La saga American Nightmare, toute une épopée, un premier film, noté, 2,6, un second, noté 3,4, un troisième, noté 3,1, un quatrième (dont je viens de me rendre compte que je ne l’ai pas vu), noté 2,4, une série Amazon (pas pressé de voir non plus), notée 3,5, et ce cinquième titre, dont la bande annonce semblait enfin vendre un film à hauteur de son univers avec lequel on peut pourtant vraiment faire quelque chose de bien, qui… au moment où j’écris ces lignes, est, une énième fois, noté 2,2….
C’est fainéant, cette volonté d’un film ‘-12’ pour un univers qui mériterait un ‘rated R’ bien sal n’aidant pas non plus, tout dans l’édulcoration, l’autocensure pour l’accès à un plus large public, si le rythme est bien présent, les personnages relativement attachants, et les méchants esthétiquement bien dégueu, (bon déjà oubliez le cheval bien badass de l’affiche n’apparaissant jamais dans le film), on est là, à tourner autour de ce qui pourrait être un véritable slasher/porno-gore, à rester dans le domaine du thriller avec un faut tag d’‘épouvante-horreur’, regardable par les gens non difficiles mais ne décollant jamais, à rester indéniablement dans la structure des précédents opus, pour rien de nouveau, qu’une équipe de ‘pauvres essayant de survivres’ en évitant les conflits se passant en arrière-plan, encore et encore, pour un énième ‘American Nightmare’ vite oublié tout comme ses prédécesseurs.
Des explosions signées Michael Bay sont de la partie, il y a les éternels clients, et les autres, de mon côté je regrette mon choix face à OSS117, et recommande les gens ne pouvant voir qu’un des deux se tourner vers cette sortie de la semaine, sans doutes bien plus intéressante.
Possesseur d’un abonnement je ne paye pas ma place, et un pareil film ne vaut pas un prix plein tarif, clairement pas.
Séduis sur le moment par quelques éléments, mais avec un rapide retour à l’objectivité dès la sortie de salle.