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fabiomlt
11 critiques
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4,0
Publiée le 12 septembre 2022
Je dois être honnête, j'ai hésité entre 4 et 5 étoiles pour ce film de George Miller. La bande annonce, qui ne raconte pas bien l'histoire, est un bon reflet du film. Vous plongerez au cœur d'un nouveau monde, vous traverserez plusieurs époques, découvrirez des personnages toujours plus imaginaires les uns que les autres. Ce film est un plaisir visuel, sonore et scénaristique. Attention cependant (léger spoiler) : certains pourraient ne pas aimer car le film tourne autour d'une seule et même discussion entre l'actrice principale et le génie.
J'ai passe un bon moment, sous forme narrative, un peu de magie, un bon univers. Un point en moins parce que c'était légèrement long.. par contre peu compris la fin..
Un film de génie, un hymne à la poésie et à l’amour, on se laisse entraîner dans l’imaginaire des rêves, on ne sait pas si le djin existe vraiment au final, on sent bien que c’était un chef-d’œuvre mais chacun en tire ses propres enseignements ou par rapport à son expérience et sa vie personnelle, beaucoup de monde l’a déjà mis dans son top des meilleurs films de l’année 2022
Cela faisait 7 ans que notre bien aimé George Miller n’avait pas sorti quoi que ce soit sur nos écrans, mais ce 24 Août 2022 nous pouvons admirer son nouveau bébé :« 3000 ans à t’attendre ». Alors est-ce que cet « Après Fury Road » est à la hauteur de nos espérances ?
L’histoire est celle d’Alithéa Bennie, une narratologue venue faire une conférence à Istanbul ; elle va découvrir dans un bazar une fiole appelée « Œil de Rossignol » qui contient un Djinn qui lui propose 3 vœux, mais Alithéa veut d’abord savoir ce qui est arrivé au génie dans son passé quand il a accordé des vœux aux humains…
Le gros problème de ce film, c’est son manque de tout : le scénario est réfléchi, mais pas assez pour apporter des réponses à nos questions (qui est ce petit homme dans l’aéroport, qui est cet autre homme en blanc lors de la conférence, comment est le « monde » des Djinns où ils se réunissent…) ; le jeu d’acteurs est bon, même si les personnages secondaires ne parlent pas beaucoup ; mais ce qu’on remarquera le plus, c’est le rythme du film qui est MOOOUUUU du genou à en mourir : sur un film de 1h45, j’ai cru que j’ allais tomber dans un sommeil profond, la bande-annonce avec de la musique électronique est donc mensongère. Les effets spéciaux sont aussi assez mauvais, et assurent vraiment le minimum syndical.
Mais il y a 2 gros points positifs : Le premier, c’est que ce film est une bonne histoire d’amour ; une romance comme je n’en avais plus vu depuis longtemps dans un film, même si on ne ressent pas énormément une alchimie entre Tilda Swinton et Idris Elba au début du film, mais elle vient petit à petit et à la fin je les ai vus se transmettre un vrai amour.
Et le deuxième, c’est son message : nous avons besoin des histoires imaginaires et mythologiques pour exister ; car que ferions-nous sans personnages à qui nous identifier, sans héros à qui vouloir ressembler, ou alors tout simplement : comment rêver et s’évader du quotidien ordinaire sans récits fantasmagoriques ?
Au final, « 3000 ans à t’attendre » se veut, non pas être un très bon film, mais un très beau film.
George Miller avait impressionné avec un dernier Mad Max hors du commun, parvenant à la fois à créer un monde fantastique fascinant tout en traitant de thèmes contemporains (place des femmes, pas de seconde planète, etc.). Ce nouveau film relève de la petite distraction. La structure du récit n'a d'abord aucune originalité : une femme découvre une fiole dans laquelle se cache un génie qui lui accorde trois vœux. Et pour orienter son choix, il lui raconte son parcours semé d'embûches. Cela donne lieu à des scènes d'une grande poésie plastique, dignes du Baron de Munchhausen. Puis cette première longue phase du récit se clôt quand les deux compères voient leur relation évoluer. Et là, tout se déstructure. Des situations qui devraient être patiemment construites en 30 minutes de récit sont bâclées en 2 minutes (l'effet des ondes sur le protagoniste masculin par exemple). Au final, on a vu un récit convenu superbement exécuté, puis un brouillon d'histoire trop rapidement traité. On rentre chez soi, et on a déjà tout oublié... ce qui n'était vraiment pas le cas de Mad Max Fury Road... vraiment pas...
