée des décors qui bougent), tout reste lamentablement figé. Excepté les scènes animés surprenantes, rien ne m'a emballé dans ce film creux, à la surface pourtant intriguante. Difficile donc de savoir si ce premier pas est simplement malheureux, ou si je suis totalement hermétique au style de Wes Anderson.
Christoblog
A force de faire des films avec un rapporteur et un compas, Wes Anderson finit par oublier que le cinéma est avant tout histoire de sensations.
Dans ce film manifeste qui se veut d'une certaine façon le couronnement d'une "méthode", le cinéaste américain multiplie les vignettes, d'une qualité inégale.
La première des trois histoires est assez plaisante, grâce à Léa Seydoux, Del Toro et Brody. La seconde est faible : je n'y ai vraiment rien trouvé d'intéressant et Lyna Khoudri n'est malheureusement pas à sa place, au milieu du casting le plus prestigieux qu'on ait peut-être jamais vu. Quant au troisième récit, il concentre le pire de ce qu'on peut reprocher au film : les procédés de Wes Anderson y deviennent des recettes éculées, servies par un style compassé, qui peut encore toutefois faire mouche.
Trop d'idées, trop de plans, trop d'infos dans chaque plan, trop de détails, trop de langues, trop d'intentions, trop de caricatures. Et pas assez d'émotions. Le contraste avec le film précédent d'Anderson, L'île aux chiens, exigeant, simple et sombre, est frappant.
Dans ce film manifeste qui se veut d'une certaine façon le couronnement d'une "méthode", le cinéaste américain multiplie les vignettes, d'une qualité inégale.
La première des trois histoires est assez plaisante, grâce à Léa Seydoux, Del Toro et Brody. La seconde est faible : je n'y ai vraiment rien trouvé d'intéressant et Lyna Khoudri n'est malheureusement pas à sa place, au milieu du casting le plus prestigieux qu'on ait peut-être jamais vu. Quant au troisième récit, il concentre le pire de ce qu'on peut reprocher au film : les procédés de Wes Anderson y deviennent des recettes éculées, servies par un style compassé, qui peut encore toutefois faire mouche.
Trop d'idées, trop de plans, trop d'infos dans chaque plan, trop de détails, trop de langues, trop d'intentions, trop de caricatures. Et pas assez d'émotions. Le contraste avec le film précédent d'Anderson, L'île aux chiens, exigeant, simple et sombre, est frappant.
Une brillante mise en scène, répétitive, et qui tourne à vide suspendue, justement, au-dessus d'un vide abyssal. Il ferait mieux de faire de la photographie (en couleur) ce cher Mr. Anderson.
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