Le dernier film de Georges Miller (l’auteur de Mad Max) "Trois mille ans à t'attendre" (Three Thousand Years of Longing) n’a touché aucune corde sensible. On se sent donc mal placé pour en parler, sauf à en rester à ce qui précède. D’où la note moyenne... Le film intéressera ceux qui veulent entendre ce que cet auteur "raconte" sur la solitude, sur l’amour, sur le désir, sur les légendes, sur l’histoire (le roi Salomon, la reine de Saba, Soliman et autres sultans). Mais c’est là justement où l’on peut décrocher : il y a tant de bavardages que ça tue les idées et les émotions. Pour un film qui prétend magnifier la puissance du récit et des histoires, c’est quand même bizarre ! En plus, en VF, le djinn cause plutôt genre "parle à ma main" ; il dit "du coup" beaucoup de fois (une seule fois, c'est déjà trop). Ça casse tellement tout ! Alors, trois mille ans à attendre quoi ? "Sans envie de vœu, on est sans vie" dit le djinn (Idris Elba) à la narratologue (Tilda Swinton). Une vie sans vœu n'est pas une vie. C'est vrai pour ceux qui les font : on est ainsi qu'on naît, imparfaits et désireux, rêveurs ; et ceux qui ne font pas de vœu, ça ne semble même pas exister dans le genre humain. C'est vrai aussi pour celui qui les exhausse, sans quoi à quoi il sert (le génie) ? Une narratologue de métier rencontre un génie de métier. Juste posé comme ça, on a envie de voir ce qui va se passer. "On décide de raconter une existence quand on a très peur qu’elle finisse par manquer", dira-t-elle. Allez donc vous faire une idée. "Je voudrais que vous m’aimiez", ça c'est un sacré vœu... Allez voir. A.G.
Une magnifique surprise, un film visuellement très réussi, un conte qui transporte pour finalement revenir à notre société moderne et pointer du doigt ses travers avec une poésie devenue trop rare au cinéma. Je ne voulais pas que le film se termine.
Scénario absolument original qui nous promène dans de sacrées histoires! C'est donc la mise en abyme d'une narratologue (néologisme français) célibataire en mal d'amour. Le djinn (ELBA) et elle (SWINTON) portent le film sur leurs épaules. Les idées vont satisfaire notre gourmandise : extraction télévisuelle d'Einstein, il est à la recherche de voeux, valse de fioles, grosses vestales pour le sultan, bibliothèque en fioles, harpe avec pieds percussifs,... On apprend que les djinns rêvent éveillés. Et que le pire voeu pour un djinn est de souhaiter ne pas l'avoir rencontré. Une photographie magnifique : jubilatoire! L'histoire se termine planplan dans la grisaille londonienne, ce qui justifiera l'absence de la 5ème étoile.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en allant voir ce film mais je pensais plutôt passer un bon moment. L'histoire du Djinn est bien exploitée, c'est différent, ce qui rend la production unique en son genre. D'autant plus pour ce duo d'acteur : Swinton / Elba, qui fonctionne à merveille. Mais malheureusement j'ai trouvé le temps trop long. Je n'ai pas accroché au déroulement du film, comment il se présentait plus contrairement. Je suis resté sur ma faim.
Bon film qui se distingue dans la masse de daubes infâmes qui sortent, cependant, je ne vois pas le bout. Enfin y'a certaines idées super sympa, mais on va où ? Le scénario ne sait plus où aller on s'ennuie un peu, puis c'est redondant. Bon et puis 3000 ans à attendre pour ça bon, après voilà 1h40 ça roule j'ai pas perdu 3h
La bande annonce était alléchante et j'y suis allé pensant que ce serait une comédie rigolote. Mais bof la bande annonce comme parfois en dit trop et surtout le reste est inintéressant. Comment de nombreux critiques peuvent encenser ce film?? C'est lent, bavard, et au final aboutit à une romance inutile. Je me suis endormi. Dommage car j'y allais aussi en considération du réalisateur, qui pour moi ici s'est perdu. Deux étoiles pour les effets spéciaux car le film à ce titre n'est pas nul, mais pour moi il n'y a rien d'autre.
Un film sincère, poétique et diablement bien réalisé. Une fable romantique originale dont la finesse du récit mérite clairement un deuxième visionnage. Une belle surprise.
Excellent film ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant régalé en regardant un film, les passages où le jinn raconte sa vie sont magnifiques et relatent l'histoire en réel. L'actrice tilda swinton et Idriss elba sont parfaits, un vrai plaisir.
Très bien a voir, et de retourner dans le passé, et refaire l'histoire. Mais cela semble long alors que ça l'est pas. Beaucoup beaucoup beaucoup de paroles..
La science remplacera les contes pour expliquer le monde ? Cependant 3000 ans à t'attendre ne souhaite pas pousser la réflexion aussi loin que son introduction ne le laisse croire... S'appuyant, entre autres, sur le conte "Aladdin", il manque tout d'abord quelques millions au film pour mettre en images ses ambitions, acquérir une véritable crédibilité. Il est visuellement assez chiche et certains effets, ou décors, en pâtissent grandement. Le scénario s'avère n'être qu'une lecture un peu plate, avec ça et là des thèmes qui émergent dont on ne sait trop où et restent superficiellement développés : et c'est un comble que de voir une œuvre sur le / les récit (s) se transformer en histoire répétitive, construite sur le même modèle, à l'image des acteurs et actrices qui rejouent à volonté. Comme si le film se cherchait constamment, tournant autour de ses sujets (principalement l'amour, mais également la technologie, le racisme, la condition des femmes, l'intelligence humaine, etc...) mais ne parvenant pas à constituer une œuvre intègre, qui soulève notre intérêt de bout en bout ; du coup on y parle de tout et de rien, de manière déconcentrée et à travers un scénario trop souvent maladroit et bavard. Pourtant le réalisateur réussi son pari à un tout autre niveau : celui de l'originalité, de la force de sa personnalité et d'une certaine témérité. Mais pour le mélange de genre opposé, l association fonctionne. A chacun de se faire une idée.
Le retour de Georges Miller au cinéma avec une nouvelle merveille sortant des sentiers battu. Nous sommes ici face à un huit clos entre 2 personnes qui se racontent des histoires et ça fonctionne très bien. les décors sont magnifiques et le côté "tchip" est totalement assumé. Chaque histoire raconte une morale précise et le tout mis bout à bout peu donner divers visions de compréhension rendant le film très complet sans perdre pour autant le spectateur même s'il sera nécessaire de faire une gymnastique après visionnage pour tenter de comprendre la totalité du film. De plus, le film ne tient pas le spectateur par la main mais cherche plutôt a l'emmener dans un univers cinematographique qui lui est propre le rendant assez original dans son approche et dans son traitement de la thématique principale du film qui est la solitude. Ainsi, Three Thousand Years of Longing est une proposition de cinéma terriblement réjouissante et jubilatoire : une véritable ode à l'imaginaire et à la puissance évocatrice des mythes (thématique qui traverse absolument toute la filmo de Miller, que ce soit les Mad Max, les Happy Feet ou même Lorenzo). Cependant, le film commence à perdre en rythme lors de la seconde partie du visionnage, tirant en longueur ce long métrage a cause d'aboutissant qui sont très peu clair. Bref un bon film dans son ensemble qui vaut pour ce retour a l'imagination.