AlloCiné
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Votre avis sur Cherry ?
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Quelle gifle ! Rien à voir avec les films pourris de Netflix... merci Apple et bienvenue dans le 7eme art.
defleppard
La descente aux enfers dû à la drogue... un classique du cinéma.. bien dans l'ensemble.. 3 étoiles et demie.
Difficile à regarder au fur et à mesure qu'on s'enfonce dans la noirceur avec nos personnages. Mais bon film.
Un film coup de poing qui ne peut laisser indifférent; L'interprétation de Tom Holland est stupéfiante (sans jeu de mots). La réalisation patine parfois, mais l'ensemble traduit une descente aux enfers très bien restituée. Parfois de l'humour, du drame, de la tragédie, un grand film.
Superbe musique, superbe interprétation de Tom Holland, histoire déchirante, ça sent le chef d'oeuvre.
L'histoire vraie d'un jeune homme qui par depit amoureux s'engage faire la guerre en Irak. On pense au voyage au bout de l'enfer (en moins puissant). Les differentes parties manquent de liant. La réalisation et le jeu de tom Holland sont les grands atouts du film. Il manque un petit quelque chose pour etre proxhe du chef d'oeuvre.
videoman29
Les frères Russo (Joe et Anthony), surtout connus pour être les réalisateurs des franchises « Avengers » et « Captain America » (tout de même), nous offrent avec « Cherry » un pur bijoux cinématographique. Le film raconte l'histoire d'un jeune américain, un peu paumé, qui s'engage dans l'armée par désespoir d'amour. Lorsqu'il rentre enfin d'Irak, il retrouve sa bien aimée mais il est totalement détraqué par les horreurs de la guerre. Ils s'enfoncent alors, tous les deux, dans une spirale infernale qui les mène droit vers l'enfer de la drogue. Si le scénario ne fait pas preuve d'une originalité à toute épreuve, il donne tout de même un cadre précis aux acteurs qui peuvent s'en donner à cœur joie. Tom Holland et Ciara Bravo (superbe) ne s'en privent d'ailleurs pas et se « défoncent » littéralement pour nous donner le meilleur d'eux-même. Le résultat est absolument magnétique et bien que certains passages soient d'une lourdeur infernale, l'ensemble est sauvé par une délicieuse touche d'humour, parfois bien « trash » mais toujours bienvenue. La scène finale, enfin, rayonne littéralement dans la grisaille ambiante et nous rappelle que, quoiqu'il puisse se passer, l'Amour finit toujours par triompher. Ce film est magnifique, vibrant de réalisme... en un mot, indispensable !
un superbe film sur la souffrance et l'amour où tout y est excellent des équipes d' acteurs aux réalisateurs.
Enfin ! Enfin Tom Holland nous prouve que c'est un excellent acteur car dans ce film il peut le montrer ! Les frères Russo ont fait un énorme travail et ont le voit, par ses personnages tous bien écrit, ces scènes de guerre qui sont immersives et son histoire qui est assez original tout en ne tombant pas dans les clichés des drogues. La Tom joue un type qui d'abord ne sait pas quoi faire de sa vie, puis qui part en guerre, puis pour oublier ses traumatismes se plonge dans les drogues et bordel qu'il est talentueux. Certes le film dure plus de 2h20 mais on ne les voit pas passer, a part peut être la seconde qui prend plus son temps a nous montrer sa descente aux enfers. Ce film ne plaira pas a tout le monde et ne fera pas un carton et c'est vraiment dommage mais si vous avez l'occasion foncez le voir !
Yves G.
Un jeune homme anonyme (Tom Holland) tombe amoureux sur les bancs du lycée d'Emily (Ciara Bravo). Dévasté de chagrin après sa rupture, il décide de s'engager dans l'armée. Mais le couple se reforme et les deux amoureux se marient juste avant ses classes et son départ pour l'Iraq. Il y servira comme infirmier et y verra mourir sous ses yeux plusieurs de ses frères d'armes.
