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    Victor et Célia
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Victor et Célia" et de son tournage !

    Dans un registre différent et plus familier

    Victor et Célia est né de l'envie de Pierre Jolivet de changer de registre après le drame Les Hommes du feu et de sa rencontre avec deux jeunes propriétaires d'un salon de coiffure : "Ils m’ont raconté leur histoire, celle de ce salon : leur désir, si fort, d’avoir un endroit à eux, de prendre leur destin en main ; les peurs et les mises en garde de leurs proches ; les épreuves qu’ils ont traversées pour y arriver… L’universel de leur histoire m’a touché car leur énergie est entrée en écho direct avec la mienne : j’ai eu trente ans, j’ai vécu dans 17m2, avec mon fils, en garde alternée, j’ai connu la grosse galère financière…"

    Une comédie romantique et sociale

    Pierre Jolivet avait pour ambition de s'intéresser à un certain milieu social et de filmer des personnages qui ne baissent pas les bras face à l'adversité : "Les trentenaires d’aujourd’hui en ont parfaitement conscience : le monde dans lequel on vit est dur. Mais le film raconte qu’il peut devenir plus beau, si on en fait quelque chose à soi, quelque chose qui nous ressemble. C’est ce chemin-là qui m’intéresse et qui m’a toujours intéressé". Si l'idée du film lui est venue de sa rencontre avec deux hommes propriétaires d'un salon de coiffure, les deux protagonistes sont devenus un garçon et une fille au cours de l'écriture : "peu à peu, l’axe romantique a supplanté l’axe social. [...] A l’arrivée, il ne restera que lui. Alors il s’impose, à nous, et au coeur du film : l’aspect social de l’histoire devient un décor (celui d’un salon de coiffure) et c’est l’amour qui, une fois encore, prend le dessus".

    Écrire une comédie

    Aux yeux de Pierre Jolivet, également scénariste du film, l'écriture d'une comédie est plus exigeante que celle d'un drame. Dans ce dernier, l'émotion peut être construite par une ambiance, une lumière, là où le rire ne peut naître que d'un bon tempo et de bons dialogues. L'écriture doit sans cesse être retravaillée, d'autant plus que Victor et Célia n'est pas une comédie de l'excès : "mes personnages ne sont pas outrés : ce ne sont ni des rois, ni des SDF, ni des clowns. Ce sont deux petits coiffeurs de banlieue à qui je voulais offrir des rebondissements sentimentaux communément réservés au cinéma à des personnages plus romantiques, plus flamboyants socialement. La drôlerie ne pouvait donc pas venir uniquement d’eux. Il fallait la faire jaillir des dialogues et des situations".

    Un casting naturel

    Trouver les interprètes de Victor et Célia s'est fait très simplement : Pierre Jolivet a envoyé le scénario à Alice Belaïdi et Arthur Dupont qui ont aussitôt accepté et se sont rencontrés au cours d'un déjeuner. L'alchimie entre les deux comédiens a conforté le réalisateur dans son choix : "Je les regardais rire et je savais que j’avais Victor, j’avais Célia, j’avais mon film. Ils ont chacun quelque chose de leur personnage ; entre eux, il y a cette même complémentarité. C’était assez magique… L’évidence était là, entre eux, entre nous. J’ai rarement connu une alchimie aussi instantanée, une connivence aussi immédiate".

    La représentation du personnage féminin

    Pour Alice Belaïdi, Victor et Célia lui offre l'occasion d'incarner un personnage qui fait écho à son propre parcours ("j’ai grandi dans le Vaucluse, dans un milieu assez modeste et, comme elle, je suis une trentenaire. À cet âge, on se cherche encore, surtout sentimentalement") et qui lui permet de défendre un personnage de jeune femme d'origine maghrébine dans lequel de nombreuses spectatrices peuvent se reconnaître : "Sans tomber dans la caricature ou le communautarisme, ça reste tout de même plus facile d’être un homme blanc de cinquante ans ! Moi, le cinéma m’a enlevée à tout ça. Je n’ai pas à me plaindre : j’ai une place, un métier où l’on me considère, où l’on me respecte. Mais pour Célia, comme pour des millions de femmes, tout devient quand même un peu plus compliqué dès que tu ne rentres pas dans une certaine norme".

    Formation express de coiffeur

    Alice Belaïdi et Arthur Dupont ont suivi une formation de coiffeur en 10 jours avec la coach coiffure Linda Hidra. Celle-ci a d'ailleurs rencontré Belaïdi dix ans plus tôt sur un tournage, comme s'en souvient la comédienne : "Aujourd’hui, c’est une amie. Je l’ai présentée à Pierre, j’étais sûre que ça allait matcher, entre eux ! Elle a été extraordinaire de patience et de pédagogie. A travers elle, c’est à toutes les coiffeuses que j’ai croisées dans mon métier que je voulais rendre hommage en faisant bien mon travail". Pour son partenaire de jeu, c'était une découverte totale : "Pendant la formation, je faisais tout ce qu’il ne fallait pas faire : je mettais mes mains sur les épaules de celui (ou celle) à qui je coupais les cheveux, je lui touchais le visage pour lui faire tourner la tête… Ça, c’est proscrit : on met la main sur le sommet du crâne pour le faire pivoter, jamais de contact trop direct !" Si les acteurs ne réalisaient pas les coupes de A à Z, chaque coup de ciseau à l'écran était toutefois réel.

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