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leotain
7 abonnés
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3,0
Publiée le 22 mars 2020
Ce sera mon dernier film vu en salle avant le confinement... D'un point de vue cinématographique, je ne dirais pas qu'UNE SIRENE A PARIS est un très bon film mais si on oublie les petits défauts et qu'on se laisse emporter par l'univers foisonnant de mille détails dans les costumes et décors de Mathias Malzieu, on passe un bon moment. Et quelque part, c'est déjà vraiment bien.
Mauvais comme pas possible. Un « Amélie Poulin » raté du début à la fin. Dommage car l’idée est bonne mais le réalisateur n’a pas assez osé assez le côté féerique du film. Pourquoi ce partage entre réalité et compte des fées ? Les comédiens sont attachants et les costumes réussis. Pour le reste tout est à refaire.
Pour son premier «vrai» long-métrage après le film d'animation "Jack et la mécanique du cœur", Mathias Malzieu s'attaque au mythe de la sirène et de son emprise sur les hommes. Le chant des sirènes leur permet d'attirer leurs «proies» en les charmant avant de les tuer. Ici, le chant les envoûte et les tue presque de suite. Mais que se passe-t-il si la personne est insensible au charme de cette créature des mers ? Nous sommes en 2016 et l'histoire se déroule juste après les inondations de 2016 avec la crue qui a atteint la hauteur du Pont Alexandre III. Gaspard, un chanteur, rentre chez lui après une soirée de travail et découvre Lula, une sirène échouée. Gaspard est chanceux, car il n'est plus capable d'aimer, ce qui le rend insensible au charme mortel de Lula, mais très vite leur relation va évoluer... Mathias Malzieu propose une histoire d'amour atypique, un peu à la "The Shape of Water" pour cet amour impossible, mais dans son propre style et en utilisant son propre univers. S'il n'y avait pas autant de choses de notre époque, on pourrait facilement oublier que le film se déroule de nos jours. Le film est imprégné d'une ambiance old school avec beaucoup de choses en rapport avec le milieu de la nuit et des soirées cabaret. Si les ficelles sont classiques au même titre que les ressorts émotionnels, le film se démarque grâce à son ambiance et son univers. De plus, il est porté par de bons acteurs notamment les deux têtes d'affiche. Si Nicolas Duvauchelle n'est pas immédiatement sensible au charme de Marilyn Lima, c'est l'inverse pour nous avec sa magie qui opère très rapidement. "Une Sirène à Paris" n'est pas parfait, il y a des facilités au niveau du scénario et le personnage de Romane Bohringer aurait pu avoir plus d'importance et plus vite, mais on retient cette charmante relation, cette poésie et cette magie qui donne un joli petit film.
Second film pour Mathias Malzieu, connu d'abord comme leader du groupe de rock Dyonisos, qui a déjà co-réalisé et écrit l'excellent film d'animation "Jack et la Mécanique du Coeur" (2014). On pense beaucoup à "La Forme de l'Eau" (2018), aussi et surtout à l'univers de Jean-Pierre Jeunet pour l'esthétique. Mais c'est bel et bien l'univers de mister Dyonisos qui prédomine tant la "mécanique du coeur" est omniprésente. Mais le scénario est parfois bancal, comme l'échange des patins à roulette avec le tuk tuk (du troc ?!), le passé "résistant" (inutile), ou encore qu'il est annoncé que la sirène doit rentrer dans l'océan avant le lever du jour alors qu'ensuite tout va bien. Un joli film donc, magique mais pas encore assez et beaucoup moins abouti sur et comparé à "La Mécanique du Coeur". Site : Selenie
Un petit film, qui n'atteint pas ses objectifs, naïf dans sa mise en scène et son interprétation....On ne va vexer personne, et dire que c'est bien gentillet, que cela s'adresse à un public enfantin peut être.....un sujet pour Disney, plutôt, et que le metteur en scène a voulu traiter à la française, mais encore faut il avoir des moyens ...Pas de décors, une musique guimauve, des dialogues sans saveurs, où seule Rossy de Palma rayonne…. le temps effacera surement la trace de ce conte insipide qui 'atteint pas la valeur de beaucoup de téléfilms . A voir si on a un coup de fatigue....Ou qu'on s'ennuie grave....
Que ce soit dans le fond ou dans la forme, il fait peu de doute que l’on est devant un film de Mathias Malzieu. On y retrouve sa fantaisie poétique et l’idée d’un amour pouvant littéralement briser le cœur qui était centrale dans "La mécanique du cœur". Son illustration d’un Paris de carte postale colle parfaitement à ce joli conte moderne.