Revenu deux ans plus tard, durablement traumatisé, il se soigne à l'oxycodone et développe une sévère dépendance. Il entraîne Emily dans ses addictions. Pour financer sa drogue, il n'a d'autre alternative que de devenir braqueur de banques.
"Cherry" est l'adaptation fidèle de l'autobiographie de Nico Walker qui a vécu le même parcours que son héros - à l'exception peut-être de son dénouement - et en a tiré un livre qui est vite devenu un best-seller. Ses droits furent immédiatement acquis par les frères Russo, les réalisateurs de quatre films de l'univers cinématographique Marvel : deux "Captain America" et deux "Avengers" (que je dois avouer, le rouge au front, n'avoir pas vus). Pour interpréter le héros de "Cherry", ils ont recruté le jeune Tom Holland qui démontre ici qu'il est capable d'endosser d'autres rôles que celui de "Spiderman".
"Cherry" est un film long, trop long (deux heures et vingt-deux minutes), auquel on ne saurait reprocher son manque de réalisme, mais qui brasse trop de sujets pour convaincre tout à fait. Dans sa première partie, il raconte la plongée dans l'enfer de la guerre d'un jeune conscrit. Le choix du titre - "Cherry" désigne le puceau, le bleu, le bleu-bite - et le sous-titre qui l'accompagne dans sa version québécoise ("l'innocence perdue") semble indiquer que c'est là le sujet principal du film. Il a déjà été souvent traité : par Stanley Kubrick dans "Full Metal Jacket", par Oliver Stone dans "Platoon", par Sam Mendes dans "Jarhead" ou, plus récemment, dans "1917".
Dans sa seconde partie, "Cherry" traite d'un sujet différent, même s'il n'est pas sans lien avec le premier : la plongée dans l'enfer de la drogue provoquée par le PTSD ("post traumatic stress disorder") que le héro ramène d'Iraq.
Là encore, le thème n'est pas nouveau. Beaucoup de films, parmi les plus grands, ont évoqué le traumatisme des soldats de retour du front : "Taxi Driver", "Voyage au bout de l'enfer", "Rambo", "Né un 4 juillet", "Démineurs", "American Sniper" ou, plus récemment "Un jour dans la vie de Billy Lynn" ...
Beaucoup d'autres ont traité de la spirale de l'addiction : "Leaving Las Vegas" (un de mes films préférés), "Requiem for a Dream" (idem), "Las Vegas Parano", "Trainspotting", "Drugstore Cowboys", "Breaking Bad" (le couple que forment les deux héros de "Cherry" n'est pas sans rappeler Jesse Pinkman et sa compagne héroïnomane) ou plus récemment le très sensible "My Beautiful Boy".
La circonstance qu'un sujet ait été traité au cinéma est-il une condition suffisante pour disqualifier le film suivant qui le traitera ? Certes pas. L'affirmer serait condamner le cinéma à une épuisante fuite en avant (même si certains des films les plus réussis des vingt dernières années sont précisément ceux qui s'aventurent sur des terrains jamais défrichés : "Eternal Sunshine of a Spotless Mind", "The Artist", "La Forme de l'eau", "La La Land", "Parasite" ....). L'affirmer charrie en outre une part de snobisme que je reconnais et que j'assume : "Ah ah ah ! bande d'analphabètes ! vous n'avez pas honte de ne pas avoir vu tel et tel film austro-hongrois en noir et blanc qui déjà, en 1912, traitait du même sujet !"
Il n'en demeure pas moins que le cinéphile, parfois un peu élitiste, qui regarde Cherry a envie de dire à ceux qui seraient tentés de le regarder aussi : "Laissez tomber Cherry et regardez plutôt "Full Metal Jacket" et/ou "American Sniper" et/ou "Leaving Las Vegas"".
Revenu deux ans plus tard, durablement traumatisé, il se soigne à l'oxycodone et développe une sévère dépendance. Il entraîne Emily dans ses addictions. Pour financer sa drogue, il n'a d'autre alternative que de devenir braqueur de banques.
