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    Factory
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    Marc T.
    Marc T.

    267 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2020
    Drame social qui aurait très bien pu aussi se passer dans le nord de l'Angleterre, façon Ken Loach. En effet, la partie d'échec qui se joue dans cette usine repose sur la misère de ses protagonistes face à un riche industriel qui se moque totalement de leur sort tant que son fric n'est pas impacté. La froideur de ce patron est totalement désarmante, alors que les types en face sont au fond du trou et pris au piège dans un engrenage sans issu, car comment lutter contre ce mafieux et son armée de soldats prêts à tout pour lui. J'ai généralement beaucoup de mal à accrocher aux films russes de part la froideur caractéristique des plans, des scènes et des personnages, mais celui ci dégage de l'humanité, donc à voir.
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2019
    Lorsque le patron d’une usine métallurgique met la clé sous la porte, six de ses employés décident de le prendre en otage pour lui soutirer une rançon. Mais rien ne se passe comme prévu.

    "Factory" (bizarre traduction française du russe "Zavod") joue sur deux tableaux.

    D’un côté, il raconte, quasiment en temps réel, un braquage. Le sujet n’est pas nouveau, qui a donné au cinéma quelques chefs d’œuvre inoubliables de "Un après-midi de chien" à "Reservoir Dogs". Car il est puissamment dramaturgique : unité de lieu, unité de temps, unité d’action. Tous les protagonistes sont réunis dans un même lieu – ici une usine décatie – l’espace d’une nuit qui s’achèvera dans un petit matin blême. Les employés de l’usine veulent échanger leur otage contre le pactole qui leur permettra d’aller finir leur vie au soleil tandis que les hommes de main appelés à sa rescousse, et bientôt rejoints par les forces spéciales de la police, ont pour mission de le libérer par tous les moyens.

    De l’autre, "Factory" s’inscrit dans un contexte social : celui de la Russie post-communiste où les biens de production ont été vendus à l’encan à des oligarques sans scrupule. Non sans caricature, "Factory" raconte le fossé qui s’est creusé entre les plus riches et les plus pauvres. On y retrouve la patte de Yuri Bykov, dont le précédent film, "L’Idiot !" dénonçait déjà, avec une belle énergie, la corruption des élites russes.

    La combinaison de ces deux registres s’annonçait stimulante. La promesse n’est qu’à moitié tenue. Si le film d’action commence sur les chapeaux de roue, son rythme se ralentit et les rebondissements attendus (les motivations des protagonistes ne sont peut-être pas celles qu’on croyait) font long feu.

    Quant à la critique sociale, elle reste très convenue : les riches sont pourris et les pauvres condamnés à souffrir. Le même message est asséné avec autrement d’efficacité par Zvianguintsev, Serebrennikov, Khlebnikov ou Balagov (dont on attend avec gourmandise son "Grande fille" qui sortira le 7 août).
    Laurent C.
    Laurent C.

    257 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 août 2019
    Il pleut. Il fait froid. La lumière est rare. A cela s'ajoute une entreprise sinistre, vieillotte, où les hommes, souvent vulgaires, sont occupés à tordre de la ferrure. Voilà à peu près le décor de ce "Factory" annoncé comme un thriller. Pourtant, à premières vues, on pencherait plutôt pour une chronique sociale russe, égarée dans un espace totalement triste et misérable. Nous sommes pourtant dans un pays émergent, cette Russie de Poutine qui est parvenue à passer le cap du capitalisme. En fait, nous sommes dans la Russie des petites gens que la réussite économique relaye à toujours plus de pauvreté.