Pour plonger dans la mer poétique si particulière d'Une sirène à Paris, mieux vaut avoir auparavant trempé son orteil dans le petit bain du roman sorti en 2019, dont l'auteur n'est autre que le réalisateur de cette adaptation, le (vrai) "surprisier" Mathias Malzieu. Un "surprisier", pour cet inventeur aussi inspiré qu'amusant, est une personne qui a dans l'âme l'envie d'émerveiller à l'improviste, et comment ne pas y voir une auto-description de l'auteur-réalisateur, mais encore faut-il ne pas boire la tasse dans son univers très riche et copieux en fantaisies. Ainsi sa poésie nous impose de passer l'éponge sur la romance très improbable et fleur bleue, sur le côté rocambolesque qui fonctionne si bien en version papier mais passe moins bien en film "réel" (on se prend souvent à penser qu'une animation aurait gagné à la magie du scénario, plutôt que les acteurs - pas toujours excellents - de ce casting), sur des scènes saugrenues qui fleurent souvent l'adaptation scrupuleuse... Le duo principal se fait (très) vite éclipser par le personnage, pourtant de passage(s) de Rossy de Palma, cette actrice haut en couleur qui convient si bien au personnage de la voisine invasive mais adorable. On apprécie aussi les petites animations chantées au début du film et en noir et blanc dans la salle de bains, qui rappellent de loin Jack et la Mécanique du cœur (toujours du même auteur), ainsi que le parti-pris de changer la fin de l'histoire (qui était, subjectivement, très décevante dans le livre) : spoiler: pas de fin atroce pour l'infirmière qui devait finir - elle et son bébé - transformés en sirènes et on lui offre ici même une occasion d'être une belle personne en sauvant Gaspard, voilà qui nous ravit bien davantage ! La patte de Malzieu est parfois un peu étouffante pour cette adaptation qui a du mal à s'émanciper du livre (sauf la fin, nettement meilleure) et nous impose d'emblée un univers très particulier, ce qui peut déstabiliser. Mais comment en vouloir à ce "surprisier" en chef, dont on attend déjà la prochaine invention poétique...
C'est un film entre la romcom et le film de sf. C'est Globalement assez rythmé.Duvauchelle et très convaincant, la sirène beaucoup moins. Une sirène toujours avec un top, un peu trop sage , trop prude. Il y a de petites surprises jusqu'à la fin.
Un conte empruntant à Burton, Gondry et au piano bar parisien, non dénué de défauts mais pétri de bonnes idées, de trouvailles visuelles et d'un panache romantique qui fait tant de bien.
Après la musique avec son groupe Dionysos, Mathias Malzieu s'essaye à la réalisation et le moins que l'on puisse dire est que l'essai est transformé. Il est certain que le film a ses défauts. Une interprétation pas toujours exceptionnelle de la part de Marilyn Lima (la sirène), un récit parfois décousu. Mais son univers coloré et déjanté rattrape tout ce qu'on peut avoir à lui reprocher. A mi-chemin entre le conte de fée, la pièce de théâtre et le dessin animé. Intemporel, loufoque, planant et irréaliste, très largement inspiré de celui d'un certain Tim Burton. On y retrouve du Edward aux Mains d'Argent, du Amélie Poulain, du Charlie et la Chocolaterie.. Il y a une véritable recherche esthétique dans chacun des plans, et une jolie philosophie autour des sentiments et des amours naissants. Véritable un film avec une identité propre comme on en trouve que très rarement. Un moment magique à partager en famille et à ne louper sous aucun prétexte
Un petit bijou de poésie dans un écrin musical. Voilà comment je pourrai décrire ce joli conte de Mathias Malzieu. On est entraîné dans un univers onirique où l'Amour plane durant 1h45. 1h45 de bien-être....
Un film fantastique français qui transpire l'amour d'un certain cinéma, à mi-chemin entre Jeunet & Caro, Tim Burton et MIchel Gondry. C'est inventif, burlesque, poétique, tendre, ingénieux et d'une désuétude pleine de charme! Un film qui force le respect par un rendu visuel ambitieux et qui attire la sympathie par son dispositif sincère et passionné! Et même si cela ne fonctionne pas toujours (pas certain que Duvauchelle soit un choix judicieux, malgré son talent), que l'émotion transperce trop difficilement le bric-à-brac visuel et que l'ensemble se révèle trop superficiel au vu des ambitions affichées, il s'agit néanmoins d'un effort louable et généreux!
Assez déçu par ce Drame Fantastique, composé, écrit et mis en scène par Mathias Malzieu. Pourtant grand amateur du genre fantastique, j'ai eu beaucoup de mal à adhérer à son scénario décousu, à m'émouvoir dans cette histoire qui met un temps fou à prendre son envol. Déçu également (désolé Mr Malzieu) par la musique de ce film musical à la quelle je n'ai pas du tout été sensible. Dommage car le réalisateur nous gratifie de scènes magnifiques, d'une belles photographie aux lumières chatoyantes, avec des décors accessoirisés à la façon de JP Jeunet. Le casting est lui aussi de grande qualité avec des acteurs de renom et de talent comme Rossy de Palma, Romane Bohringer, Tchéky Karyo ... Bien que très limite en tant que Crooner, Nicolas Duvauchelle réalise néanmoins une honorable prestation d'acteur.