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Madeline Kuntz
1 critique
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4,5
Publiée le 15 avril 2023
Un film d'une grande sensibilité qui parle d'un sujet qui prend ses racines dans un temps passé mais qui a toujours des repercussions dans le temps présent. J'ai trouvé ce film très poétique, et bien sûr il n'est pas là questin de faire un reportage ultra fidèle à ce qu'il s'est passé, et c'est ça qui rend le film encore plus prenant, c'est ce que l'on attend d'un film relatant des faits réels (le film reste très fidèle à la réalité des faits). Johnny Depp est littéralement fondu dans le personnage de W. Eugene Smith, qui d'ailleurs lui ressemble enormément donc bravo la production. Bande son écrite par Ryuichi Sakamoto, hommage à un grand homme qui nous a quitté recemment alors que j'ecrit cet avis.
En résumé, un film à voir, que l'on s'interesse à l'histoire de Minamata ou juste passer un bon moment rempli d'émotion et de poésie dramatique.
Revenant sur un énorme scandale sanitaire au Japon dans les années 70, un docu-fiction assez plat et manquant d’émotions, mais qui a le mérite de rendre hommage à la profession de photo-reporter, à travers la prestation plutôt convaincante de Johnny Deep dans le rôle du célèbre photographe Gene Smith. 1,75
Le film se veut donc un docu-fiction sur la tragédie de Minamata comme un biopic hommage à l'icône du photoreportage. L'un prenant le pas sur l'autre sans que cela soit réellement voulu à priori. L'enquête sur les responsabilités de la firme Chisso est survolé. Par contre on ne comprend pas pourquoi le scénario ment sur certains aspects de la vie de W.E. Smith surtout que ça n'aurait strictement pas gêné la narration du film. Le plus intéressant reste sa philosophie sur son métier, sur son art, mais son travail manuel et artistique reste un peu trop superficiel. Le film occulte aussi le fait que Chisso fit appel aux Yakuzas pour certaines actions en sous-mains. Le sujet est plus l'idée qu'on peut avoir du photo reportage, la différence entre voyeurisme et art, donner vie et imprégner le négatif avec empathie, et si on comprend la démarche de Andrew Levitas, si on salue l'ambition de son film on ne peut que rester sur notre faim tant le film manque un peu de densité et d'ampleur. L'émotion est là quoi qu'il arrive mais, objectivement, ce film reste trop sage, trop maladroit, trop facile mais reste à voir et à conseiller. Site : Selenie
Le sujet m'intéressait. J'étais un tout jeune adulte à l'époque du scandale de la contamination au mercure des zones de pêche japonaises. Je n'avais pas imprimé que c'était Johnny Depp qui jouait le rôle principal du reporter photographe en fin de carrière, alcoolique, cynique et un peu veule. Le film vaut déjà par son interprétation et par sa représentation un peu trop formelle. Cependant les émotions peinent à émerger de l'histoire, décrite de façon très(trop) journalistique. Malgré cette approche trop formelle, je suis resté accroché jusqu'au bout et j'ai regardé ce film avec plaisir.
Extraordinaire. Je viens de lire presque toutes les critiques des abonnés d'Allociné concernant Minamata. Les commentaires divers et variés nous rappellent qu'au 21e siècle, le spectateur s’attend principalement à du sensationnel. S'il n'y en a pas dans un film, il est mal noté (C.F. les paroles d'Eli Wallach dans "The Holiday", lorsqu'il évoque le cinéma moderne...) Bref, lorsqu'une mise en scène est classique, que le film a des ressemblance avec des longs-métrages existants, ou que le personnage est stéréotypé --> BORING !! Sauf que...Il faut savoir extraire les bonnes informations : c'est un biopic d'un Grand Photographe qui a marqué une époque, reconnu par ses pairs depuis plus de 50 ans, et filmé dans un pays ayant des codes bien particuliers. La photographie y est magnifique, les compositions gérées d'une main de maître par Benoît Delhomme, dont je salue le travail par ailleurs, n'ayant jamais été déçu. L'univers tout autant que les personnages sont justes, ni trop ni trop peu, avec une intensité assez dingue qui nous transporte dans un storytelling relativement simple, mais efficace. En conclusion, je pense que pour apprécier ce film à sa juste valeur, il faut être photojournaliste ou photographe documentaire. Seul cette espèce en voie de disparition peut comprendre la mesure de l'humanité de cet homme au sein de ses vulnérabilités (à l'instar d'un monde ou l'image est devenu un consommable ayant la durée de vie d'un tampax). Ce métier, il faut le souligner, est un don de soi. Nombreux sont ceux qui mettent leur vie en péril, tous les jours, pour rétablir un semblant de justice dans ce monde narcissique.