    Le propos général est bien sûr juste et terrible. Demeure le vrai problème, celui d'un récit alambiqué, cousu de fils blancs, sensé raconter la prise d'otage très violente du patron de l'usine annoncée comme bientôt fermée. Alors vont s'opposer deux groupes, celui des ouvriers qui séquestrent le patron et celui des gardes du corps. Il règne un vague esprit de corruption sans que l'on en saisisse vraiment les origines et les conséquences. Le film s'égare alors dans une série de scènes, complètement hors sol, peu ou pas crédibles, avec pour fond scénaristique, le face-à-face entre le chef des ouvriers et le chef des gardes du corps du patron. On rajoute la police et on obtient ce film ennuyeux, surprenant et peu convaincant.
    Hervé L
    Hervé L

    75 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2019
    Un très bon drame très bien filmé une très bonne bande son et des personnages très réels et attachants
    Xavier B.
    Xavier B.

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2019
    Excellent film. L'ambiance, les acteurs, la musique... tout est prenant du début à la fin. Un seul lieu, pas d effets spéciaux à gros budget, une histoire assez simple avec un message déjà connu à propos du partage des restes de l'économie soviétique au profit de quelques uns et au détriment de tous les autres, ... du vrai bon cinéma qui tient le spectateur en haleine.
    Ingrid2171
    Ingrid2171

    9 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2019
    Drame sur la société, le pouvoirs, l argent dans un huit clos a suspens, avec des acteurs charismatique.
    Michel A.
    Michel A.

    9 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2019
    suite a la fermeture d une usine, les ouvriers décident de kidnappé leurs patron.." ça donne des idées " non je plaisante lol..
    très bon film dans l ensemble qui montre la vie plutôt misérables des employés russes qui travaillent d arrache pieds pour gagner un salaire insignifiant, dans des conditions vraiment pas facile…
    le film se passe intégralement dans l usine" pour ceux qui visité un peu la russie c est raté" ,mais j ai trouvé intérèssant de voir le dénouement de la situation..
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 juillet 2019
    Un riche oligarque russe décide de fermer l'une de ses usines qui tombe en ruine, les ouvriers sont désespérés, aucune perspective pour s'en sortir, un groupe décide de commettre l'irréparable par désespoir voilà le point de départ de ce film qui tire à boulets rouges sur le régime russe et est à fond dans la lutte des classes.

    Film efficace, bon suspens, belles images d'un pan de l'économie en chute libre et d'une partie du peuple écrasé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juillet 2019
    Film magnifique.
    Il témoigne de la situation sociale en Russie et dans les ex-republiques soviétiques.
    Très bien joué, la fin inattendue.
    Le spectateur est toujours en haleine.
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2019
    Pour donner une idée de Factory de Yuri Bykov, il faut imaginer ce que pourrait donner un film coréalisé par Ken Loach, John McTiernan et Andreï Zviaguintsev. Un film de genre, avec un aspect social très fort, dans un décor on ne peut plus marqué, à savoir une usine déjà vétuste à l'époque soviétique, rachetée par un oligarque dans les années 90 pour une bouchée de pain. Le mélange d'action et d'une thématique "gilets jaunes russes" est des plus détonant mais il n'échappe pas tout de même à une certaine surenchère sur des sujets, la corruption des élites et la misère du peuple, que Yuri Bykov a déjà traité, avec plus de subtilité dans ses opus précédents : Le major et L'idiot. Si le cinéaste pousse le bouchon un peu loin avec son scénario (Bykov a écrit, coproduit, réalisé et composé la musique du film), sa mise en scène est impressionnante de puissance visuelle, dans une atmosphère de citadelle assiégée. Le film aurait pu éviter un lourd symbolisme où le bien et le mal semblent s'affronter avec la victoire inéluctable de l'on devine qui. Non, vraiment pas nuancé, le dernier film de Bykov, réalisateur que l'on a cru un moment capable de rivaliser avec Zviaguintsev. Il l'a fait avec L'idiot mais démontre avec Factory que s'il n'est pas capable de rester à ce niveau-là d'un film à l'autre, il demeure un metteur en scène d'une efficacité redoutable, apte à produire un spectacle de haute volée. Et très, très russe !
    Audrey L
    Audrey L