Que c’est long ! Que c’est bavard ! Ce trop-plein de dialogues tue le récit. Dans le même genre (un conte fantastique avec de nombreux allers-retours passé/présent), j’ai de loin préféré « Princess Bride » de Rob Reiner pourtant d’une durée similaire. Par contre, les effets spéciaux sont très bien faits et le film, sur un rythme assez lent, est propice à endormir le spectateur comme un bon vieux conte lu par ses parents.
La bande annonce m'avait bien donné envie d'aller voir ce film. En lisant les avis mitigés, j'ai une première fois reporté ma séance... et puis après une lecture d'une BD : Le jour où il a suivi sa valise ; je me suis dit allez hop j'écoute mon envie. Tout d'abord une envie de découvrir des histoires même si l'histoire du génie n'est pas une nouveauté mais je comptais bien sur un récit original. spoiler: Le début du film jusqu'à la conférence m'a particulièrement plus. La présentation, le récit, la narration et la confrontation des mythes, de la science, des développements successifs de l'humanité et des aspects de l'évolution. Tout à fait dans les thèmes que j'apprécie actuellement.
Sans dévoiler le début, l'histoire se concentre donc sur la narration et les discussions entre un Djinn et Alithea, la narratologue conférencière, sur deux êtres qui ne se connaissent pas et se découvrent, se rencontrent via leurs histoires mais aussi l'histoire des autres. Bien des thèmes auraient pu être développé et si parfois la science, la magie et les mythes se côtoient, le réel, l'imaginaire et les rêves ne sont jamais très loin. J'aurais aimé plus de confrontation entre la science et ses développements et l'histoire mais finalement le film abordent ces changements en douceur et ne fait pas dans le documentarisme mais propose une histoire, que dis-je des histoires fait d'images, de couleurs et de sons et d'émotions. N'est-ce pas cela la magie du cinéma... vivre d'autres moments, des films de pirates, de capes et d'epée, de science fiction ou de milles et une nuits car ne l'oublions pas, les films sont des fictions, parfois des récits mis en images et les personnages des acteurs, les émotions sont joués et il faut plusieurs prises pour bien des scènes. Ces récits m'ont permis de voyager comme je l'espérais via le cinéma, un pari réussi donc pour moi, un contenu riche et assez dense. spoiler: Assez électrosensible, je ne peux que comprendre le djinn étonné par toutes les technologies "invasives" de notre époque et des ondes invisibles mais pourtant bien réelles qui parcourent la terre, ne serait-ce que les ondes radios... des ondes parfois bien lointaines des ondes musicales ou d'espace dit "zone blanche", d'ailleurs il existe la Quiet Zone dans la Virginie mais c'est une autre histoire
Et n'oublions pas que la perfection cinématographique, la spontanéité et l'improvisation sont joués aux services d'histoires, parfois de contes. On peut aller voir un film et nous faire apprécier un "mauvais garcon" ou une "mauvaise fille" alors qu'il est loin d'adopter des comportements de bienveillance... il faut avoir du recul, un homme ou une femme bien qui fume, ne fait pas de la cigarette une bonne chose ! La publicité est un autre thème mais ce n'est pas celui du film. Mais bien la rencontre et les émotions. Gardons donc du recul pour faire de bon voeux ;) Et bon film à vous...
Quel bonheur ça a été. J'y allais un peu à reculons, les critiques semblaient manquer d'enthousiasme. On peut tout au plus trouver parfois les effets spéciaux limites et une fin un peu naïve mais cela a été un spectacle de tous les instants dans lequel George Miller fait une déclaration d'amour aux vertus de l'imaginaire et du plaisir de raconter. Des Histoires qui donne un peu plus de sens à nos vies, tenant en leur sein tout la joie et la tragédie d'un monde qui marche . J'avais lu une fois le allocine TT nougat écrire que tout bon film devait générer une certaine dose d'enthousiasme, cela fut le cas ce soir. Miller est un magicien. Appuyé sur les 1001 et une nuit, je pense et j'espère que le film traversera les générations
Pas mal mais bif, on s 'ennuie , on tombe dans des histoires interminables et finalement sans rapport avec le coeur du sujet... Pourtant l'intrigue était intéressante : cette vision de l'anti génie a la manière dont on regarde les héros aujourd'hui : ces anti héros ! un peu un génie raté au grand coeur, cela aurait pu être plus drôle, plus rythmé, plus prenant. bref : moyen.