"Cherry" est l'adaptation fidèle de l'autobiographie de Nico Walker qui a vécu le même parcours que son héros - à l'exception peut-être de son dénouement - et en a tiré un livre qui est vite devenu un best-seller. Ses droits furent immédiatement acquis par les frères Russo, les réalisateurs de quatre films de l'univers cinématographique Marvel : deux "Captain America" et deux "Avengers" (que je dois avouer, le rouge au front, n'avoir pas vus). Pour interpréter le héros de "Cherry", ils ont recruté le jeune Tom Holland qui démontre ici qu'il est capable d'endosser d'autres rôles que celui de "Spiderman".
"Cherry" est un film long, trop long (deux heures et vingt-deux minutes), auquel on ne saurait reprocher son manque de réalisme, mais qui brasse trop de sujets pour convaincre tout à fait. Dans sa première partie, il raconte la plongée dans l'enfer de la guerre d'un jeune conscrit. Le choix du titre - "Cherry" désigne le puceau, le bleu, le bleu-bite - et le sous-titre qui l'accompagne dans sa version québécoise ("l'innocence perdue") semble indiquer que c'est là le sujet principal du film. Il a déjà été souvent traité : par Stanley Kubrick dans "Full Metal Jacket", par Oliver Stone dans "Platoon", par Sam Mendes dans "Jarhead" ou, plus récemment, dans "1917".
Dans sa seconde partie, "Cherry" traite d'un sujet différent, même s'il n'est pas sans lien avec le premier : la plongée dans l'enfer de la drogue provoquée par le PTSD ("post traumatic stress disorder") que le héro ramène d'Iraq.
Là encore, le thème n'est pas nouveau. Beaucoup de films, parmi les plus grands, ont évoqué le traumatisme des soldats de retour du front : "Taxi Driver", "Voyage au bout de l'enfer", "Rambo", "Né un 4 juillet", "Démineurs", "American Sniper" ou, plus récemment "Un jour dans la vie de Billy Lynn" ...
Beaucoup d'autres ont traité de la spirale de l'addiction : "Leaving Las Vegas" (un de mes films préférés), "Requiem for a Dream" (idem), "Las Vegas Parano", "Trainspotting", "Drugstore Cowboys", "Breaking Bad" (le couple que forment les deux héros de "Cherry" n'est pas sans rappeler Jesse Pinkman et sa compagne héroïnomane) ou plus récemment le très sensible "My Beautiful Boy".
La circonstance qu'un sujet ait été traité au cinéma est-il une condition suffisante pour disqualifier le film suivant qui le traitera ? Certes pas. L'affirmer serait condamner le cinéma à une épuisante fuite en avant (même si certains des films les plus réussis des vingt dernières années sont précisément ceux qui s'aventurent sur des terrains jamais défrichés : "Eternal Sunshine of a Spotless Mind", "The Artist", "La Forme de l'eau", "La La Land", "Parasite" ....). L'affirmer charrie en outre une part de snobisme que je reconnais et que j'assume : "Ah ah ah ! bande d'analphabètes ! vous n'avez pas honte de ne pas avoir vu tel et tel film austro-hongrois en noir et blanc qui déjà, en 1912, traitait du même sujet !"
Il n'en demeure pas moins que le cinéphile, parfois un peu élitiste, qui regarde Cherry a envie de dire à ceux qui seraient tentés de le regarder aussi : "Laissez tomber Cherry et regardez plutôt "Full Metal Jacket" et/ou "American Sniper" et/ou "Leaving Las Vegas"".
Un film dont le fond semble dominé par la forme et qui, à trop vouloir multiplier/combiner les genres, les effets de styles et les références à d'autres films, ne nous implique jamais réellement dans ce récit trop étiré et nous racontant une trajectoire finalement assez classique et connue du cinéma américain.
Les choses se passent, mais on a constamment cette désagréable sensation d'avoir déjà vu ça ailleurs. Et en mieux.
Restent un Tom Holland nous dévoilant toute l'étendue de son talent d'acteur, un ton parfois ironique et le bienvenu sur l'armée et la société américaine, ainsi que quelques séquences bien sympas en terme de mise en scène.
