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JCADAM
4 abonnés
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3,0
Publiée le 7 mars 2021
Si le film n'est pas extraordinaire il fait preuve d'originalité, en effet ont suit un individu pendant 3 nuits qui ont changés sa vie de manière antichronologique, c'est assez inventif, mais sur le fond le scénario est assez banal et pauvre malheureusement, toutefois le film se laisse regarder. Je me suis pas ennuyé, et je me suis accroché au personnage. Une fois la science fiction et les quelques incohérences passés, on s'attache à l'histoire.
Un long-métrage taïwanais qui suit le destin tragique d'un homme à travers trois nuits de son existence narrée à l'envers. De prime abord froid et presque impersonnel, difficilement accrocheur pour au final prendre toute son ampleur dramatique dans son dernier acte d'une belle puissance émotionnelle. Une tonalité qui m'a fait penser au film "Black coal" pour son récit quelque peu désespéré, sombre. A défaut de laisser un souvenir impérissable, une oeuvre solide et plaisante à voir.
Face à la nuit, ou plutôt face à trois nuits décisives dans la vie d'un homme : thriller psychologique étonnant et fascinant , surtout sur sa forme et dans sa construction narrative. 3 nuits distinctes à 3 époques différentes, présentées dans un ordre non chronologique pour nous éclairer sur les choix du protagoniste, par ailleurs pas toujours très sympathique. La première partie située dans le futur est la plus intéressante et laisse penser que le cinéaste est prêt pour réaliser un vrai film de SF. Les autres séquences fort bien construites laissent un peu désirer côté scénario mais "face à la nuit" perpétue l'idée que c'est en Asie que se situe une grosse partie du renouveau du cinéma mondial.
Il n'y a pas d'histoire. Au bout de plusieurs dizaines de minutes je n'arrêtais pas de me demander ce que le film racontait. Et bien en fait, rien. Ou si peu. Il n'y a pas d'histoire. Au bout de plusieurs dizaines de minutes je n'arrêtais pas de me demander ce que le film racontait. Et bien en fait, rien. Ou si peu. Le tout aurait pu tenir dans un court métrage. On ne peut pas parler d'intrigue mais il y a bien un "récit", seulement il est raconté avec tellement de banalité, de remplissage, de balourdise et finalement d'absence totale de grâce, que le tout est très proche du vide. Que ce soit les dialogues ou ce qui tient lieu de scénario il n'y a rien qui donne du relief à la vie bien inintéressante de ce personnage. Cette oeuvre ne s'appuie sur aucun talent, aucune inspiration, et finalement aucune légitimité à faire du cinéma. Son auteur semble penser que montrer des personnages noyés dans les épaisses volutes de fumées des cigarettes qu'ils fument l'une après l'autre suffit à créer un polar, c'est à peu près le niveau.
4 587 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 12 juin 2020
Dans Face à la nuit, le réalisateur Wi-ding Ho ne change jamais de style. C'est tellement ennuyeux et fastidieux. L'intro semble très prometteuse mais ensuite les trois parties ne sont que répétition. Rien de spécial, rien ne se démarque juste la routine quotidienne d'un flic avec un petit argument la fin. Rien, pas de conflits et pas de drame, juste un jour de la vie d'un policier. Seuls les prétentieux en diront quelque chose de bien. Ce Face à la nuit était mauvais...
« Face à la nuit » nous résume la vie d’un homme dans laquelle trois moments clés, trois nuits en l’occurrence, vont être déterminants quant à sa destinée. Trois femmes y sont associées. Une première rencontre qui mettre l’adolescent sur le droit chemin. Une deuxième qui sera un rendez-vous amoureux manqué, qui le marquera à jamais, et qui aurait peut-être pu changer le destin de ce jeune flic plein de promesses. La troisième femme le détruira. Et tout cela, nous ai raconté à l’envers, en remontant le temps. Bien que débutant en 2049, « Face à la nuit » n’est pas du tout un film d’anticipation. Ce premier volet est une vision de ce que pourrait devenir notre monde. Un monde qui favorisera et précipitera la chute de notre protagoniste. La photographie, la mise en scène rendent le film plutôt envoutant. Il est d’une grande cohésion, une fois le puzzle achevé, bien que sa réalisation ait été semée d’embuches. Malgré des petites longueurs dans la partie 2, « Face à la nuit » est un film noir de grande qualité, très esthétique. Une indéniable réussite.
