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    Factory
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Factory" et de son tournage !

    Note d'intention

    Factory traite de la division de notre société entre les puissants qui représentent une minorité et la majorité de faibles. Selon le réalisateur, l'organisation actuelle de la société repose sur un schéma quasi féodal de relation "seigneur-serf". Les conséquences d'un tel fonctionnement pourrait mener à la révolte, voire la révolution : "Or, une révolte russe, on le sait, est insensée et impitoyable. Afin d’éviter que ces menaces ne se concrétisent, il est indispensable de démontrer que seul le sentiment d’une unité morale peut garantir la stabilité et le développement normal de la société. A l’heure où de fortes tensions se développent dans la société russe du fait de ces inégalités, il est temps de proclamer la primauté de la charité, de la compassion et du respect de l’individu en tant que cellule première du corps de toute la société".

    La société russe en crise

    De nombreuses industries pétrolières et gazières en Russie sont totalement abandonnées car le pays se tourne désormais vers l'Occident quand il s'agit d'acheter des biens de consommation. Une situation qui laisse la plupart des Russes sur le carreau, comme l'explique Yuri Bykov : "tous les gens ne peuvent pas travailler dans le secteur pétrolier, être économistes, juristes ou je ne sais quoi d’autre. Ce qui fait que la majorité de la population travaille comme gardiens, vendeurs dans des supermarchés, ou encore médecins ou professeurs, et gagnent tous des cacahuètes !" Si la confrontation que montre Factory est de petite échelle, le réalisateur présage que les révoltes risquent de se multiplier dans le pays si l'Etat n'est pas plus attentif envers le peuple.

    Entre le drame et le film de genre

    Le réalisateur a emprunté les codes du western, du film d'action et du cinéma américain (dont le cinéma social et politique des années 70) pour raconter cette lutte entre les riches et les pauvres afin de toucher un large public. Un après-midi de chien l'a notamment inspiré, "quoiqu’il y ait plus de sentimentalisme dans le film de Sidney Lumet. Il y a une vraie empathie pour le personnage d’Al Pacino. Alors que dans Factory, il n’y a aucune sympathie pour aucun des personnages. Ce sont des personnages beaucoup plus durs".

    Un film non approuvé par la Russie

    Factory a été financé sans subventions publiques car le gouvernement russe ne soutient plus les films qui le critiquent. Pour le réalisateur, ce long métrage est une expression de sa colère : "Lorsque ça me démange, il faut que ça sorte. Et ça sort via le cinéma. Ainsi je suis soulagé. Disons que je cherche un problème qui pourrait cristalliser cette colère. Car c’est comme ça que je suis : en colère. Alors je mets le doigt sur les problèmes douloureux de la société".

    S'il se déclare pro-russe, Yuri Bykov ne soutient pas le gouvernement en place mais le peuple dont l'Etat et l'opposition n'ont que faire : "[le peuple] n’est utilisé qu’à des fins de manipulation ou comme moyen de confrontation. D’une certaine manière, c’est le message contenu dans Factory".

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