Un film sympathique mais décevant je m'attendais à une histoire intéressante et a des persos touchants, Mais au final je n'ai rien ressenti durant le film. C'est beau visuellement mais c'est assez ennuyant, surtout pour le trailer, qui donnait une impression de quelque chose de mouvementé et un peu WTF mais au final c'est très lent et les persos était également ennuyant. J'avoue n'ayant même pas compris la fin, le spoiler: le fait que les personnages principaux sortent ensemble et tombent amoureux, j'ai pas vrmt compris, ça sortais de n'importe où et va avait presque rien a faire selon moi dans le scénario
Bref j'ai trouvé ça très moyen, surtout décevant, j'ai conscience que c'est pas un film horrible mais je m'attendais a vrmt mieux. Dommage car ya énormément de potentiel :/
Alithea Binnie rencontre un génie qui lui propose d’exaucer 3 vœux en échange de sa liberté. Mais Alithea est bien top érudite pour accepter les yeux fermés la proposition de cet inconnu. Ce dernier décide alors de plaider sa cause en racontant son passé extraordinaire…
Après le colossal succès rencontré par Mad Max : Fury Road (2015) et avant son spin-off avec Furiosa (2024), George Miller repasse enfin derrière la caméra, après 7ans d’absence. Avec Trois mille ans à t'attendre (2022), il adapte la nouvelle d'A. S. Byatt, "The Djinn in the Nightingale's Eye" (parue en 1994) et en restitue une œuvre d’une remarquable beauté visuelle. Pourtant, ça n’était pas gagné d’avance, le pitch de départ étant on ne peu plus convenu (la rencontre entre une narratologue britannique et un Djinn (une créature surnaturelle) piégée dans une bouteille) aurait pu prêter à sourire mais finalement il n’en sera rien.
Le film est essentiellement composé de flashs back à travers lesquels on découvre l’histoire tumultueuse du Djinn, le tout, superbement agencé grâce à un montage soigné, de magnifiques reconstitutions en CGI, de très beaux décors & costumes et le clou du spectacle, la magnifique photo signée John Seale. Un conte de fée moderne qui prouve (une fois de plus) les talents de conteur du cinéaste grâce à un élégant sens de la narration visuelle.
Bon c'est une histoire qui raconte l'histoire d'une femme qui raconte l'histoire d'un djinn qui lui raconte ses histoires. Pas vraiment folles ni fantastiques ses histoires d'ailleurs. Par moment on a le sentiment que tout cela va basculer dans une intrigue classique de guerre où un humain intervient dans un conflit magique...mais non. Des pistes non exploitées. C'est presque une comédie romantique ! Par contre décors, costumes, animations sont fantastiques.
Jamais un film n'avait aussi bien parlé de la déréliction des bons génies enfermés dans des bouteilles. Par ailleurs, Trois mille ans à t'attendre montre aussi qu'ouvrir un flacon de djinn ne devrait s'effectuer qu'avec modération. Galéjades à part, c'est un film très original que nous offre George Miller, ludique et poétique, qui rappelle que avant de proposer un spectacle, le cinéma est avant tout l'art de raconter une/des histoire(s), un précepte que la plupart des blockbusters oublient au profit de la pyrotechnie. Certes, le film propose son lot d'effets spéciaux, comme ce djinn haute taille, mais ils sont au service de récits qui s'enchâssent parfois les uns dans les autres, toujours dans un amour de la narration et de l'exotisme, dans une veine orientaliste qui rappelle évidemment Les mille et une nuits. Que ce soit dans ses échappées visuelles ou dans les simples conversations entre les deux principaux héros de ce conte à multiples facettes, Miller ne perd jamais une grâce évidente de mise en scène, dans un univers coloré et volontiers naïf. Tilda Swinton et Idris Elba composent un couple bizarrement assorti mais finalement romantique, qui se rejoint dans une inadaptation à s'insérer dans ce monde cruel, payée en années de solitude. Au fond, George Miller n'impose rien aux spectateurs, qu'il ne traite pas comme des consommateurs, si ce n'est le goût du jeu et de la fiction, considérés comme des sources d'émerveillement perpétuel.