Les choses se passent, mais on a constamment cette désagréable sensation d'avoir déjà vu ça ailleurs. Et en mieux.
Restent un Tom Holland nous dévoilant toute l'étendue de son talent d'acteur, un ton parfois ironique et le bienvenu sur l'armée et la société américaine, ainsi que quelques séquences bien sympas en terme de mise en scène.
Une vraie pépite découverte deux ans après sa diffusion originale.
"Cherry" se démarque de ce qui se fait actuellement au cinéma par l'originalité de son récit, qui choisit d'emprunter plusieurs thèmes afin de raconter sincèrement le cheminement intérieur de son personnage central.
Quand on se contente généralement au cinéma, étant donné le format court imposé par ce média contrairement à une série, d'attribuer d'emblée certaines caractéristiques profondes et immuables aux personnages, les scénaristes ont fait ici le choix génial de nous faire cheminer avec le personnage. Personnage dont j'ai oublié le nom, tant le film nous donne à voir l'histoire à travers son mental.
"Cherry" ressemble peu à ce qui se fait aujourd'hui et il est difficile de le cantonner à un genre particulier. J'ai pensé parfois à "Trainspotting", parfois à "Full metal jacket", mais c'est toujours teinté d'une humanité peut-être moins cynique et plus fragile que ces deux références.
J'ai hésité à mettre une demie étoile supplémentaire.
En tout cas je recommande à tous, parce que c'est avant tout un film très humain et qu'il est doté d'une excellente mise en scène, proche parfois des plus grands réalisateurs.
"Cherry" se démarque de ce qui se fait actuellement au cinéma par l'originalité de son récit, qui choisit d'emprunter plusieurs thèmes afin de raconter sincèrement le cheminement intérieur de son personnage central.
Quand on se contente généralement au cinéma, étant donné le format court imposé par ce média contrairement à une série, d'attribuer d'emblée certaines caractéristiques profondes et immuables aux personnages, les scénaristes ont fait ici le choix génial de nous faire cheminer avec le personnage. Personnage dont j'ai oublié le nom, tant le film nous donne à voir l'histoire à travers son mental.
"Cherry" ressemble peu à ce qui se fait aujourd'hui et il est difficile de le cantonner à un genre particulier. J'ai pensé parfois à "Trainspotting", parfois à "Full metal jacket", mais c'est toujours teinté d'une humanité peut-être moins cynique et plus fragile que ces deux références.
J'ai hésité à mettre une demie étoile supplémentaire.
En tout cas je recommande à tous, parce que c'est avant tout un film très humain et qu'il est doté d'une excellente mise en scène, proche parfois des plus grands réalisateurs.
Waaa une claque monumentale ! Un acteur jeune mais déjà digne des plus grands ce film m'a angoissé , rendu triste , l'acteur est tout simplement incroyable dans ce film !! il mérite que l'on en parle beaucoup beaucoup plus !!!!
Dans ce biopic des frères Russo, Tom Holland le super héros dans speederman à un rôle de anti héros, Infirmier militaire, il revient avec des troubles post traumatiques,il va plonger dans une chute destructrice dictée par la drogue et va faire plonger sa jeune femme avec lui.La réalisation et la photo sont exceptionnel, l’interprétation de Tom Holland est incroyable,il confirme tout son talent, le film est aussi puissant que choquant.
Longue, beaucoup trop longue, descente aux enfers opiacés pour une jeune recrue revenue d'Irak avec un stress post-traumatique. Les réalisateurs de "Avengers" veulent en mettre plein la vue, multiplient les références mais restent peu convaincants. Un peu de Kubrick pour la partie militaire, un peu d'Aronofsky pour la partie narcotique, avec un côté poseur mais sans le talent original. Avec Cherry les frères Russo inventent le "Requiem For A Dream" light, un produit marketé et édulcoré pour ceux qui considèrent les productions Marvel comme l'Alpha et l'Omega du cinéma actuel.
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