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marlociné
9 critiques
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3,5
Publiée le 6 septembre 2022
J’ai beaucoup aimé ce film, surtout la première moitié qui est vraiment captivante. On ne s’ennuie pas, le rythme est bien maîtrisé, et Idris Elba est un excellent choix puisque sa voix se prête très bien à la narration de contes. J’ai trouvé Tilda Swinton un peu fade en comparaison, mais rien de tragique. Les jeux de couleurs et de lumières sont excellents, ce qui fait de 3000 ans a t’attendre un film est immersif, et agréable a voir. La dernière demi-heure est un tout petit peu lente, mais c’est une bonne expérience malgré tout. C’est une jolie histoire sur la solitude qui s’avère assez émouvante et qui m’a d’ailleurs donné envie de lire le livre dont elle est tirée.
C'était très intrigant de voir le cinéaste George Miller s'attaquait à un projet qui n'a aucun lien avec Mad Max. Le fait qu'il n'est dirigé que des films issus de cet saga me laisser un doute sur la capacité de Miller à réaliser quelque chose de totalement différent. Mais je peux d'ores et déjà vous dire que l'adaptation du livre d'A.S. Byatt est une franche réussite. On découvre un univers fantastique assez unique issu du livre couplée à la patte visuelle de Miller qui donne un tout vraiment spécial et agréable à suivre. J'adore ces plans qui me font penser à du Terrence Malick représentant quelque chose d'à la fois cosmique et organique. On retrouve également quelques touches d'Amélie Poulain d'abord par le caractère introverti du personnage principal incarné magistralement par Tilda Swinton, une actrice que j'apprécie de plus en plus, mais aussi dans sa maniére d'être mise en scène : on est toujours très près d'elle, elle entretient presque intime avec son spectateur. Ces éléments permettent de s'attacher très rapidement au protaglniste. En outre, la durée d'1h48 peut faire peur au vue du synopsis alors que c'est tout l'inverse : malgré l'aspect théâtral du métrage, c'est un voyage saisissant à travers l'Orient durant différentes époques avec des plans à vous fendre la rétine. Une autre raison pour laquelle je me suis laissé tenter par le film est que Junkie XL était à la composition : même si le son est très bien travaillé, spoiler: notamment dans la séquence où Alithéa s'évanouit sur scène à la vue du Dieu colérique, ce n'est pas ici qu'il signe sa mailleure bande-son. Cependant, l'utilisation du fantastique peut un petit peu gêner : certains êtres mythiques tombent dans le récit comme un cheveu sur la soupespoiler: juste pour emprisonner Djinn alors qu'ils auraient pu le remarquer bien plus tôt. Le film traite avec brio les thèmes de l'amour et des ravages qu'il peut causer avec ces deux personnages antynomiques : spoiler: l'un qui échoue à accomplir son unique désir alors qu'il vit éternellement, et l'autre qui les a déjà tous accompli en l'espace d'une vie humaine.
C'est donc une agréable surprise de voir le célèbre réalisateur de Mad Max à l'oeuvre de quelque chose de très différent, même si Trois mille ans à t'attendre garde un visuel très marqué. Je le recommande vivement car ce métrage saura parler à tout le monde.
La rencontre entre une narratologue et un djinn dans une chambre d'hôtel, et l'amitié amoureuse qui va naître entre ces deux âmes solitaires.
Accompagné d'une esthétique rappelant certains films de Tarsem Singh, George Miller nous parle de mythologies orientales et de questions existentialistes, de vœux et de désirs, tout cela à travers une narration qui tantôt nous accroche tantôt nous perd (notamment dans sa dernière partie). À l'image des histoires et des contes qu'on se raconte depuis la nuit des temps.
Le goût du merveilleux au cinéma ne fait plus recette.
Il est d'autant plus intéressant de voir le patriarche Georges Miller proposer une relecture des Mille et une nuits arrangée à la sauce moderne : le génie Idriss Elba est confronté à des problématiques qu'on comprend parfaitement (se rendre utile, socialiser, ne pas passer quelques milliers d'années sans activité !) et Tilda Swinton, égale à elle-même (c'est à dire intelligente), en narratologiste.
Alors, bien sûr, le scénario est fait de bric (des resucées de classiques) et de broc (des inventions souvent inspirées, comme celle des instruments de musique du roi Salomon), mais au final, le savoir-faire de sieur Miller emporte le morceau : le film se laisse regarder avec gourmandise, et pour peu qu'on ait gardé son âme d'enfant, il est même parfois régressivement jouissif. La mise en scène imaginative et le montage nerveux y sont pour beaucoup.
Un film de divertissement de bonne qualité, ode à l'altérité, qui nous change de la soupe insipide servie par les usines à super-héros.