    640 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2019
    Une prise d'otage qui ne se passe pas comme prévu et qui vire au bain de sang. Non, on ne parle pas de Fargo, mais de Factory, un thriller russe qui est très nerveux, comme si les acteurs étaient réellement à fleur de peau et que l'on assistait au carnage cathartique de ces employés qui veulent rançonner leur patron qui va les licencier. Le démarrage est un peu lent, mais le final est impressionnant, car il se déroule comme une attaque du GIGN plongée dans le noir et dont seules les balles tirées éclairent quelques scènes, avec un dernier drame dans les dernières minutes qui nous rappellent le discours profondément humain (le côté travailliste qui est bafoué, et pas seulement en Russie...) de Factory. Évidemment, vue l'intrigue, on ne s'étonne pas de ne pas trouver une seule femme au casting (à part des figurantes rapidement aperçues au début), ce qui lasse un peu quand même (cette bande de "pseudo-Poutine", tous gaillards blonds aux yeux clairs, cela fait visuellement un peu redondant). Le retournement de situation quant à l'origine de l'appel des policiers dans la "partie" est surprenante, personne ne l'avait vu venir. La bande-son est impeccable, la tension au maximum, et la haine perceptible voire palpable. Humain, tragique, tendu, et surtout très nerveux.
    Uldivine75
    Uldivine75

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juillet 2019
    Je suis allée voir ce film un peu par hasard pour échapper à la canicule parisienne et j'ai été très agréablement surprise.
    Les personnages sont attachants, la tension est là, il n'y a pas de ventre mou, les acteurs sont convaincants, l’atmosphère de cette usine en perdition est très bien plantée et l'émotion est au RDV. C'est très maitrisé et juste.
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2019
    Dans cette prise d’otage d’un patron par ses ouvriers, il y a vraiment un point intéressant et presque novateur au regard de tout ce que l’on sait déjà sur le sujet : la manière qu’ont les uns et des autres de ne pas correspondre forcément à ce que l’on peut en attendre… Le commando patronal qui encercle l’usine se méfie de la police(,mais qui l’a prévenu ? ) très en retrait de la situation, quand le chef de la milice parait tout à fait conciliant à l’égard des preneurs d’otage. Mais Bykov n’utilise pas vraiment cet aspect au profit d’un récit assez classique et manichéen sur l’opposition entre le bien et le mal, les faibles et les puissants, les riches et les pauvres. Avec ces attendus ( mésentente entre les ouvrier, mais aussi les membres de la milice .. ) et ces situations convenues. On y mêle la corruption des élites, la manipulation instituée, le pouvoir discrétionnaire des oligarques, et l’asservissement populaire face à leur richesse indue. Malgré une mise en scène très directive, c’est assez confus…
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    140 abonnés 2 419 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2020
    Un film qui bénéficie d'une belle tension dramatique et de quelques scènes d'action bien réalisée, l'histoire est connue.
    Shirokuromelt
    Shirokuromelt

    25 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2019
    Beau film au point de vue visuel, sorte de cinéma industriel à la poésie glauque filmé avec une grande maitrise, j'avoue que rien que pour ça le film peut valoir le détour.
    J'ai accroché pendant la première heure au cours de laquelle le film ne précise pas exactement son propos et baigne dans une atmosphère de chronique sociale très réaliste, puis j'ai trouvé que cela retombait après la fusillade (très réussie elle aussi, toute en tension): le personnage de Legris était parti pour être intéressant d'après moi, sorte de kamikaze paradoxalement idéaliste et nihiliste mais ça n'est pas développé plus que ça et effectivement on assiste à un exposé sociologique et moral aux enjeux faibles: les riches sont pourris et les pauvres sont exploités. Reste en toile de fond un bilan sur l'état de la Russie post soviétique mais ça n'est pas selon moi la fonction du cinéma que de rappeler le "réel", et ça ne fait de toute façon pas un film.
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