Super déçu du film, c'est pas un film d'horreur d'une, même le 1er est 100 fois mieux pourtant pas la même technologie d'effet spéciaux, une honte de faire un film comme ça détruit la légende de candyman 😠😠😠
Avant toute chose, je n’ai pas vu le film original ni lu la nouvelle dont l’histoire est tirée. En tout cas, ce film en tant que tel n’est vraiment pas terrible. Il use trop de facilités scénaristiques et de clichés pour avancer malgré une réalisation assez chouette.
Très brièvement, l’histoire est salement bâclée ; il manque un nombre incalculable d’éléments pour décemment comprendre l’intrigue. Par conséquent, le récit n’est pas intéressant et encore moins prenant. Pour un film d’horreur, c’est bien dommage. D’ailleurs, sur l’aspect horrifique, le film est au plus bas ; je n’ai eu aucun frisson, aucune surprise, aucune peur. Peut-être que la dernière séquence peut créer un peu de frisson mais sans plus. Ensuite, les personnages sont assez attachants mais pas assez pour que je ressens de l’empathie ; en fait, ils sont caractérisés par des idéologies (type homosexuel, harceleuse…) plutôt que des qualités/ défauts. Ils sont un peu bêtes aussi.
Par contre, il est vrai que la réalisation est de bonne qualité. Je ne connaissais pas la réalisatrice mais elle est très talentueuse et très bien entourée. Ce qui m’a marqué dans ce film, c’est la musique qui arrive à être suffisamment effrayante, poétique et onirique en même temps. Mais la lumière est également de grandes qualités ; les couleurs sont très bien réparties. Le tout avec un beau cadrage ; Nia DaCosta fait d'excellents jeux de miroir et d’ombres ; la direction photographique est vraiment léché.
Malgré une réalisation au top, je ne peux pas conseiller un film qui a une histoire aussi simple et peu travaillée que celle-ci. C’est triste car Nia DaCosta a l’air d’avoir beaucoup de talent mais les scénaristes se sont trop reposés sur la facilité.
Avec des intentions politico-sociales appuyées, cette suite ne fourmille pas de séquences marquantes certaines même, tel que ce passage par les toilettes d'un collège, semblent ajoutées pour affirmer qu'il s'agit bien là d'un film d'horreur. Le célèbre slasher infecte un Yahia Abdul-Mateen II loin d'être habité et c'est dans un générique de fin, tel l'aveu sur une défectueusité reconnue que le mythe prend finalement le plus sa forme. Dommage.
Ah encore un remake... étant resté traumatisé par le premier Opus (j'avais 12 ans...) je me suis laissé tenté. Le résultat est positif, j'ai passé un bon moment, il y a pas mal de raccourcis mais l'ambiance lourde est bien présente, et l'évolution du personnage principal est très intéressante, je recommande
Le film est long à démarrer... Et au final il ne démarre pas vraiment. Candyman doit être un film d'épouvante et pourtant, nous avons l'impression de regarder une banale comédie durant plus de la moitié du film. Cette suite de la franchise des années 90 manque cruellement d'originalité. Certe il est difficile d'être original lorsque l'on s'attaque à une franchise qui a marqué une génération, mais au final aucune surprise n'est apporté dans cette suite. Les rôles sont un peu trop caricaturaux, et le scénario ne permet guère aux acteurs de montrer toute l'étendue de leur talent. Cela donne un résultat plutôt moyen.
Le ‘Candyman’ de Bernard Rose en 1992 était une production d’horreur assez singulière, plus construite que la majorité des films similaires dans lesquels le Boogeyman se contente le plus souvent de tuer sans distinction des adolescents archétypaux. Avec ‘Candyman’, la légende urbaine prenait corps dans les quartiers déshérités de Chicago où la communauté noire se retrouvait parquée sans espoir d’en sortir, le monstre étant lui-même une victime du racisme de la société américaine. Cette logique d’épouvante mêlée de critique sociale qui ciblait spécifiquement la communauté afro-américaine faisait de ‘Candyman’ une sympathique anomalie dans le cinéma de genre du début des années 90 alors qu’elle est aujourd’hui devenue un sous-genre à part entière, principalement incarné par Jordan Peele, qui produit d’ailleurs cette suite/remake (autant oublier es deux suites anecdotiques sorties à l’époque). Bien consciente des évolutions qui ont marqué l’Amérique ces trente dernières années, la nouvelle version présente un quartier de Cabrini green qui a subi de plein fouet un phénomène de gentrification volontaire, ayant attiré une nouvelle classe moyenne noire entre autres composée d’artistes, ce qui a pour résultat de chasser le prolétariat d’origine. Elle y dénonce aussi un racisme qui n’est plus frontal mais insidieux, qui s’exprime par exemple par une sorte de déterminisme socio-culturel qui fait qu’on attend par exemple d’un artiste noir qu’il fasse “des trucs de ghettos”. Ce racisme ancré et présumé inhérent à la société blanche américaine, dénoncé par la team Peele à longueur de film, trouve écho dans le Candyman, qui devient l’incarnation et le vengeur de toutes les souffrances noires passées, à l’image d’une sorte de golem. ‘Candyman’ développe donc des thématiques clairement intéressantes…mais il échoue toutefois sur le plan du pur Fear-effect troquant cette faiblesse contre une radicalité assez inédite dans le cinéma fantastique contemporain (les proies du Candyman ont clairement un profil racial précis…)
Remake du film culte de 1992 et de son clèbre tueur au crochet avec une relecture un peu plus politique et sociale qui rend le remake intéressant et pas juste un copier-coller pour faire beau. Mise en scène soignée, interprétation au niveau par contre un côté horrifique un peu plus convenu.
Ce remake de Candyman n'est pas à la hauteur du film de Bernard Rose. Jordan Peele et la réalisatrice Nia DaCosta ont du mal à réinventer ce genre horrifique.
Autant l'original reposait sur une base hyper intéressante, autant celui ci tourne autour sans vraiment décoller. Beaucoup de scènes gore assez repoussantes. Bref un remake inutile au visionnage pénible et laborieux.
Un peu trop gratuit, les découpages sanglants. Les effets spéciaux sont toujours bons de nos jours mais l'histoire aurait pu être beaucoup mieux si pas centrée sur un être magique.