Troisième adaptation du roman The Color Purple en près de 40 ans, cette version 2023 est la transposition filmée de l'adaptation de 2005, effectuée sur les planches et en comédie musicale, pour laquelle certains acteurs-chanteurs y reprennent par ailleurs leur rôle. L'assemblage esthétique de cette version ne s'arrête pas là et nous amène forcément à la comparer à celle de Spielberg, parue en 1985 au cinéma, qui porte pour l'occasion la casquette de producteur. La lumière y est ici tout aussi belle, dans des décors qui, même en paraissant si naturels, révèlent la magie hollywoodienne par le biais des moyens de l'époque et permet une mise en place de chorégraphie de grande envergure façon LaLaLand. Le thème est toujours contestataire et finalement d'actualité, bien que la comédie musicale lui donne un aspect plus léger pas toujours pertinent, mais l'impulsion demeure et les tensions sont de plus grandes maintenant le drame et ses enjeux. Ici, s'est une sororité qui prend forme et cette solidarité féminine fait échos aux diverses associations de défenses des droits de la femme qui se mettent en place un peu partout encore à notre époque. Le film est un spectacle harmonieux qui mérite notre attention.
Déjà, il n'y a aucun scénario, c'est vraiment faible en contenu. Le contexte historique y est peu évoqué malgré son importance. La présence récurrente de musique en devient très agaçant tout en détachant du peu de scénario. On ne m'avait pas prévenu sur les morales de ce film très orientés parti de gauche et se faire endoctriner par un film est très mauvais malheureusement. Pour conclure, pas de scénario, comédie musicale, du temps perdu quoi !!!
Célie, séparée de sa sœur est mariée de force à un homme violent surnommé Monsieur. Après des années difficiles, elle se relève grâce à des femmes puissantes et parvient à reprendre sa liberté. Un récit fort racontant machisme et racisme mais noyée par une comédie musicale bien fade.
BO parfaite, sororité, liberté et émancipation ! La direction artistique apporte du beau à un contexte très dur : un équilibre pas simple mais très bien maîtrisé. Un film à ne pas manquer !
Too much... je pars pas objective car j ai adoré la version de 1985 et je déteste les comédies musicales. Mais quand bien même. Too much. Les scènes de violences sont TRES violentes. Les scènes de rébellion sont trop révoltées et pas crédibles. Les scènes chantées sont avec de très belles voix mais paroles éloignées de la scène, chorégraphies trop gesticulantes avec des airs trop passionnés. Les méchants sont vraiment très méchants, les gentils tellement gentils et pauvres petites créatures innocentes. Too much... dommage, j avais tellement aimé la version précédente, j y suis allée les yeux fermés... pensant que la route avait été toute tracée par Spielberg... tellement déçue...
hyper déçue de ce remake. trop lisse trop propre il ne conserve pas du tout l'atmosphère de l'original. Des scènes importantes ne sont pas reprises en gros c'est survolé.
J'ai créer un compte pour laisser une critique pour la première fois depuis des années. Excellent ! Des personnages attachants aux histoires complexes qui sont narrés simplement. Les ellipses nous laissent deviner leur histoire, en filigrane. Les moments musicaux sont très bien amenés, surtout la scène d'introduction. Foncez le voir !
Belle ré interprétation du film de Spielberg ! Le parti pris de la comédie musicale est enrythmant. De part les belles voix de ces actrices et de leur qualités d'interprétations. La musique ajoute une forme de dynamisme et d'énergie au film. Le casting est super et les images magnifiques, je recommande (ainsi que la version de 1985) !
Au travers d’une lutte qui s’étale sur plus de 40 années autour d’une l'histoire d'amour teinté de violence et de racisme, on suit l’évolution des personnages avec intérêt. Le film est également rempli de scènes d’espoir, de rêves, de pardon et de rédemption, il parvient à trouver un juste milieu entre tragédie et divertissement. Malgré toutes ses représentations de misogynie, de chagrin et bien que l’histoire brutale soit la même que le roman et que ses prédécesseurs, contrairement à Spielberg, Bazawule suit le modèle et la version Broadway rendant une version moins poignante mais donnant lieu à des numéros de chants et de danses qui éclatent tel un feu d’artifices nous livrant une nouvelle version teintée de couleur plus mélodieuse et plus libre.
Après la version de Steven Spielberg dans les années 80, La couleur pourpre revient au goût du jour. À noter que pour l’occasion, il en est d’ailleurs le producteur à côté d'Oprah Winfrey, actrice dans la version de Steven Spielberg.
Ce film n’enchantera pas ceux n’étant pas fan des comédies musicales. Déjà, car les chansons ne sont pas entraînantes. Aucune ne donne envie de l'écouter de nouveau une fois le film terminé. En plus, elles ne font pas avancer l'histoire. Même si l’esthétique des chorégraphies et des décors est soigné, il semble un forcé par moment.
L'histoire aurait pu être beaucoup plus prenante si justement il n'y avait pas eu autant de coupure avec les musiques. La dynamique est trop cassée pour plonger dedans.
Par contre en termes de thématiques et d'immersion dans l'époque, c'est réussi. On est plongé dans les années 20. Il y a de bons costumes afin de ressentir l'atmosphère de l'époque. Pour autant, les thématiques comme la lutte des femmes sont encore d'actualité.
Le casting n’est vraiment pas au niveau. Il y a bien Taraji P. Henson qui assure. Cependant, le reste sont des actrices novices qui étaient habituées à Broadway. Alors certes, Fantasia Barrino et Danielle Brooks avaient joué avec brio dans le spectacle musical, mais cela n’en fait pas de bonnes actrices de cinéma.
Trop dans la chanson, trop américain et cliché, bien trop linéaire malgré le peps annoncé du film, bien trop insupportable pour attendre 2 h 21 je passe mon tour !