Beau récit et beaux retours en arrière... Mais les transitions entre vie présente et vies passées m'empêchaient d'être totalement prise. Je ne regrette pas ma place mais je ne conseillerais pas spécialement ce film (sauf pour l'univers fantastique qui était plutôt agréable).
Un film à ranger dans la catégorie "psychanalyse" puisque qu'il raconte la guérison d'une femme atteinte de névrose. Les deux premiers tiers sont ludiques et joliment mis en scène. La dernière partie se perd dans son propos très cérébral.
Si vous aimez comme moi les belles histoires...d'amour, les comtes des milles et une nuit, du fantastiques fait avec génie, et vivre un moment féérique qui tord le coup d'une certaine philosophie de la solitude...Alors George Miller mérite ces cinq étoiles. Un film d'une grande beauté. MAGNIFIQUE.
Epoustouflant imagemment parlant. Les histoires racontées sont malheureusement plus intéressantes que celle sensé être au cœur du film spoiler: et malgré le trait mis sur les sentiments, il est impossible a croire de cet amour réciproque naissant en même temps je ne suis pas friand du genre qu'est la romance.
Entre deux Mad Max George Miller délaisse les voitures et l'essence pour le vent et un tapis volant et nous emmène dans un conte fantastique où la solitude contemporaine côtoie l'opulence sirupeuse des Mille et Une Nuits, plutôt bien rendues si on aime les Cornes de Gazelle. Il signe une œuvre convaincante sur le pouvoir des histoires, écrites ou filmées, et sur la manière de les raconter. La partie romantique elle est tellement sucrée qu'elle pourrait faire crever une personne souffrant d'un diabète sévère. Allez le voir à jeun vous en sortirez repu.
J'ai adoré. Un conte de contes, du sens, un regard sur l'Humain, l'amour, le désir et le non désir moderne et ancien, et drole. Une belle œuvre et des acteurs fantastiques.
Des histoires dans l'histoire, des voyages dans le temps et dans l'espace, de très belles images. Un film céleste et romantique qui fait du bien en ce moment, en cette triste époque.
Qu'implique une vie de djin ? Le djin est il indissociable de sa fonction, peut il s'en affranchir ? L' amour est-il attachement ou liberté ? Un cinéaste est il un djin facétieux ou une universitaire solitaire murée dans sa pensée, ou les deux ? Bref, j'ai adoré.
C'est un hommage aux contes des mille et une nuits, et autres comptes féeriques. J'apprécie le travail visuel qui m'a rendu le film immersif, car assez envoûté par l'apparence de certains personnages et autres effets de magie. J'ai beaucoup aimé le rythme du film qui n'est absolument jamais excité, mais au contraire, adapter au récit narratif d'un jean dont on ne sait combien de milliers d'années. Il y a selon moi un petit manque d'intensité émotionnelle dans le jeu d'acteur, mais il reste de très, très beaux personnages tous les deux.
"Mille et une nuits" revisitées : racontées par un Djinn fort séduisant, vues à travers le regard d'Alithéa. Déjà ce prénom est une belle promesse de rêve. Un monde de poésies et d'imaginaire, la magie transcende le quotidien, l'impossible devient réalité ; à moins que la réalité ait enfin trouver le chemin du jeu, et s'amuse à camoufler la grisaille sous des arcs en ciel. Derrière cette fantaisie, il y a comme quelque chose qui donne à réfléchir sur le sens de nos existences , le sens de la Vie ... de là à parler d'un conte philosophique, on n' est pas loin. Reste toujours cette légèreté et ces notes d'humour qui ponctuent le récit, qui permettent le décalage et donnent un rythme . Le contraste entre les souvenirs du Djinn, colorés, aux décors somptueux et costumes bigarrés face à la sobriété du quotidien (chambre d'hôtel et peignoirs blancs) renforce la rencontre de deux visions de la vie de deux univers. Alors que peuvent ils devenir dans notre monde ? "Trois mille ans à t'attendre" c'est surtout et déjà une belle histoire d'amour, une Très belle histoire d'amour, peut-être improbable ou peut-être non , qui sait ! Une histoire comme celle qu'on rêve d'avoir, que ce soit devant les Disney de notre enfance, ou plus tard fan de love story féeriques. Peut-être suis je d'ailleurs en train d'entre vivre une. Tant d'années à t'attendre et faire que notre désir ne s'effrite pas, ne devienne pas poussière . Continuer à s'inventer notre monde et nous promener entre songe et matérialité. Il est mon génie et y croire donne une nouvelle saveur à la vie, et y croire nous donne l'espoir. Restez au générique juste écouter la musique de fin ... elle m'a vraiment plu.