-16 ans... Bah encore et toujours c'est à se demander qui classifie les films dans notre pays, car sérieusement comparer encore et toujours à d'autres, celui-ci n'à rien ou très peu d'éléments choquants. Ce n'est pas parce que le thème de départ est la prostitution qu'on va être forcément choquer. Le début est quand même simple à suivre mais le jeu du personnage principal est aussi mou que dépriment, aucun accompagnement musical pour 40 premières minutes clairement discutable. Forcément qui dit départ mou et sans aucun choc audio et visuel dit accélération. Tous du long certains passages sont quelques peu mouvementer mais pas de quoi susciter l'effroi. Un policier/thriller futuriste qui bénéficie de quelques instant d'effets spéciaux très correct mais sur le reste, rien de sensationnel. Et pour moi, passer d'un personnage à un autre sans plus jamais le revoir et passer de personnages secondaires à d'autre sans non plus les revoir n'est pas normal. Vu le pitch et la classification, j'attendais franchement plus.
Pour ce qui constitue mon premier contact avec le cinéma taiwanais, quelle différence de ton et de culture avec les productions continentales ! Lorsque j’ai tenté d’établir un rapprochement entre ‘Face à la nuit’ et autre chose, ce n’est pas du tout une production chinoise ou même Hongkongaise qui m’est d’abord venue à l’esprit mais quelques diamants noirs comme le terrible ‘Seul contre tous’ de Gaspard Noé. ‘Face à la nuit’ s’ouvre sur la mort brutale du personnage principal, dans ce qui semble être un suicide. Le scénario reviendra ensuite sur trois moments décisifs qui ne pouvaient que conduire à cette issue, à commencer par cette nuit fatidique, dans un futur qu’on devine aseptisé, partiellement déshumanisé et nécessairement d’une esthétique à la Blade Runner. Mais on n’est pas là pour admirer le décor mais pour comprendre comment cet homme aux portes de la vieillesse va régler certaines situations en suspens dont on n’a alors aucune connaissance. Ce sera pour la deuxième séquence, l’âge d’homme : époque contemporaine, l’homme est un jeune policier prometteur qui va vivre en l’espace d’une nuit son épiphanie et son eschatologie personnelle. Enfin, il y a la jeunesse, dans un séquence plus courte mais terriblement révélatrice, et un épilogue que sa brièveté ne rend que plus émouvante. On pourrait penser qu’établir une chronologie à rebours est le plus évident des effets de manche utilisés par le cinéma, qu’il a été si abondamment employé qu’il lui est impossible de produire encore le moindre effet spécifique...mais il fait preuve ici d’une telle sophistication narrative et émotionnelle que chaque élément semble s’emboîter naturellement avec ceux qui le précèdent et ceux qui le suivent, et que la tragédie existentielle vécue par Zhang Dong Ling n’en acquiert que plus de puissance : on termine en effet la vision de ‘Face à la nuit’ par le sentiment d’un épouvantable gâchis, qui se serait étendu aux dimensions d’une vie entière.
Sombre, fiévreux, triste et violent, ce film est un polar indéniablement réussi mais son montage anti-chronologique qui fait son originalité est aussi sa faiblesse dans le sens où elle complique un peu le récit inutilement.
Très bon film, beau thriller, polar noire. Ce film montre un flic à 3 périodes différentes de sa vie. Donc il faut bien regardé car au fur et a mesure du film on comprend le futur grâce au passé, le futur est au début du film. Avec une musique douce qui va avec le ton du film...
L’originalité de ce film réside dans son scénario constitué de quatre nouveaux départs. Quatre nouvelles histoires qui sont en réalité toutes liées entre elle car elle remonte le temps du personnage principal. Déroutant au premier abord, on suit la progression de ce jeune flic dont tout une flopée de personnages viennent se greffer à son histoire, tout rentre dans l'ordre. Entre violence, prostitution, les milieux de la nuit ne sont pas toujours beau. Les acteurs sont plutôt bon, la bande son reprend le même thème tout le long du film, celui d'une histoire sombre, glauque et parfois triste mais doté encore une fois d'un scénario inventif et cohérent.
L'originalité de ce thriller dramatique réside dans la chronologie inversée de son récit. Toute une vie de coups durs et de tragédies narrée dont on connaît immédiatement l'issue. Pour autant, on peut déplorer quelques détails invraisemblables, notamment un environnement systématiquement vide, trop centré sur sa scène.