Un beau film qui met en lumière le drame de Minamata, encore très actuel avec ses milliers de personnes touchées. Johnny Deep prouve une nouvelle fois sa capacité d'adaptation à un rôle qu'il maîtrise parfaitement. Le scénario est bouleversant, sans en faire trop. Film à voir !
Une histoire oubliée comme il en existe tant. Un scénario un peu cliché très bien porté par un bon casting et un excellent Depp. On se plonge dans l'intimité de ce photo-reporter tiraillé ayant perdu toute conviction et offrant sa dernière salve de courage et d'expression !
un film très intéressant sur la soit disant maladie de Minamata comme certains l'on appeler au Japon, le combat du photographe américains ( très bien interpréter par Johnny Depp qui dont la ressemblance est frappante bravo au équipe de maquillage pour avoir réussi ce bon travail ) Pour montrait au monde l'horreur qui se passe au Japon et que l'usine responsable ne fait rien ainsi que le gouvernement . Une histoire vraie triste et honteuse malheureusement, j'espère que ce genre de chose ne se reproduira plus dans le futur . Ce thème aborder et dont la réalité a était traiter ici est plutôt bonne , de façon réaliste et intense sans donner des leçons ou autre , pas trop sombre donc ça va . Un film qui mérite d'être vue par beaucoup de monde pour ce rappeler cela .
résumer ; Dans les années 1970, le photographe américain William Eugene Smith, célèbre pour ses nombreux « essais photographiques » publié dans Life se rend à Minamata au Japon. Avec son appareil Minolta, il veut photographier des victimes atteintes de la « maladie de Minamata ». Cette maladie est engendrée par la pollution industrielle liée aux activités de la firme Chisso. Sur place, Smith est victime de sévères représailles. Il est donc rapatrié d'urgence aux États-Unis. Ce reportage va cependant faire de lui une icône du photojournalisme.
Un très bon film, à la frontière entre le documentaire (notamment grâce aux archives d'époque), car le film est inspiré de faits réels ayant eu lieu dans les années 70, et du film écologiste alarmant. Minamata raconte l'histoire d'Eugene Smith, photographe, qui part au Japon faire un photo-reportage, dans la ville côtière éponyme, où les habitants sont malades à cause des rejets de mercure de l'usine Chisso. L'histoire est prenante, avec très peu de passages à vide. À travers l'écran, on se sent impliqué, par les habitants, qui sont en révolte contre l'usine, par l'indifférence de son président et enfin par les habitants touchés par la maladie. C'est aussi un plaisir de revoir un Johnny Depp brillant sur le grand écran. Film que je recommande fortement.
Directement sorti sur plate-forme, ce qui est rarement gage de qualité, ce film est pourtant très réussi. Sujet poignant, Depp méconnaissable. A découvrir
La présence de Johnny Depp promet une production de qualité, mais la déception est à la hauteur des attentes. Le déroulé narratif est d'une linéarité sans bornes, l'intensité aux abonnés absents, la mise en scène soignée mais peu ambitieuse. Un documentaire serait bien plus inclusif et instructif.
c est pas mal du tout . malgré que Johnny deep ne soit pas un tres bon acteur en general , il s'en sort pas trop mal dans ce film . il illustre pas trop mal le journaliste de life de l epoque. meme si il fait dans le patos parfois . A voir c est sur sauf si vous avez piscine
Les premières scènes présentent magistralement ce photographe Eugene Smith, qui travaillait pour LIFE Magazine. Mais les deux premiers tiers du film sont laborieux : pas de souffle, mais une immersion lente dans la vie de ces contaminés. Les scènes d'affrontements avec le PDG de l'usine sont trop "classiques" : il est désolé mais ne veut pas indemniser! Glacial! D'autres scènes sont médiocres : les policiers qui donnent des coups de poing à domicile, les négatifs réapparaissent alors qu'il y a eu l'incendie,... Et Johny Depp grossi est méconnaissable. Le film s'envole littéralement à la fin avec ces images terribles historiques. Pouvait mieux faire...
Très bonne évocation de cette catastrophe sanitaire au Japon, début des années 70, où une usine pétrochimique polluait sans vergogne au mercure la mer et donc les poissons consommés par les riverains. Dans le rôle du photographe américain envoyé par Life pour enquêter, un Johnny Depp totalement méconnaissable et habité par son rôle. Le ton est hyper réaliste, comme le sont les victimes photographiées, et le patron de l’usine pétrochimique rappelle que les gros sous, dans ces boites, sont souvent plus importants que la vie humaine. Rappelle les scandales bien connus aujourd’hui, comme Monsanto ou Servier. Un film nécessaire pour rappeler à ces pollueurs-picsous, avec les moyens d’information aujourd’hui, qu’il leur est nettement plus difficile d’agir en toute impunité. Un très bon film.